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La guerre d’Iran va-t-elle déboucher sur un conflit nucléaire?

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Légitimement, les gouvernements, comme les opinions publiques, craignent un dérapage du conflit iranien et une montée aux extrêmes entre grandes puissances. Cela pourrait-il déboucher sur un conflit nucléaire? Est-ce d’ailleurs le seul danger ? On connaît la célèbre prédiction du journaliste américain Seymour Hersh dans son livre sur « L’Option Samson »: il existerait un risque qu’Israël, en position de difficulté, ou de pat stratégique, utilise son arme nucléaire. Que faut-il penser de tout cela? Aujourd’hui, il semble que la négociation prenne le dessus. Mais le même Seymour Hersh annonce des frappes américaines pour cette fin de semaine ! Ce qui ferait énormément augmenter le risque de conflit nucléaire. Point de situation.

Les opinions publiques à travers le monde, les gouvernements aussi sont légitimement inquiets. La situation est insaisissable. Hier, le journaliste américain Hal Turner, toujours bien informé, expliquait son état d’esprit:

J’ai ce sentiment inquiétant de terreur et de catastrophe imminente, et je ne peux l’associer à rien d’autre qu’à ce qui se passe dans cette guerre. C’est comme un poids, une présence, une force invisible qui me dit que quelque chose de très grave va arriver. J’espère que je me trompe, mais cela dure depuis des heures maintenant. C’est oppressant, inéluctable, implacable et surréaliste.

Est-ce que Hal Turner se laisse emporter par ses émotions ? Il a d’ailleurs hier rapporté une information que je n’ai pas réussi à corroborer par une recherche approfondie. Il parlait, hier en début d’après-midi, d’une bombe anti-bunker lâchée par Israël sur une centrale nucléaire civile iranienne….

Les rumeurs s’emballent-elles? Avant-hier soir, la rumeur a couru, nous nous en étions fait l’écho sur le fil « Rester Libre », de l’assassinat de l’ancien président iranien Ahmadinejad, information ensuite démentie.

Le risque d’escalade nucléaire mondiale

Le premier risque évident, c’est celui d’une montée aux extrêmes entre les Etats-Unis, d’un côté, la Chine et la Russie de l’autre. Les grandes puissances alliées respectives d’Israël et l’Iran peuvent-elles déclencher une guerre nucléaire?

Au temps de la Guerre froide, les relations étaient plus codifiées entre les protagonistes. Cela n’a pas empêché les tensions très dangereuses de la crise des missiles de Cuba ni du début de l’ère Reagan. Alors, aujourd’hui, après trois décennies d’unilatéralisme américain, dans une situation où Chine et Russie affirment de plus en plus leur puissance?

Et puis, il s’agit de la poudrière du Proche-Orient.

Y a-t-il un risque qu’Israël déclenche « L’Option Samson »?

On se rappelle le célèbre ouvrage du journaliste américain Seymour Hersh, L’Option Samson (1991). Ce livre décrivait un état d’esprit déjà ancien en Israël, et qui n’a pas cessé d’exister jusqu’à aujourd’hui. Il est par exemple bien condensé par l’historien militaire Martin Van Creveld au moment de la Seconde Intifada:

Nous possédons plusieurs centaines d’ogives nucléaires et de missiles et pouvons les lancer dans toutes les directions, peut-être même sur Rome. La plupart des capitales européennes sont des cibles pour notre armée de l’air. Permettez-moi de citer le général Moshe Dayan : « Israël doit être comme un chien enragé, trop dangereux pour qu’on s’en préoccupe. » Je considère que la situation est désespérée à ce stade. Nous devons essayer d’empêcher que les choses en arrivent là, si possible. Nos forces armées ne sont toutefois pas les trentièmes plus puissantes au monde, mais plutôt les deuxièmes ou troisièmes. Nous avons la capacité de détruire le monde avec nous. Et je peux vous assurer que cela arrivera avant qu’Israël ne disparaisse.

Si un expert israélien des questions militaires pouvait s’exprimer ainsi au moment de la Seconde Intifada, que penser de la situation actuelle où l’Iran cause des destructions importantes en Israël?

Le très sérieux Elijah Magnier racontait ce matin comment l’Iran vient de viser – et toucher – le centre névralgique de la cyberguerre israélienne.

This is what Iran hit with 300 kg of explosive missile this morning: a highly sensitive target.

Aviv (“Av‑Kam”) Research Centre – Israel’s Hidden Technological Hub: 700 personnel

The Aviv or Av‑Kam Research Centre, situated in the Negev Desert near the Dimona nuclear complex,… pic.twitter.com/HidJLdPAaY

— Elijah J. Magnier 🇪🇺 (@ejmalrai) June 20, 2025

N’y a-t-il pas de quoi déclencher l’Option Samson? J’en ai parlé ce matin à notre ami Alexandre N., expert militaire que nos lecteurs connaissent bien et qui m’a donné trois éléments intéressants:

(1) Les Américains n’ont pas de double clé pour contrôler l’arme atomique israélienne. C’est inquiétant.

(2) Les Israéliens n’ont pas les missiles appropriés à l’envoi de charges nucléaires. Une telle opération se ferait par avion; et elle est plus risquée car, contrairement au récit officiel, les Israéliens n’ont pas, actuellement, la maîtrise du ciel iranien.

(3) Non seulement les Iraniens frappent systématiquement des centres de commandement israéliens mais ils ont pris en compte le risque de ‘l’Option Samson ». Ils partent du principe que l’immensité de leur territoire et la faiblesse israélienne en vecteurs appropriés en limitent la faisabilité ou l’impact éventuel.

Bien entendu, on peut imaginer qu’Israël veuille monter une telle opération avec un soutien américain. Mais cela nous renvoie au sujet que je traiterai cet après-midi: la guerre que se mènent la CIA et le Pentagone pour influencer la Guerre d’Iran. Nous avons toutes les raisons de penser que le Département de la Défense américain refuserait d’appuyer une telle opération.

Dans tous les cas, cela nous ramène au risque que nous désignions au départ: celui d’un emballement nucléaire entre grandes puissances.

Que faut-il penser des informations de Seymour Hersh sur des frappes américaines cette fin de semaine?

De façon intéressante, hier Seymour Hersh a évoqué les perspectives de frappes américaines, qui seraient prévues pour cette fin de semaine. Je crois qu’il faut lire attentivement ce texte car (1) il résume l’état d’esprit dominant dans la partie du Cartel de Washington naguère démocrate et qui s’est ralliée à Trump; (2) Il me semble que le texte a une intention cachée.

Ce rapport présente les scénarios les plus probables en Iran, dès ce week-end, selon des sources israéliennes et américaines fiables sur lesquelles je m’appuie depuis des décennies. Il prévoit d’importants bombardements américains. J’ai vérifié ces informations auprès d’un haut fonctionnaire américain de longue date à Washington, qui m’a assuré que tout serait « sous contrôle » si le guide suprême iranien Ali Khamenei « quittait le pouvoir ». On ignore toutefois comment cela pourrait se produire, à moins d’un assassinat. On a beaucoup parlé de la puissance de feu américaine et des cibles à l’intérieur de l’Iran, mais, pour autant que je sache, peu de réflexions concrètes ont été menées sur la manière de destituer un chef religieux vénéré qui bénéficie d’un immense soutien populaire. (…)

J’ai appris que la Maison Blanche avait donné son feu vert à une campagne de bombardements intensifs en Iran, mais les cibles ultimes, les centrifugeuses enfouies à au moins 80 mètres sous terre à Fordow, ne seront pas frappées avant le week-end, à l’heure où j’écris ces lignes. Ce report est dû à l’insistance de Trump, qui souhaite que le choc du bombardement soit atténué autant que possible par l’ouverture de la Bourse de Wall Street lundi. (Trump a contesté ce matin sur les réseaux sociaux un article du Wall Street Journal affirmant qu’il avait décidé d’attaquer l’Iran, écrivant qu’il n’avait pas encore décidé de la voie à suivre).

Fordow abrite la majorité des centrifugeuses les plus avancées d’Iran qui, selon les derniers rapports de l’Agence internationale de l’énergie atomique, dont l’Iran est signataire, ont produit 900 livres d’uranium enrichi à 60 %, à deux doigts du niveau requis pour la fabrication d’armes nucléaires. (…)

Il est possible que les bombardements massifs israéliens et américains plongent l’Iran dans un état de faillite permanente, comme cela s’est produit après l’intervention occidentale en Libye en 2011. Cette révolte a abouti au meurtre brutal de Mouammar Kadhafi, qui avait maintenu sous contrôle les tribus disparates du pays. L’avenir de la Syrie, de l’Irak et du Liban, toutes victimes d’attaques extérieures répétées, est loin d’être réglé.

Donald Trump veut clairement une victoire internationale qu’il pourra mettre en avant. Pour y parvenir, lui et Netanyahu entraînent l’Amérique dans une voie inédite.

Si tel était le scénario, on irait tout droit à un conflit majeur, éventuellement nucléaire, entre USA, Russie et Chine.

Deux choses sont néanmoins étonnantes dans le compte-rendu de Hersh:

+ si c’est vraiment le plan, comment se fait-il qu’il soit ainsi porté sur la place publique?

+ Je n’ai pas cité l’intégralité mais, tout au long du texte, Hersh s’étonne du vague d’un certain nombre d’aspects de la planification.

Ce sera mon sujet de cet après-midi. Nous allons découvrir la guerre interne que se mènent la CIA et le Pentagone concernant l’opération contre l’Iran.

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