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Par Le Figaro avec Reuters
Le 16 septembre 2025 à 23h44
Dès l’âge de 10 ans, les enfants seront formés au pilotage, à l’assemblage et à la programmation de drones au sein de neuf écoles reparties dans tout le pays.
Passer la publicité Passer la publicitéÀ la frontière avec la Russie, le ministère lituanien de la Défense a inauguré la première d’une série de neuf écoles réparties dans tout le pays, où seront enseignés aux enfants dès 10 ans et aux adultes le pilotage, l’assemblage et la programmation de drones. «Il s’agit de développer des capacités de défense militaire, un objectif que la Lituanie prend très au sérieux, en raison de sa proximité avec la Russie et la Biélorussie», a déclaré le vice-ministre de la Défense, Tomas Godliauskas.
Les enfants et les autres élèves apprendront à piloter des drones FPV (vue subjective), quadricoptères et monoplaces, a expliqué l’enseignant Mindaugas Tamosaitis. À l’école de Taurage, à 20 km de l’enclave russe de Kaliningrad, les enfants se sont entraînés à des vols virtuels sur ordinateur. Un garçon du terrain d’entraînement s’entraînait à piloter un mini-drone, sous la supervision des enseignants, et parfois à le faire s’écraser au sol. Les enfants sont enthousiastes, a déclaré leur enseignant auprès de Reuters.
Incursions russes
La Lituanie, membre de l’OTAN, a demandé à l’alliance de renforcer sa défense aérienne lorsque deux drones russes se sont écrasés sur son territoire après avoir traversé la frontière depuis la Biélorussie cet été. L’OTAN a annoncé vendredi dernier son intention de renforcer la défense du flanc oriental de l’Europe, deux jours après que la Pologne a abattu des drones qui avaient violé son espace aérien, dans la première action connue de ce type par un membre de l’alliance occidentale pendant la guerre de la Russie en Ukraine.
Au mois de mai dernier, la Lituanie avait annoncé son intention de dépenser 1,1 milliard d’euros pour renforcer la protection de sa frontière avec la Russie et la Biélorussie, notamment avec des mines antichars. Un effort également consenti par la Lettonie et l’Estonie, deux autres anciennes républiques soviétiques, après l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe.