NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Par Moon of Alabama – Le 13 juin 2025
Les cibles principales de l’attaque israélienne contre l’Iran ne semblent pas avoir été les installations de recherche et de production nucléaires. Les personnes occupant les postes les plus élevés des forces militaires iraniennes, les meilleurs scientifiques du programme nucléaire iranien et des dirigeants politiques semblent avoir été le principal objectif.
Deux douzaines d’officiers de haut rang, dont le chef d’État-major général des Forces armées iraniennes, le général Mohammad Bagheri, et le commandant de la Force aérospatiale du CGRI, Amir-Ali Hajizadeh, ont été tués dans des attaques ciblées. Plusieurs éminents scientifiques ont été tués pendant la nuit lorsqu’Israël a bombardé les bâtiments civils dans lesquels ils vivaient.
Les principales installations d’enrichissement nucléaire de l’Iran sont enfouies sous terre près de Natanz et de Fordow. Les images satellites ne montrent que de légers dégâts sur les installations aériennes à Natanz. Fordow ne semble pas avoir été attaqué du tout. Il y a eu des attaques contre certaines installations de missiles balistiques de l’Iran. Il n’y a pas encore de rapports sur le niveau des dommages qu’ils ont subis.
Curieusement, il n’y eu aucun signe de défense aérienne active. Israël semble les avoir neutralisés par d’autres moyens que la guerre ouverte.
Des sources israéliennes ont affirmé que l’Iran avait riposté en lançant une centaine de drones contre Israël. Il n’y a cependant eu aucune observation de drone. Des sources iraniennes affirment qu’aucun n’avait (encore) été lancé.
Jusqu’à présent, les attaques semblent viser davantage un changement de régime que des installations nucléaires. Les quelques frappes sur l’infrastructure nucléaire sont juste suffisantes pour qu’Israël revendique cela comme un acte d’autodéfense préventive.
Une légitime défense préventive est légale en vertu du droit international. Mais il faut que la menace soit « instantanée« , « écrasante » et « imminente« , ne laissant « pas le temps de délibérer« . Aucune de ces conditions n’existait lorsqu’Israël a lancé son attaque. La guerre qu’il a déclenchée est donc un acte d’agression illégale au regard du droit international.
Israël a prévu que la campagne se poursuive pendant au moins deux semaines :
L’opération israélienne contre le programme nucléaire iranien, le leadership militaire et l’arsenal de missiles est loin d’être terminée, Israël ayant planifié 14 jours d’opérations, a déclaré un haut responsable israélien.
La durée probable de la campagne correspond aux attentes des analystes selon lesquelles une seule vague de frappes ne serait pas en mesure de causer suffisamment de dommages au programme nucléaire iranien et à l’approche globale d’Israël consistant à attaquer en même temps les installations, la direction et l’arsenal de l’Iran pour limiter la possibilité d’une frappe de représailles.
Le schéma est similaire à celui qu’Israël a déployé contre la milice libanaise et son allié iranien, le Hezbollah ; décapitant ses dirigeants, dégradant son arsenal et le poussant à un règlement. Le conflit actuel pourrait également se terminer par un accord négocié, a déclaré le responsable.
L’Iran n’a que deux moyens viables de répondre à l’attaque. L’une est, comme l’expose Scott Ritter, une frappe destructrice écrasante sur Israël lui-même. Cela doit être suffisamment grave pour qu’Israël demande aux États-Unis de négocier la fin de la guerre. Cela risquerait cependant des frappes nucléaires israéliennes contre l’Iran.
Un autre potentiel est de riposter contre la puissance derrière Israël qui a conspiré avec lui pour lancer l’attaque. Il y a des cibles américaines au Moyen-Orient sur lesquelles l’Iran pourrait facilement frapper. Mais la réponse des États-Unis serait une guerre aérienne et de missiles qui submergerait toutes les défenses que l’Iran a encore.
Une attaque plus raisonnable contre les États-Unis ciblerait son économie. L’Iran peut arrêter sa production de pétrole. Il dispose de divers moyens pour arrêter la production de pétrole et de gaz dans les pays alliés des États-Unis situés dans son voisinage. Il peut fermer le détroit d’hormuz par lequel transite 25% de la production mondiale d’hydrocarbures. Il n’y a pas grand-chose que les États-Unis puissent faire pour empêcher l’Iran de maintenir un tel blocus.
Comme je l‘ai dit précédemment :
Trump veut des prix du pétrole plus bas et la liberté de poursuivre son programme intérieur.
Quelques mois de prix du pétrole supérieurs à 200 DOLLARS le baril anéantiraient les chances des Républicains de conserver la Chambre et le Sénat. Cela ruinerait la présidence de Trump. Cela tournerait le monde contre Israël. Trump serait obligé de demander la paix avec l’Iran.
Il y aurait de forts dommages collatéraux dans l’économie mondiale. L’Iran en serait blâmé. Mais tout le monde saurait aussi que ce n’est pas l’Iran ou son dirigeant qui a commencé cela.
Moon of Alabama
Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.
1 080