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La première phase de l’emprise vivante inaugurée

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ENVIRONNEMENT. C’est sous le chant des oiseaux que le Conseil régional de l’environnement du Centre-du-Québec (CRECQ) a inauguré la première phase de l’emprise vivante, située entre les boulevards Mercure et Allard, le 26 juin.

Piloté conjointement par Hydro-Québec et les Conseils régionaux en environnement, ce projet vise à créer des corridors de biodiversité et favoriser la création d’habitats pour les oiseaux champêtres sous les infrastructures de transport électrique de la Société d’État. On retrouve dans cette première phase un sentier multifonction ainsi que plusieurs panneaux d’interprétation.

La première phase de l’emprise vivante longe la rue de Laval. (Photo : Ghyslain Bergeron)

«On ne le voit pas, mais ce projet comporte des défis incroyables, souligne Andréanne Blais, directrice du CRECQ. Étant sous une emprise d’Hydro-Québec, il y a beaucoup de contraintes et de logistique à respecter. Il y a aussi le défi de l’acceptation sociale. Il faut encore faire les changements de comportement et de visions chez certains.»

Déjà, différents oiseaux, dont des hirondelles, des pollinisateurs et des papillons qui ne se retrouvaient pas à cet endroit ont adopté les nouveaux aménagements. Les gens ont aussi commencé à se réapproprier le site.

Après avoir planté de nombreux végétaux l’été dernier, l’organisation était prête à présenter le résultat de la première section accessible aux citoyens. La fierté était palpable tant au sein de l’organisation que des partenaires du projet. On croit même que cela pourrait marquer un tournant dans la conception des emprises linéaires des installations électriques.

«Ce projet est quelque chose de réellement novateur, indique Claude Lefebvre, président du CRECQ. Habituellement, les gens ne se tiennent pas dans les emprises linéaires. Ici, on a réussi à faire quelque chose de super beau. L’endroit attire les pollinisateurs grâce à sa variété de fleurs. C’est une première qui a tellement bien réussi que ça offre une vitrine extraordinaire qui donne envie pour la suite.»

«J’ai une fierté de voir autant de gens collaborer ensemble pour changer le monde, ajoute la mairesse Stéphanie Lacoste. Les changements climatiques peuvent être quelque chose d’assez épeurant. Il faut être en mesure de faire des petits pas pour se redonner espoir. C’est l’espoir qui donne envie d’agir. Et c’est avec de petits pas qu’on fait des marathons. C’est avec ce genre de projet que Drummondville peut inspirer les gens d’ailleurs.»

Partenaire du projet, Paul Gagné, directeur de la Caisse Desjardins de Drummondville, estime également que l’emprise vivante peut avoir un grand impact. Selon le directeur, cela vient créer quelque chose de concret qui incitera un plus grand nombre à agir dans la lutte aux changements climatiques.

«Comme le disait Mme Lacoste, chaque petit pas va devenir de grands pas. Au-delà de ça, l’idée est de s’informer et de se stimuler par rapport à cet enjeu. Les petits gestes qu’on pose peuvent faire une différence. Aujourd’hui, on inaugure quelque chose qui lance un message qu’on peut travailler sur ce qu’on maîtrise et on fera évoluer les affaires correctement», dit M. Gagné.

Prochaines phases

L’emprise vivante n’est pas pour autant complète malgré cette inauguration, souligne le CRECQ. Deux autres phases se développent simultanément afin d’achever ce projet. À terme, c’est une distance totale d’un kilomètre de sentier qui reliera le Boisé-de-la-Marconi à la rivière Saint-François.

Andréanne Blais, directrice générale du CRECQ. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Chacune d’entre elles, soit en ordre les prairies urbaines, la clairière humide et la rivière, possédera ses caractéristiques distinctives. La seconde permettra la restauration d’un milieu humide centré autour du ruisseau Cacouna qui sera surplombé d’une passerelle. La troisième se retrouvera surtout derrière le Havre d’Élizabeth. Pour celle-ci, on mettra à contribution les usagers de l’endroit afin de savoir quels types de végétaux ils souhaitent voir derrière l’établissement.

«On est en processus de demande de subventions et d’autorisation pour la restauration du milieu humide. Derrière le Havre d’Élizabeth, on souhaite que les gens qui le fréquentent puissent habiter le milieu. On aménage aussi une classe verte pour l’école Saint-Étienne. On a planté du thym qui fera un beau tapis sur lequel les enseignants pourront donner leurs cours», mentionne Mme Blais.

De premiers aménagements pour ces phases devraient se réaliser avant la fin de l’été, prévoit le CRECQ. Cependant, les travaux sur le milieu humide devront probablement attendre à l’an prochain au plus tôt.

Par ailleurs, Andréanne Blais et le biologiste de WWF Canada, Steve Hamel, doivent se rendre au Congrès mondial sur la biodiversité aux Émirats arabes unis en octobre prochain afin d’y faire connaître le projet des emprises vivantes.

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