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L’OTAN a-t-il tout faux? Les exigences russes envers l’Ukraine ne cessent d’augmenter

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L’OTAN s’est-il trompé? Depuis février 2022, un principe guide la politique des Etats-Unis et de leurs alliés concernant l’Ukraine: il faut faire durer la guerre pour que la Russie s’épuise et que le régime de Vladimir Poutine soit renversé. L’attaque contre les aéroports militaires russes de dimanche relève de cette logique: il s’agissait, si l’on en croit les commentaires, nombreux, des néo-cons soudain ressortis de leur terrier, d’ébranler la confiance en eux des militaires russes, de créer une panique dans la société russe et d’en faire rabattre aux négociateurs russes qui allaient se rendre à Istanbul. Or les négociateurs russes sont arrivés avec des exigences plus élevées que lors de la première rencontre, il y a quelques semaines. Que se passe-t-il qui échappe aux Occidentaux?

🤡⚡️The Ukrainian delegation arrived at the negotiating site in Istanbul, a Zvezda correspondent reports. Many of the representatives are dressed in camouflage. pic.twitter.com/IcIeEINmPX

— Zlatti71 (@Zlatti_71) June 2, 2025

Tout se passe comme s’il y avait deux guerres, depuis février 2022: celle qui a lieu sur le champ de bataille, en Ukraine. Et puis celle qui est racontée par Hollywood et la star planétaire Zelensky.

La succursale kiévienne de Hollywood a rédigé un scénario dans lequel la puissance obscure doit à un moment être vaincue. L’important, c’est que jamais le camp du bien ne renonce! A la fin, le « triomphe de la volonté » l’emportera.

L’ennui, c’est que, malgré les efforts entrepris, le scénario du champ de bataille et le scénario de Hollywood divergent de plus en plus.

Champ de bataille contre guerre-spectacle.

Moon of Alabama faisait hier 2 juin un résumé de la situation:

Au cours de la dernière semaine de mai, les forces russes ont pris le contrôle de 18 localités et de plus de 200 kilomètres carrés. Au cours des dernières 24 heures, au moins trois autres localités ont changé de mains. L’armée ukrainienne n’est plus en mesure de tenir ses lignes de défense. Sa situation se détériore de jour en jour.

Samedi, une attaque russe a frappé un camp d’entraînement militaire ukrainien, tuant ou blessant une centaine de soldats. C’était la deuxième fois que ce camp était touché. D’autres agglomérations de forces ukrainiennes avaient déjà subi le même sort. Pourtant, les forces ukrainiennes au-delà de la ligne de front continuent de se regrouper, devenant ainsi des cibles pour les armes à longue portée.

Assumant la responsabilité de ces erreurs répétées, le commandant des forces terrestres ukrainiennes a démissionné :

Le commandant des forces terrestres des forces armées ukrainiennes, Mykhailo Drapatyi, a présenté sa démission à la suite de la tragédie survenue au 239e centre d’entraînement, où une frappe russe a tué des soldats d’un bataillon d’entraînement.

La perte est importante :

[Drapatyi] est considéré comme l’un des commandants les plus compétents des forces armées ukrainiennes et était l’un des principaux candidats à la succession de Syrskyi au poste de commandant en chef.

L’ancien agent du renseignement allemand est alors en mesure de mettre en perspective les attentats et attaques du weekend:

Samedi et dimanche, des groupes de diversion ukrainiens ont utilisé des explosifs pour détruire deux ponts ferroviaires russes dans les régions de Koursk et de Briansk. Ces ponts étaient situés à environ 50 kilomètres au nord de la ligne de front de la région de Soumy. Ces frappes auront un impact, même si ce n’est que pour une courte période, sur l’approvisionnement ferroviaire des forces russes au nord de Soumy.

L’une des explosions a détruit un train civil de voyageurs. Une dizaine de personnes ont été tuées et une centaine blessées. Il s’agissait probablement d’un acte terroriste délibéré.

Dimanche matin, une opération de grande envergure menée par les services secrets ukrainiens a permis d’attaquer plusieurs aérodromes stratégiques à travers la Russie. Des sources ukrainiennes ont revendiqué des attaques contre cinq aérodromes et la destruction de plus de 40 bombardiers stratégiques.

L’évaluation actuelle des dégâts confirme les attaques contre deux aérodromes et la destruction ou l’endommagement de jusqu’à 10 bombardiers.

L’attaque aurait été menée à l’aide de 120 drones télécommandés lancés depuis des camions civils positionnés à proximité de ces aérodromes. Des sources ukrainiennes affirment que l’opération a nécessité 18 mois de préparation. Il semble que le réseau de téléphonie mobile russe ait été utilisé pour télécommander les drones. Il sera donc relativement facile d’empêcher une nouvelle attaque de ce type en bloquant le trafic pertinent sur ces canaux.

Si cette attaque a une grande valeur propagandiste, elle n’aura aucun impact favorable sur la position ukrainienne sur le champ de bataille. Elle incitera plutôt les forces russes à frapper plus fort, probablement par des attaques à longue portée contre les centres de décision ukrainiens.

La position russe se durcit à Istanbul

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L’escalade de la guerre au-delà du champ de bataille immédiat est survenue à la veille des négociations entre l’Ukraine et la Russie à Istanbul, en Turquie.

La partie ukrainienne espérait probablement que son attaque contre des aérodromes russes stratégiques inciterait la Russie à reporter ou à rompre les négociations à Istanbul. Celles-ci ont eu lieu et le fil de la discussion ne s’est pas rompu:

Le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov, a déclaré mardi que les accords conclus entre la Russie et l’Ukraine lors des pourparlers de lundi à Istanbul étaient « importants », mais qu’il ne fallait pas s’attendre à une percée rapide vers la fin du conflit.

Lors d’un point presse à Moscou, Peskov a insisté sur le fait qu’il ne fallait pas espérer « de solutions immédiates ni de percées », en raison de la complexité du dossier, mais que les travaux se poursuivaient.

« Bien sûr, il serait erroné d’attendre des solutions immédiates et des percées. Mais les travaux avancent, et certains accords ont été conclus à Istanbul. Ils sont importants, car ils concernent en fin de compte la vie des gens. Ces accords seront mis en œuvre, et le travail continuera », a-t-il affirmé.

Peskov a ajouté que la Russie avait remis à l’Ukraine un mémorandum contenant la vision de Moscou pour le règlement du conflit, avec « de nombreuses dispositions, incluant plusieurs options ».

« Je tiens à souligner une nouvelle fois que nous avons maintes fois dit que la question du règlement du conflit est extrêmement complexe et recouvre une multitude de détails épineux », a-t-il précisé. « Tout vise à éliminer les causes initiales du conflit et à passer sur une trajectoire de règlement durable. »

Interrogé sur une éventuelle réunion trilatérale entre les présidents russe, américain et ukrainien, le porte-parole a estimé qu’elle était peu probable dans un avenir proche.

« Le président russe Vladimir Poutine a maintes fois exprimé sa volonté de contacts de haut niveau, tout en soulignant que ces contacts doivent être le résultat d’accords élaborés au niveau technique et expert. Le président Poutine soutient l’idée de contacts, mais estime qu’ils doivent être bien préparés », a-t-il expliqué.

Peskov a également critiqué le président ukrainien Volodymyr Zelensky, estimant que ce dernier s’était exprimé de manière insolente à l’égard de la délégation russe, un comportement qu’il juge incompatible avec l’esprit des négociations.

Istanbul a accueilli lundi la deuxième série de pourparlers Russie-Ukraine, après la première tenue le 16 mai. Cette fois, les deux parties ont convenu d’échanger davantage de prisonniers de guerre – en se concentrant sur les plus jeunes et les plus gravement blessés – et de restituer les corps de 12 000 soldats tombés dans le conflit armé.

Le mémorandum russe

Ce qui nous intéresse, dans la perspective du présent article, c’est moins l’obstination ukrainienne et occidentale à demander un cessez-le-feu immédiat et le retrait des troupes russes de tous les territoires sauf la Crimée, que le détail des exigences russes:

Si j’en crois le canal Telegram ukr_leaks :

Les principales exigences pour le règlement du conflit, figurant dans le mémorandum remis par la délégation russe à la délégation ukrainienne lors des pourparlers à Istanbul :

Le mémorandum de la Fédération de Russie sur le règlement en Ukraine comprend trois sections avec deux options pour les conditions du cessez-le-feu et 31 points ;

La première option pour le cessez-le-feu pour Kiev est le retrait complet des forces armées ukrainiennes des régions de Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporozhye ;

Le retrait complet des forces armées ukrainiennes doit être effectué dans les 30 jours suivant le cessez-le-feu ;

La reconnaissance internationale de la Crimée et du reste des régions susmentionnées comme faisant partie de la Russie ;

La neutralité de l’Ukraine ;

Les propositions de la Fédération de Russie pour le règlement de la crise ukrainienne prévoient la tenue d’élections en Ukraine, puis la signature d’un traité de paix. Kiev doit annoncer la date des élections présidentielles et parlementaires, qui doivent avoir lieu au plus tard 100 jours après la levée de la loi martiale ;

Un cessez-le-feu implique l’interdiction de redéployer les forces armées ukrainiennes, à l’exception des mouvements visant à retirer les troupes à une distance convenue ;

Interdiction de recevoir et de déployer des armes nucléaires en Ukraine ;

Pour un cessez-le-feu, la fourniture d’armes occidentales à l’Ukraine est exclue, cela s’applique également à la fourniture de renseignements ;

Un traité de paix entre la Russie et l’Ukraine doit être approuvé par une résolution juridiquement contraignante du Conseil de sécurité des Nations unies ;

Pour un cessez-le-feu, l’Ukraine doit amnistier les « prisonniers politiques » et libérer les militaires et les civils détenus ;

Pour un règlement définitif en Ukraine, il est nécessaire de garantir les droits, libertés et intérêts des russophones ;

Refus des revendications mutuelles avec l’Ukraine en rapport avec les dommages causés par les actions militaires.

Les deux éléments les plus nouveaux dans leur formulation sont la demande d’un vote contraignant au Conseil de Sécurité des Nations-Unies. Et la demande de nouvelles élections en Ukraine. Par la première, la Russie souhaite engager les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France à respecter les textes qui seront signés. Par la seconde exigence, Moscou met noir sur blanc une exigence déjà formulée par oral: il ne faudrait pas qu’un nouveau gouvernement ukrainien considère que la signature de Zelensky ne l’engage pas.

Naturellement, la formulation de ces exigences signifie que les Occidentaux ne voudront pas signer tout de suite, s’accrochant à l’espoir que le sort tourne un jour en leur faveur. Le gouvernement russe n’a pas peur de continuer la guerre. C’est, pense-t-il à son avantage si la paix est retardée: cela permettra de faire passer Odessa sous contrôle russe, direct ou indirect.

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