Il suffit d’écouter Macron depuis quelques mois pour comprendre : il ne veut plus la paix, il veut sa guerre. Une belle, une grande, une qui le placerait sur la scène mondiale, en chef des armées européennes, en stratège visionnaire… Macron veut son moment Churchill, son moment d’Histoire. Peu importe les conséquences.

De président de crise à président de conflits

Depuis qu’il est tombé au plus bas dans les sondages, Macron n’a qu’un cap : se réinventer en chef de guerre. Les hôpitaux ? On verra plus tard. L’inflation ? Pas son problème. La colère sociale ? Négligeable. Ce qui l’obsède désormais, c’est la Russie, l’Ukraine, l’armée européenne, et l’OTAN.

Il parle de “durcissement militaire”, de “menace existentielle”, de “responsabilité historique”… Mais ce ne sont pas des mots de paix. Ce sont des mots de guerre. Et cette guerre, il la fantasme avec notre argent, notre jeunesse, et nos vies en toile de fond.

Une armée européenne sous commandement élyséen

Derrière les discours diplomatiques, ce qu’il prépare, c’est une armée européenne nucléaire, financée par la France, sous couvert d’ »urgence sécuritaire ». L’objectif est clair : masquer son échec intérieur par un virage militaro-médiatique, faire taire les oppositions, et agiter l’ennemi russe comme un épouvantail utile à sa survie politique.

Mais cette fuite en avant est dangereuse. On ne joue pas à la guerre pour redorer son image.

Macron veut entrer dans l’Histoire, pas la réparer

Ce président-là n’apaise rien, ne répare rien, n’écoute rien. Il avance seul, persuadé d’avoir raison contre tous. La guerre, il ne la subit pas : il la souhaite, car elle donne du sens à un pouvoir en perdition.

Alors soyons clairs : nous ne voulons pas mourir pour son storytelling. Ni pour l’Ukraine, ni pour son ego. Ce pays a besoin de justice, de dignité, de paix sociale. Pas d’un président qui rêve de bombes et de drapeaux.