NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
À Gaza, les distributions alimentaires causent des « massacres à la chaîne », selon les mots de Médecins sans frontières, ciblant la Fondation humanitaire de Gaza (GHF). C’est à elle que la distribution de l’aide alimentaire à Gaza a été confiée, alors que le blocus de l’enclave palestinienne est toujours en cours. Cette fondation privée […]
À Gaza, les distributions alimentaires causent des « massacres à la chaîne », selon les mots de Médecins sans frontières, ciblant la Fondation humanitaire de Gaza (GHF). C’est à elle que la distribution de l’aide alimentaire à Gaza a été confiée, alors que le blocus de l’enclave palestinienne est toujours en cours. Cette fondation privée est contrôlée par deux sociétés militaires privées américaines et a le soutien du régime de Netanyahu. Ses pratiques, à rebours du droit international humanitaire, ont rapidement été dénoncées par l’ONU : exclusion des plus vulnérables, déplacements forcés pour accéder à l’aide humanitaire…
Aujourd’hui, les agences humanitaires, dont l’OCHA et l’UNRWA estiment que 85 % de l’aide reste inaccessible à la majorité des Gazaouis, notamment aux personnes âgées, enfants, blessés ou déplacés. Plus de 500 personnes ont été tuées et près de 4 000 blessées, alors qu’elles se rendaient à ces distributions, selon Médecins sans frontières.
« Les quatre sites de distribution, tous situés dans des zones entièrement contrôlées par les forces israéliennes après que les habitants en ont été déplacés de force, ont la taille d’un terrain de football et sont entourés de postes d’observation, de talus de terre et de barbelés. Leur entrée clôturée ne permet qu’un seul point d’accès », explique Aitor Zabalgogeazkoa, coordinateur des urgences de MSF à Gaza. Comment se passe une telle distribution ? « Les travailleurs de GHF déposent les palettes et les caisses de nourriture et ouvrent les clôtures avant de laisser des milliers de personnes entrer en même temps pour se battre jusqu’au dernier grain de riz », dénonce Aitor Zabalgogeazkoa. Notre brève.
« Ce ne sont pas des distributions d’aide, c’est un piège mortel » – Hani Abu Soud, un habitant de Gaza
Une population en proie à la famine, dont les membres ne savent pas s’ils sortiraient vivants d’une distribution alimentaire. « Si les gens arrivent trop tôt et s’approchent des points de contrôle, ils se font tirer dessus. S’ils arrivent à l’heure, mais qu’il y a trop de monde et qu’ils sautent par-dessus les talus et les barbelés, ils se font tirer dessus ». S’ils arrivent en retard, ils ne devraient pas être là car c’est une « zone évacuée », ils se font tirer dessus. », souligne le coordinateur des urgences de MSF à Gaza. Le sadisme de Netanyahu est diabolique.
Pour aller plus loin : Portrait – Amichai Eliyahu : ce ministre génocidaire de Netanyahu, protégé par l’Occident, qui veut rayer Gaza de la carte
« Beaucoup de gens ont été directement pris pour cible. Ce ne sont pas des distributions d’aide, c’est un piège mortel. Ils allaient nous tuer un par un. Nous avions faim, nous essayions simplement de nourrir nos enfants. Que pouvais-je faire d’autre ? Un sac de lentilles coûte environ 30 à 40 shekels [6 à 10 euros]. Nous n’avons pas cet argent. La mort, c’est tout ce qu’on peut s’acheter. », témoigne Hani Abu Soud, un habitant de Gaza, à Al-Mawasi, auprès de Médecins sans frontières.
En attaquant de manière « préventive » l’Iran, en violation totale du droit internationale, Netanyahu a permis que son génocide à Gaza soit davantage invisibilisé, plus que ce qu’il n’était déjà dans les médias dominants. Pourtant, il le poursuit, toujours avec la complicité des pays occidentaux, dont la France. Les mesures à décréter pour sortir de cette complicité avec Netanyahu sont connues : embargo sur les armes livrées à Tsahal, reconnaissance immédiate de l’État de Palestine et suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël. Les insoumis les défendent depuis de très longs mois. Petit à petit, elles ont été acceptées et reprises par une partie du spectre politique. Quand Macron sortira-t-il la France de cette complicité morbide ?
