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la revue de presse internationale pour la semaine du 16 au 22 juin 2025

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Par Wayan – Le 22 juin 2025 – Le Saker Francophone

En début de semaine, la guerre entre les deux pays s’aggrave :

Israël et l’Iran ont lancé de nouvelles attaques dimanche, tuant et blessant des civils et faisant craindre un conflit régional plus large, les deux armées exhortant les civils du camp adverse à prendre des précautions contre de nouvelles frappes.

Les négociations sur le nucléaire iranien sont suspendues :

« Les Iraniens ont informé les médiateurs qataris et omanais qu’ils ne poursuivraient des négociations sérieuses qu’une fois que l’Iran aurait achevé sa réponse aux frappes israéliennes », a déclaré le responsable, qui a parlé sous couvert d’anonymat en raison de la sensibilité du conflit.

L’Iran restreint sa coopération avec l’AIEA :

Téhéran limitera sa coopération avec l’Agence internationale de l’Énergie atomique (AIEA) sur ce qu’il a appelé le “silence” de l’organisation concernant les frappes israéliennes, selon le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Kazem Gharibabadi.

« Nous avons décidé qu’à partir de maintenant, nous n’annoncerons plus à l’avance les détails de nos activités nucléaires à l’Agence. Cela fait partie d’un examen du niveau de notre coopération, qui ne sera plus le même qu’avant”, a déclaré Gharibabadi à SNN samedi.

“Nous avons toujours maintenu le programme nucléaire pacifique le plus transparent, mais lorsque l’Agence et son Conseil des gouverneurs restent silencieux face à l’agression israélienne ou aux résolutions de problèmes influencées par la pression politique, nous ne pouvons plus maintenir le même niveau de coopération”, a-t-il ajouté.

Et va quitter le Traité de Non-Prolifération Nucléaire qu’il avait signé et toujours respecté.

Les parlementaires iraniens préparent un projet de loi qui pourrait pousser Téhéran à sortir du Traité de non-Prolifération nucléaire, a annoncé lundi le ministère des Affaires étrangères, tout en réitérant la position officielle de Téhéran contre le développement d’armes nucléaires.

On remarquera au passage que ni Israël ni les Etats-Unis n’ont voulu signer ce traité international réglementant l’utilisation du nucléaire dans le monde.

Trump pense que l’Iran va fléchir sous la pression israélienne :

S’adressant aux journalistes alors qu’il partait pour le sommet du G7 au Canada, Trump a déclaré que les États-Unis continueraient de soutenir la défense d’Israël, mais a refusé de dire s’il demandait à l’allié américain de suspendre les frappes contre l’Iran.

« J’espère qu’il y aura un accord. Je pense qu’il est temps de conclure un accord et nous verrons ce qui se passera. Parfois, ils doivent se battre, mais nous verrons ce qui se passera », a déclaré Trump.

Le lendemain, il semble même sur que l’Iran va fléchir :

Trump a quitté le sommet du Groupe des Sept au Canada un jour plus tôt pour s’occuper du conflit entre Israël et l’Iran, déclarant aux journalistes : “Je ne cherche pas un cessez-le-feu. Nous envisageons mieux qu’un cessez-le-feu.”

Lorsqu’on lui a demandé de s’expliquer, il a déclaré que les États-Unis souhaitaient voir “une véritable fin” au conflit qui pourrait impliquer que l’Iran “abandonne complètement. » Il a ajouté “Je ne suis pas trop d’humeur à négocier.”

Tel un parrain mafieux, il menace de s’en prendre à l’Ayatollah lui-même :

Le président Donald Trump a déclaré mardi que les États-Unis savaient exactement où se « cachait » le Guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, qu’il était une cible facile mais qu’il ne serait pas tué, du moins pour le moment.

« Nous savons exactement où se cache le soi-disant “Guide suprême”. C’est une cible facile, mais il est en sécurité là-bas – Nous n’allons pas le faire sortir (tuer!), du moins pas pour l’instant« , a déclaré Trump dans un article sur Truth Social.

Trois minutes plus tard, il postait : « REDDITION INCONDITIONNELLE ! »

Mais l’Iran ne plie pas sous la menace :

Répondant aux menaces de Trump dans un discours télévisé mercredi, Khamenei a déclaré que “ceux qui ont de la sagesse, qui connaissent l’Iran et son histoire, ne parlent jamais à cette nation avec le langage des menaces.” 

L’Iran n’est pas une nation qui se rendra”, a déclaré le guide suprême cité par les médias iraniens, ajoutant que “tout type d’entrée militaire des États-Unis s’accompagnera sans aucun doute de dommages irréparables.” 

Khamenei a également qualifié d’inacceptable l’ultimatum de Trump pour la “reddition inconditionnelle  » de l’Iran et a souligné que la République islamique “n’acceptera pas une paix imposée.” 

« Le président américain nous menace. Avec sa rhétorique absurde, il exige que le peuple iranien se rende à lui. Ils devraient proférer des menaces contre ceux qui ont peur d’être menacés. La nation iranienne n’est pas effrayée par de telles menaces”, a déclaré Khamenei, ajoutant que les remarques de Trump suggèrent que Washington était directement impliqué dans l’attaque d’Israël contre l’Iran.

On voit à ce moment que les « négociations » de style mafieux menées par Trump pour pousser l’Iran à abandonner sa souveraineté énergétique ont définitivement échouées.

Les pays européens condamnent l’Iran pour s’être fait attaquer par Israël :

Le Groupe des Sept nations a exprimé son soutien à Israël dans un communiqué et a qualifié son rival iranien de source d’instabilité au Moyen-Orient, les dirigeants du G7 exhortant à une désescalade des hostilités dans la région.

Le Kremlin voit bien qu’Israël ne veut pas négocier :

Peskov a souligné que la Russie était prête à jouer son rôle pour faciliter une éventuelle solution diplomatique. ” Le président [Vladimir] Poutine a déclaré que la Russie serait prête à fournir de tels services de médiation », a déclaré Peskov aux journalistes mardi. “À l’heure actuelle, nous constatons une réticence, du moins de la part d’Israël, à rechercher tout type de services de médiation ou à s’engager sur la voie de la paix.”

Et exprime sa colère non seulement envers Israël mais aussi envers les pays qui le soutiennent :

“Les attaques intensives en cours de la partie israélienne contre des installations nucléaires pacifiques en Iran sont illégales du point de vue du droit international, créent des menaces inacceptables pour la sécurité internationale et poussent le monde vers une catastrophe nucléaire”, a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué publié mardi.

L’escalade du conflit risque de déstabiliser davantage toute la région, a ajouté le ministère, exhortant les dirigeants israéliens à  » revenir à la raison et à cesser immédiatement les raids contre des installations nucléaires.”

Les soutiens d’Israël ont fait pression sur le conseil d’administration de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour faire adopter une “résolution anti-iranienne biaisée” de la semaine dernière sur le programme nucléaire de Téhéran, qui “a donné les mains libres à Jérusalem-Ouest et a conduit à cette tragédie”, selon le ministère.

“Les tentatives du camp occidental de manipuler le régime mondial de non-prolifération nucléaire et de l’utiliser pour régler des comptes politiques  » coûtent cher à la communauté internationale et sont “totalement inacceptables”, a-t-il ajouté.

***

La semaine dernière nous avons souligné deux objectifs pour Israël, empêcher qu’un accord sur le nucléaire soit signé et détruire les installations nucléaires iranienne. Cette semaine, Netanyahou nous en révèle un troisième :

Un changement de régime en Iran pourrait résulter des attaques militaires israéliennes contre le pays, a déclaré dimanche le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Fox News, affirmant qu’Israël ferait tout ce qui est nécessaire pour éliminer la « menace existentielle » posée par Téhéran.

Et puis même un quatrième objectif, bien plus personnel celui-ci :

Benjamin Netanyahu contrôle à nouveau fermement la politique israélienne.

Le Premier ministre le plus ancien du pays a sauvé sa peau avec ce qui semble être le lancement extrêmement réussi d’une campagne militaire contre l’Iran.

« Bibi a eu son moment Churchill”, a déclaré un responsable israélien de la coalition, utilisant le surnom du Premier ministre.

Un jour avant de lancer ce qu’Israël a surnommé l’opération Rising Lion, le gouvernement de Netanyahu faisait face à un vote de confiance de l’opposition.

Vingt-quatre heures plus tard, Israël a commencé à attaquer l’Iran. En un instant, les problèmes politiques de Netanyahu ont été balayés. Plus de partis ultra-orthodoxes se plaignant de la conscription militaire ou de partis d’extrême droite menaçant de prier dans l’enceinte d’al-Aqsa.

Comme Trump, pour changer le régime iranien, Netanyahou envisage de frapper la tête :

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a refusé d’exclure d’essayer de tuer le Guide suprême iranien Ali Khamenei alors que l’affrontement entre les deux nations continue de s’intensifier.

Dans une interview accordée à ABC News lundi, Netanyahu a été invité à commenter les récents reportages des médias affirmant que le président américain Donald Trump avait rejeté un plan israélien visant à assassiner le dirigeant iranien par crainte d’une nouvelle escalade.

“Cela ne va pas aggraver le conflit, cela va mettre fin au conflit”, a répondu le Premier ministre israélien.

S’il ne peut pas le tuer directement alors « changer le régime iranien » lui suffira :

La vaste campagne de frappes aériennes d’Israël vise à faire plus que détruire les centrifugeuses nucléaires et les capacités de missiles de l’Iran. Il cherche à briser les fondations du gouvernement du Guide suprême Ali Khamenei et à le laisser au bord de l’effondrement, ont déclaré des responsables israéliens, occidentaux et régionaux.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu souhaite que l’Iran soit suffisamment affaibli pour être contraint à des concessions fondamentales sur l’abandon définitif de son enrichissement nucléaire, de son programme de missiles balistiques et de son soutien aux groupes militants dans la région, ont indiqué les sources.

Pour l’aider à atteindre cet objectif, le Royaume Uni envoie des forces militaires au Moyen-Orient :

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a confirmé que le Royaume Uni renforçait ses forces au Moyen-Orient en réponse à la guerre d’Israël et de l’Iran, alors que lui et d’autres politiciens européens continuaient d’implorer les deux parties de désamorcer.

S’exprimant en route pour le sommet du G7 au Canada, qui commence dimanche, il a déclaré “ «  Nous déplaçons des actifs dans la région, y compris des avions à réaction, et c’est pour un soutien d’urgence dans la région. Je serai lucide en ce qui concerne nos devoirs et obligations, et mes devoirs en tant que premier ministre du Royaume-Uni.”

Le message est peu clair mais on devine que ses « devoirs et obligations » le pousse à venir à la rescousse d’Israël si celui-ci commençait à flancher devant l’Iran.

Mais il n’y a pas que le Royaume Uni qui se prépare à soutenir Israël :

Les États-Unis auraient déployé plus de 30 pétroliers ravitailleurs aériens à travers l’Atlantique vers le Moyen-Orient, a rapporté lundi le magazine Military Watch. Le média a qualifié l’accumulation de “sans précédent », affirmant qu’elle pourrait suggérer une implication plus large des États-Unis dans la guerre israélo-iranienne en cours.

Un autre signe montrant ce soutien :

L’armée américaine déploie davantage d’avions de combat au Moyen-Orient et étend le déploiement d’autres avions de combat, renforçant les forces militaires américaines dans la région alors que la guerre entre Israël et l’Iran fait rage, ont déclaré trois responsables américains.

Encore un autre signe :

L’armée américaine a déplacé des avions et des navires de bases au Moyen-Orient qui pourraient être vulnérables à une éventuelle attaque iranienne, ont déclaré mercredi à Reuters deux responsables américains.

Les responsables, qui s’exprimaient sous le couvert de l’anonymat, ont déclaré que cette décision faisait partie de la planification de la protection des forces américaines. Ils ont refusé de dire combien d’avions ou de navires avaient été déplacés et où ils iraient.

Car Israël demande déjà de l’aide aux Etats-Unis :

Israël a demandé à l’administration Trump au cours des dernières 48 heures de se joindre à la guerre avec l’Iran afin d’éliminer son programme nucléaire, selon deux responsables israéliens.

Israël n’a pas les bombes anti-bunker et les gros bombardiers nécessaires pour détruire le site iranien d’enrichissement d’uranium de Fordow, qui est construit dans une montagne et profondément sous terre. Les États-Unis ont les deux à distance de vol de l’Iran.

Pourtant, le lendemain, Grossi, le chef de l’AIEA, déclare que :

Il est très probable que toutes les quelque 15 000 centrifugeuses fonctionnant dans la plus grande usine d’enrichissement d’uranium d’Iran à Natanz aient été gravement endommagées ou détruites à cause d’une coupure de courant causée par une frappe israélienne, a déclaré lundi à la BBC le chef de l’organisme de surveillance nucléaire de l’ONU.

« Notre évaluation est qu’avec cette perte soudaine d’alimentation externe, il est fort probable que les centrifugeuses aient été gravement endommagées, voire complètement détruites », a déclaré Grossi dans une interview à la BBC.

« Je pense qu’il y a eu des dégâts à l’intérieur », a-t-il déclaré, allant plus loin que dans une mise à jour d’une réunion exceptionnelle du Conseil des gouverneurs de 35 pays de son agence quelques heures plus tôt.

Les coupures de courant constituent une menace pour les machines fragiles et finement équilibrées qui tournent à des vitesses extrêmement élevées.

Mais, dans sa tentative de deviner ce qu’il s’est passé, pourquoi Grossi n’a-t-il pas envisagé l’hypothèse, pourtant évidente, que des générateurs d’électricité de secours sont en place pour pallier à toute coupure du réseau et protéger les centrifugeuses. Le brouillard informationnel dû à la propagande de guerre va encore bien s’épaissir. D’autant plus que la censure est sévère :

Selon plusieurs médias israéliens, le nombre d’articles et de reportages censurés en 2024 a atteint un record. Cette même année, les bureaux de la chaîne qatarienne Al Jazeera ont été fermés en Israël.

Au cours de la dernière semaine, la censure militaire tente de renforcer son emprise sur les journalistes avec de nouvelles directives. Une démarche de plus en plus difficile à appliquer à l’âge des réseaux sociaux.

Ces appels israéliens à l’aide étasunienne montrent qu’Israël est en train de réaliser le pétrin dans lequel il s’est fourré. Sa certitude que l’Iran, ou le gouvernement iranien, allait flancher rapidement est en train de voler en éclat au fur et à mesure que ses forces s’amenuisent :

Israël manque d’intercepteurs défensifs Arrows, selon un responsable américain, suscitant des inquiétudes quant à la capacité du pays à contrer les missiles balistiques à longue portée de l’Iran si le conflit n’est pas résolu rapidement.

Les États-Unis sont au courant des problèmes de capacité depuis des mois, a déclaré le responsable, et Washington a renforcé les défenses d’Israël avec des systèmes au sol, en mer et dans les airs. Depuis que le conflit s’est intensifié en juin, le Pentagone a envoyé davantage de moyens de défense antimissile dans la région, et maintenant on s’inquiète de ce que les États-Unis brûlent également des intercepteurs.

Economiquement aussi les choses sont difficiles :

Le ministère des Finances utilise les réserves et épuise toutes les possibilités, avant de rouvrir le budget pour financer la campagne militaire contre l’Iran. Aujourd’hui, le ministère a déposé devant la Commission des Finances de la Knesset une demande de transfert au ministère de la Défense de 3 milliards de shekels qui figuraient dans le budget pour couvrir les dépenses imprévues de la défense. Dans une autre demande, le ministère des Finances a demandé un ajout de 700 millions de shekels au budget de la Défense, à financer par des coupes dans les budgets des autres ministères.

Le ministère des Finances se prépare à rouvrir le budget et à relever le plafond des dépenses, mais il s’agit d’un long processus législatif qui sera similaire à l’approbation du budget dès le début, y compris une session gouvernementale d’une nuit entière pour faire face aux pressions des partis de la coalition, trois lectures à la Knesset et de vastes défis au sein de la Commission des finances de la Knesset. Jusqu’à ce que ce processus arrive à maturité, les transferts budgétaires sont destinés à donner un peu de répit dans le financement de la campagne militaire.

Selon un rapport publié par le Wall Street Journal, le coût quotidien de la guerre s’élève à plusieurs centaines de millions de dollars. L’Institut Aaron pour la politique économique, rattaché à l’université Reichman, estime qu’un seul mois de guerre pourrait coûter jusqu’à 12 milliards de dollars.

Le chercheur Yehoshua Kaliski, de l’Institut d’études de sécurité nationale, révèle que l’interception d’un missile à l’aide du système David’s Sling coûte environ 700 000 dollars.

Ce chiffre grimpe à 3 à 4 millions de dollars lorsqu’il s’agit d’interceptions réalisées avec les systèmes Arrow 2 ou Arrow 3.

L’ironie de la situation réside dans le fait que nombre des missiles et drones lancés par l’Iran ou ses alliés sont produits à des coûts dérisoires, de l’ordre de quelques milliers ou dizaines de milliers de dollars. Selon un rapport du Times of Israel, le coût de l’interception d’un seul missile dépasse souvent des dizaines de fois le prix du missile lancé.

Voyant son propre piège se refermer sur lui, Trump résiste aux appels à l’aide d’Israël :

Alors que Donald Trump maintient le suspense sur un éventuel engagement des États-Unis en Iran, la question divise dans le propre camp du président : avec d’un côté ceux que l’on appelle les faucons, qui poussent Donald Trump à intervenir aux côtés d’Israël, et de l’autre, ceux qui préfèrent que les États-Unis restent en dehors du conflit. Cette fracture au sein des républicains fait beaucoup parler.

Car sa base électorale ne veut plus de guerres :

La perspective d’une frappe américaine contre l’Iran a révélé les divisions au sein de la coalition de partisans qui a porté le président Donald Trump au pouvoir, une partie de sa base l’exhortant à ne pas impliquer le pays dans une nouvelle guerre au Moyen-Orient.

Ne sachant quoi faire, il délaie sa décision :

Le président Donald Trump décidera dans les deux prochaines semaines si les États-Unis s’impliqueront dans la guerre aérienne entre Israël et l’Iran, a annoncé jeudi la Maison Blanche, faisant pression sur Téhéran pour qu’il vienne à la table des négociations.

Citant un message de Trump, la secrétaire de presse de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a déclaré aux journalistes : « Sur la base du fait qu’il existe une possibilité substantielle de négociations qui pourraient ou non avoir lieu avec l’Iran dans un proche avenir, je prendrai ma décision d’y aller ou non dans les deux prochaines semaines. »

Comment Trump peut-il croire que les iraniens sont encore prêts à négocier après le chantage qu’ils viennent de subir et les menaces contre leur dirigeant. Il sait aussi que Netanyahou ne veut d’accord avec l’Iran. Il espère plutôt qu’Israël aura fini tout seul le travail en deux semaines, sans avoir besoin de lui.

Mais l’Iran a quand même répondu à cet appel indirect :

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a rejeté toute négociation avec les États-Unis dans une interview à la télévision d’État diffusée ce vendredi. « Les Américains ont envoyé à plusieurs reprises des messages appelant sérieusement à des négociations. Mais nous avons clairement indiqué que tant que l’agression ne cessera pas, il n’y aura pas de place pour la diplomatie et le dialogue », a déclaré le chef de la diplomatie, qui devait se rendre à Genève pour s’entretenir avec ses homologues européens.

Sachant que Netanyahou ne veut absolument pas d’accord avec l’Iran alors il ne cessera pas son agression. Cela a encore été confirmé par l’ambassadeur israélien aux Nations-Unis :

« Nous ne nous arrêterons pas », a déclaré l’ambassadeur israélien à l’ONU Danny Danon. « Pas tant que la menace nucléaire iranienne n’est pas démantelée, pas tant que sa machine de guerre n’est pas désarmée, pas tant que notre peuple et le vôtre ne sont pas en sécurité. »

Par conséquent, le reste du monde sait que cette guerre va s’aggraver :

Des pays du monde entier prennent des mesures pour évacuer leurs citoyens d’Israël et d’Iran alors que les deux nations entrent dans le septième jour de leur guerre aérienne et que l’espace aérien de la région reste fermé.

Et rapidement, car Israël ne veut pas patienter :

Des responsables israéliens ont déclaré à l’administration Trump qu’ils ne voulaient pas attendre deux semaines que l’Iran parvienne à un accord pour démanteler des éléments clés de son programme nucléaire et qu’Israël pourrait agir seul avant la fin de la date limite, ont déclaré deux sources, au milieu d’un débat continu sur l’équipe de Trump sur la question de savoir si les États-Unis devraient s’impliquer. Les deux sources proches du dossier ont déclaré qu’Israël avait fait part de ses préoccupations aux responsables de l’administration Trump jeudi lors de ce qu’ils ont décrit comme un appel téléphonique tendu.

Alors, ne pouvant pas résister à la pression israélienne, Trump se résigne a frapper l’Iran :

Les forces américaines ont frappé trois sites nucléaires iraniens lors d’une » attaque très réussie », a déclaré samedi le président Donald Trump, ajoutant que le joyau du programme nucléaire de Téhéran, Fordow, avait disparu.

« Ce fut un succès incroyable ce soir », a déclaré Trump à Reuters lors d’un entretien téléphonique. « Ils devraient faire la paix immédiatement ou ils seront à nouveau frappés. »

De son côté, l’Europe a tenté de forcer l’Iran à retourner à la table des négociations. Vaine tentative, à peine reportée par les médias :

Ce vendredi, l’Allemand Johann Wadephul, le Français Jean-Noël Barrot, le Britannique David Lammy et la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas ont discuté pendant plus de trois heures à Genève avec leur homologue iranien Abbas Araghchi. Leur but : convaincre la République islamique de poursuivre la voie diplomatique pour résoudre la délicate question de son programme nucléaire, « sans attendre la fin du conflit » avec Israël.

Mais côté iranien, la position est claire : tant qu’Israël attaquera, Téhéran ne reviendra pas à des négociations nucléaires avec Washington. « L’Iran est prêt à envisager à nouveau la diplomatie une fois que l’agression aura cessé (…) », a déclaré Abbas Araghchi.

D’autant plus que la proposition européenne cherche encore plus à restreindre la souveraineté iranienne :

« L’Iran doit montrer qu’il est prêt à rejoindre la plate-forme de négociations que nous mettons sur la table », a déclaré Macron en marge du Salon aéronautique du Bourget à l’extérieur de la capitale française.

« Il est essentiel de donner la priorité à un retour à des négociations de fond (avec l’Iran) qui incluent le nucléaire pour passer à l’enrichissement zéro (par l’Iran de l’uranium), pour limiter les capacités balistiques iraniennes, et le financement de tous les groupes terroristes qui déstabilisent la région », a déclaré Macron.

Donc en plus de l’arrêt total du nucléaire, Macron demande aussi de désarmer l’Iran. Pour qu’il ne puisse plus répondre aux attaques israéliennes ? Comment Macron peut-il penser que l’Iran pourrait accepter une telle demande ?

***

La semaine dernière nous avons vu que Burns, le directeur de la CIA sous Bush, expliquait que l’Iran ne possédait pas de bombes atomiques, au contraire d’Israël qui en possède une centaine. Cette semaine c’est la directrice de l’Intelligence Community (IC) sous Trump, qui le confirme :

La IC continue d’évaluer que l’Iran ne construit pas d’arme nucléaire et le Guide suprême Khamanei n’a pas autorisé le programme d’armes nucléaires qu’il a suspendu en 2003. La IC surveille de près si Téhéran décide de réautoriser son programme d’armes nucléaires. Au cours de l’année écoulée, nous avons assisté à l’érosion d’un tabou vieux de plusieurs décennies en Iran sur la discussion publique des armes nucléaires, ce qui a probablement enhardi les défenseurs des armes nucléaires au sein de l’appareil décisionnel iranien. Le stock d’uranium enrichi de l’Iran est à son plus haut niveau et est sans précédent pour un État sans armes nucléaires.

Une information confirmée, mais un peu tard, par le dirigeant de l’AIEA :

Dans une interview accordée mardi à Christiane Amanpour de CNN, Grossi a déclaré qu’actuellement, “il y a cette compétition pour savoir qui a tort ou raison sur le temps qui serait nécessaire” pour que l’Iran produise une bombe nucléaire.

« Certainement, ce n’était pas pour demain, peut-être même pour plusieurs années”, a-t-il noté.

Malgré l’inspection des sites nucléaires iraniens pendant plus de deux décennies, l’organisme de surveillance de l’ONU “n’avait… aucune preuve d’un effort systématique pour passer à l’arme nucléaire” de la part de l’Iran, a-t-il déclaré.

Pourtant, la propagande politico-médiatique continue de faire croire que l’Iran en possède, ou est à deux pas d’en posséder, et qu’il est donc une « menace existentielle » pour Israël. Mais alors, pourquoi Israël qui en possède une centaine ne serait pas une « menace existentielle » pour l’Iran ? Les vertus du « deux poids deux mesures » occidental.

La réponse de Trump à l’évaluation de son Intelligence Community montre bien que la « bombe atomique iranienne » n’est qu’une excuse dont il avait besoin pour s’attaquer au pays :

Lorsqu’on lui a dit que Gabbard [la directrice de l’IC] avait témoigné devant le Congrès en mars que la communauté du renseignement américaine continuait de juger que Téhéran ne travaillait pas sur une ogive nucléaire, Trump a répondu : « Je me fiche de ce qu’elle a dit. Moi je pense qu’ils étaient très proches d’en avoir une. »

Le véritable objectif étant de changer le régime en Iran, comme ils l’ont fait en Afghanistan, en Irak, en Lybie et en Syrie, ces trois derniers pays étant dans le collimateur israélien pour leur support à la cause palestinienne :

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a fait une déclaration retentissante, qualifiant l’élimination du Guide suprême iranien Ali Khamenei d’un des principaux objectifs de l’opération militaire israélienne. S’adressant aux journalistes, Katz a comparé Khamenei à Adolf Hitler, affirmant que le dirigeant iranien aurait donné des ordres directs de frapper Israël.

« Ali Khamenei est un Hitler moderne et il ne peut pas continuer à vivre » a déclaré Katz.

Et tout cela ne finira pas avec l’Iran :

Avec le démantèlement presque complet du Hamas à Gaza, la défaite du Hezbollah au Liban, le remplacement du régime d’Assad en Syrie et le ciel iranien sous le contrôle total d’Israël, la carte stratégique du Moyen-Orient est en train d’être réécrite. Les guerres militaires sont gagnées. Bientôt vient la phase suivante : la guerre d’influence.

L’adversaire le plus dangereux d’Israël aujourd’hui n’est pas armé de missiles ou de milices. Il porte un costume, accueille des sommets internationaux, finance des universités d’élite et possède l’une des machines médiatiques les plus puissantes au monde. Cet adversaire est le Qatar.

Et pour bien montrer que ce n’est plus le pragmatisme mais l’idéologie qui prend les commandes de cette guerre :

Le président américain Donald Trump a exclu le secrétaire à la Défense Pete Hegseth et le directeur du Renseignement national Tulsi Gabbard des discussions de haut niveau sur le conflit iran-Israël en cours, ont rapporté NBC News et le Washington Post, citant de hauts responsables de l’administration.

La mise à l’écart de Gabbard, selon NBC, proviendrait de sa réaction publique et interne contre le récit officiel américain et israélien selon lequel Téhéran est sur le point d’acquérir des armes nucléaires.

Hegseth a également été écarté des discussions opérationnelles, le Washington Post rapportant que deux généraux quatre étoiles supervisant le déploiement de moyens militaires américains supplémentaires au Moyen-Orient ont pris les devants.

Trump s’appuierait maintenant sur un groupe consultatif de « niveau Un » plus petit et plus expérimenté comprenant le Vice-président JD Vance, le Secrétaire d’État Marco Rubio, le directeur de la CIA John Ratcliffe et le Vice-Président des Chefs d’État-Major, le général Dan Caine qui serait maintenant en train de façonner la politique américaine sur l’Iran, plutôt que la direction traditionnelle de la défense civile et du renseignement.

Que des personnalités d’idéologie sioniste. On se rappelle que c’est Rubio qui, le premier, a fait dérailler les négociations en cours avec l’Iran en voulant ajouter une clause interdisant toute activité nucléaire à l’Iran, même civile.

Les prochaines semaines vont être très chaudes.

L’équipe Trump pense encore pouvoir négocier un accord entre les deux pays :

Keith Kellogg, l’envoyé spécial du président américain Donald Trump, a déclaré que la paix dans le conflit ukrainien était à portée de main. Il a suggéré d’explorer comment les termes définis par Kiev et Moscou pourraient s’aligner dans un accord final pour mettre fin aux combats.

« Nous les avons mis ensemble [la proposition ukrainienne et russe]. Et nous avons dit, OK. Comment pouvez-vous fusionner ces deux documents pour arriver à un état final ? » a-t-il déclaré lors d’un forum organisé par le German Marshall Fund à Bruxelles jeudi. Selon Kellogg, ils se sentent maintenant assez à l’aise avec l’orientation des discussions.

 “Nous savons à quoi ressemble, pourrait ressembler, devrait ressembler un état final”, a-t-il déclaré, ajoutant : “si nous pouvions en arriver là, nous pensons que c’est gagnable. Et c’est là que vous voulez vraiment arriver.”

Interrogé sur ce que pourrait impliquer spécifiquement “l’état final », Kellogg a évoqué l’idée d’un cessez-le-feu global. Il a précisé qu’un tel accord s’appliquerait aux positions occupées sur le terrain – essentiellement, là où les forces étaient physiquement situées à ce moment-là.

Alors Kellog n’a toujours pas compris que la Russie ne veut pas d’un cessez-le-feu avec une situation bloquée sur la ligne de front car, pour elle, ce n’est que faire reculer un problème qui ressurgira dès que l’Ukraine se sera réarmée. Il n’a pas compris ou fait exprès de ne pas comprendre pour pouvoir ensuite publiquement accuser la Russie de ne pas vouloir signer d’accord de paix ?

La militarisation de l’OTAN n’a pas l’air d’affoler Poutine :

Le président russe Vladimir Poutine a affirmé jeudi 19 juin que le réarmement de l’Otan n’était pas une « menace » pour la Russie, car son pays a, selon lui, les « capacités de défense » nécessaires pour y faire face.

Une augmentation des dépenses de l’Otan créerait des défis « spécifiques » pour la Russie, a admis Vladimir Poutine, jugeant toutefois que cette hausse des dépenses n’avait « aucun sens » pour les membres de l’Otan eux-mêmes. « Nous contrerons toutes les menaces qui se dresseront. Cela ne fait aucun doute », a-t-il ajouté.

Et la « neutralisation » de l’Ukraine continue lentement :

Interrogé sur les objectifs de Moscou en Ukraine, Poutine a déclaré que l’armée russe s’apprêtait à étendre une zone tampon dans la région ukrainienne de Soumy à la suite d’une incursion ukrainienne l’année dernière dans la région voisine de Koursk en Russie.

” Nous devons créer une zone de sécurité le long de la frontière », a déclaré Poutine, ajoutant que les troupes russes se sont forgées à environ 10 kilomètres (environ 6 miles) de profondeur dans la région de Sumy et s’approchent de sa capitale du même nom, une ville d’environ 270 000 habitants.

“Ils créent une menace pour nous, bombardant constamment les zones le long de la frontière”, a-t-il ajouté. « Nous n’avons pas pour objectif de capturer Sumy, mais je ne l’exclus pas en principe.”

Un des autres objectifs de l’attaque contre l’Iran est aussi de détourner l’attention de l’éradication de Gaza :

Les habitants de Gaza disent que Tsahal a intensifié ses attaques dans la Bande de Gaza depuis qu’Israël a lancé la Guerre contre l’Iran

Les Gazaouis ont parlé à Haaretz d’une forte escalade des attaques à la suite de la frappe israélienne contre l’Iran, un témoin oculaire rapportant des tirs nourris, et même des tirs de drones, sur des civils s’approchant des points de distribution de l’aide.

La méthode terroriste continue :

Des chars israéliens ont tiré sur une foule essayant d’obtenir de l’aide à partir de camions à Gaza mardi, tuant au moins 59 personnes, selon des médecins, dans l’un des incidents les plus sanglants à ce jour montrant une violence croissante contre les habitants désespérés luttant pour se nourrir.

L’effondrement des systèmes d’approvisionnement en eau à Gaza menace le territoire d’une sécheresse dévastatrice ainsi que de la faim, a averti l’Unicef, alors que des médecins ont rapporté qu’Israël avait tué plus de Palestiniens désespérés en quête d’aide.

Vendredi, au moins 24 personnes en attente d’aide ont été tuées par des tirs israéliens dans le centre de Gaza, selon les autorités sanitaires locales, en plus d’autres décès dus à des frappes aériennes.

Marwan Abu Nasser, le directeur de l’hôpital al-Awda, dans la ville de Nuseirat, a déclaré que son personnel s’était occupé de 21 blessés et de 24 morts.

« Les blessures étaient extrêmement graves, la plupart au thorax et à la tête. Il y avait des femmes, des enfants et des jeunes parmi les blessés parce que les personnes qui sont allées recevoir de l’aide came venaient de tous les horizons”, a déclaré Abou Nasser.

L’Europe hésite toujours quant à l’attitude à adopter face au carnage israélien :

Le service diplomatique de l’Union européenne a déclaré vendredi qu’il y avait des indications qu’Israël avait violé ses obligations en matière de droits de l’homme aux termes d’un pacte régissant ses liens avec le bloc, selon un document consulté par Reuters.

« Les restrictions continues d’Israël à la fourniture de nourriture, de médicaments, de matériel médical et d’autres fournitures vitales affectent l’ensemble de la population de Gaza présente sur le territoire affecté », indique le document.

En vertu de l’Accord d’association UE-Israël, entré en vigueur en 2000, l’UE et Israël ont convenu que leurs relations « seront fondées sur le respect des droits de l’homme et des principes démocratiques ».

Une nouvelle « victoire » pour Trump dans cette guerre, même si personne ne sait ce qu’il a gagné :

Le président américain Donald Trump et le Premier ministre britannique Keir Starmer ont déclaré lundi qu’ils avaient finalisé un accord commercial conclu entre les deux alliés le mois dernier.

« Nous l’avons signé et c’est fait », a-t-il déclaré. Starmer a déclaré que la proclamation mettrait en œuvre les accords conclus sur les tarifs automobiles et l’aérospatiale, sans fournir de détails.

Quelques petits détails sont apparus ensuite :

L’accord, annoncé par Trump et le Premier ministre britannique Keir Starmer en marge du sommet du G7 au Canada, a réaffirmé les quotas et les taux tarifaires sur les automobiles britanniques et éliminé les droits de douane sur le secteur aérospatial britannique, mais la question de l’acier et de l’aluminium reste en suspens.

Par contre, un « échec » au Japon :

Le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba et le président américain Donald Trump ne sont pas parvenus à un accord tarifaire, a rapporté mardi Fuji TV.

Echec qui a des répercussions sur la relation USA/Japon :

Le Japon a annulé une réunion régulière de haut niveau avec son principal allié, les États-Unis, après que l’administration Trump lui a demandé de dépenser plus pour la défense, a rapporté vendredi le Financial Times.

Le secrétaire d’État Marco Rubio et le secrétaire à la Défense Pete Hegseth devaient rencontrer le ministre des Affaires étrangères Takeshi Iwaya et le ministre de la Défense Gen Nakatani à Washington le 1er juillet pour les pourparlers annuels sur la sécurité 2+2.

Mais Tokyo a annulé la réunion après que les États-Unis ont demandé au Japon de porter les dépenses de défense à 3,5% du produit intérieur brut, soit plus qu’une demande antérieure de 3%, a indiqué le journal, citant des sources anonymes proches du dossier.

Le journal japonais Nikkei a rapporté samedi que le gouvernement du président Donald Trump exigeait que ses alliés asiatiques, dont le Japon, consacrent 5% du PIB à la défense.

Avec la guerre en cours au Proche-Orient qui risque de monopoliser toute l’attention du gouvernement Trump, il devient de plus en plus visible que la guerre commerciale de Trump n’est pas en train de Make America Great Again mais plutôt d’accoucher d’une souris morte.

Attaque djihadiste au Niger :

Plusieurs centaines d’hommes armés, dont beaucoup à moto, ont attaqué une base de l’armée nigérienne près de la frontière avec le Mali, faisant au moins 34 morts et 14 blessés parmi les soldats, a annoncé le ministère de la Défense.

L’État islamique a revendiqué la responsabilité de l’attaque contre la base militaire dans un communiqué publié vendredi sur sa chaîne Telegram.

Le jour même où le gouvernement nigérien annonçait que :

Après plusieurs mois de crise, la junte militaire au pouvoir au Niger a annoncé jeudi 19 juin la nationalisation de la Somaïr, filiale du géant français de l’uranium Orano qui en avait perdu le contrôle opérationnel depuis déjà plusieurs mois. Le dossier était devenu un symbole des tensions entre Paris et Niamey depuis le coup d’État contre le président Mohamed Bazoum, en juillet 2023.

Jeudi, les autorités nigériennes ont donc franchi une nouvelle étape. Selon la RTN, l’État du Niger a décidé de nationaliser la Somaïr « face au comportement irresponsable, illégal et déloyal d’Orano, société détenue par l’État français, un État ouvertement hostile au Niger ». « Par cette nationalisation, les actions et le patrimoine de la Somaïr sont intégralement transférés en toute propriété à l’État du Niger », a ajouté la télévision nationale avant de préciser que les détenteurs d’actions bénéficieraient d’une « indemnité » de compensation.

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