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Jean-Marc Sabatier n’est pas un marginal. Il n’est pas un complotiste. Il n’est pas un influenceur d’Internet autoproclamé “expert santé”.
Il est directeur de recherche au CNRS, titulaire d’un doctorat et d’une habilitation à diriger des recherches.
Il est l’auteur de plus de 280 publications scientifiques, de 55 brevets, et membre actif de plus de 70 comités de rédaction de revues scientifiques internationales.
Ses travaux portent sur la biologie cellulaire, les peptides thérapeutiques, les toxines naturelles et surtout, depuis 2020, sur le rôle du système rénine-angiotensine dans les formes graves du Covid-19.
C’est lui qui, dès mars 2020, identifie le lien potentiel entre la protéine Spike (produite par le virus) et un déséquilibre de ce système hormonal central dans le corps humain.
Une hypothèse audacieuse, aujourd’hui reconnue dans plusieurs publications.
Mais voilà : ce que Jean-Marc Sabatier met aussi en lumière, c’est que la protéine Spike produite par les vaccins à ARN pourrait induire les mêmes déséquilibres, avec des effets physiopathologiques graves à long terme. Et cela, dans le climat post-pandémie, ne passe pas.
Car s’attaquer à la sacralité des vaccins Covid, c’est violer le consensus.
C’est déranger les plans politiques, économiques, et médiatiques construits autour d’une vérité autorisée.
Dès lors, le chercheur devient l’ennemi, même s’il cite des faits, même s’il publie dans des revues scientifiques, même s’il s’exprime sans insulte, ni provocation.
Et c’est là que la machine s’emballe.
Le pouvoir médiatique, comme un bras armé du pouvoir scientifique institutionnalisé, sort les allumettes.
Le bûcher de l’inquisition scientifique est prêt. Il ne manque plus qu’un bon article de presse pour allumer la mèche.
Le 28 mai 2025, le magazine Marianne publie un article au titre accusateur :
« Des scientifiques du CNRS en roue libre ».
Dès les premières lignes, le ton est donné : les chercheurs qui ne suivent pas la ligne officielle sont qualifiés de dangereux, voire d’égarés, mêlant “propos antivaccins”, “ovnis” et “croyances ésotériques”… L’amalgame est posé.
Le journaliste Alexis Da Silva s’attaque frontalement à Jean-Marc Sabatier. On peut lire :
« Jean-Marc Sabatier, docteur en biologie cellulaire et directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), est un personnage important de la désinformation autour de la vaccination. »
L’accusation est brutale : on ne parle plus ici de débat scientifique, mais de « désinformation », un terme lourd, souvent associé à la manipulation volontaire. Aucune démonstration scientifique ne vient appuyer cette allégation. Le journal se contente de pointer les prises de parole du chercheur dans des médias comme FranceSoir ou auprès de Karl Zéro, comme s’il s’agissait de preuves à charge suffisantes.
