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Europe 1 16h41 . le 9 juillet 2025 . 1 min

Le niveau de mortalité en France en 2023 a été "historiquement bas", selon Santé publique France. Quentin Top / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP / © Quentin Top / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Dans une étude publiée le 8 juillet dernier, l'agence de santé publique a analysé les causes médicales de décès en France en 2023. Cette baisse du nombre de morts est principalement due à la baisse des cas mortels de Covid-19.
Une baisse attendue mais moindre qu'espérée. C'est la conclusion du nouveau rapport publié par Santé publique France ce mardi 8 juillet. En effet, parmi la population qui réside en France, 637.082 personnes sont décédées en 2023 sur le territoire, soit 36.000 décès de moins qu’en 2022. Une diminution des décès qui s'explique majoritairement par la baisse de mortalité liée au Covid-19, apprend-on dans l'étude de l'agence de santé publique.
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"Ce niveau de mortalité, historiquement bas en 2023, est observé dans la grande majorité des pays européens. Pourtant, la mortalité en France reste supérieure à celle que l’on attendait si la tendance baissière observée au cours de la période 2015-2019 s’était prolongée jusqu’en 2023", nuancent cependant les auteurs de l'étude.
Les tumeurs et maladies cardio-neurovasculaires, principales causes de décès
La principale cause de décès restent les tumeurs, chez les hommes comme chez les femmes, qui concentrent à elles seules plus d'un quart des décès (27%), même si la mortalité par tumeur à tendance à baisser, à l'exception des cancers du pancréas. L'étude montre également une légère hausse de la mortalité des cancers du poumon, des bronches et de la trachée chez les femmes.
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Les maladies cardio-neurovasculaires, comme l'infarctus, l'AVC ou l'insuffisance cardiaque, causent quant à elles plus d'un cinquième des décès (21,4%) et restent la deuxième grande cause de mortalité en France, malgré un léger recul par rapport à l’année précédente.
Des disparités territoriales marquées
L'étude pointe également des disparités territoriales : le nombre de décès est plus élevé qu’attendu dans les départements et régions d’outre-mer, et ce si les conditions de mortalité étaient les mêmes que pour la France entière en 2023. C'est le cas à Mayotte notamment (+89 %) et en Guyane (+37%).
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Ces dernières sont plus marquées pour les maladies cardio-neurovasculaires que pour les tumeurs, c'est-à-dire que l'on décède davantage de maladies cardio-neurovasculaires et moins de tumeurs dans les territoires d'outre-mer qu’en France métropolitaine, à l'exception de Mayotte. De fortes disparités régionales et départementales s’observent aussi pour les maladies infectieuses, endocriniennes, respiratoires, et la Covid-19, notent les auteurs du rapport.
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