Ce mardi 17 juin, Alma Dufour a interrogé le Gouvernement sur l’inquiétante escalade entre l’Iran et Israël, suite à l’attaque « préventive » du régime de Netanyahu sur le territoire iranien. Il n’aura pas fallu plus de 24 heures à Emmanuel Macron pour affirmer qu’Israël avait le droit de se défendre et de proposer ainsi l’aide militaire de la France au criminel de guerre Netanyahu, sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour Pénale internationale pour son génocide à Gaza.

Face à une énième violation du droit international par Israël, la France de Macron est incapable de monter le ton et de la condamner. Pour les insoumis, fidèles au respect du droit international, le cap est clair et a été rappelé par la députée insoumise : « l’Iran est l’agressé, et Israël est l’agresseur ». Aucune opposition au régime de Téhéran ne justifie l’agression militaire de Netanyahu et sa guerre généralisée.

C’est ce qu’a rappelé Alma Dufour : « Ni Netanyahu, ni Khamenei : Quand des jeunes défendant le régime femme vie liberté, sont pendus à l’aube le régime des Mollah est seul et unique responsable, mais quand des hôpitaux sont bombardés et que des enfants meurent sous les décombres, leur sang est sur les mains du gouvernement israélien ». L’insoumission retranscrit dans ses colonnes la prise de parole dans l’hémicycle de la députée insoumise.

Pour aller plus loin : Ventes d’armes : Marine Le Pen vole (encore une fois) au secours de Netanyahu

« Votre gouvernement est transitoire, mais le siège de la France au Conseil de sécurité de l’ONU est permanent, et son image appartient à l’Histoire. Agissez pour la paix ou démissionnez ! » – Alma Dufour, interrogeant le Gouvernement sur la situation entre Israël et l’Iran

Cela fait 1 an et demi que Macron promet la reconnaissance de l’État palestinien, sans agir, mais il ne lui aura pas fallu 1 jour pour proposer de soutenir militairement Israël.

Pourtant, quel que soit ce que l’on pense du régime de Khamenei, le droit international est clair : l’Iran est l’agressé et Israël l’agresseur.

En droit international, la meilleure défense n’est pas l’attaque. Monsieur Barrot, quand on confond la Cour pénale internationale avec un match du PSG, il faut songer à changer de métier.

Il y a 1 an. Voyant la communauté internationale commencer à condamner le génocide à Gaza, le sanguinaire Netanyahu avait ouvert un front contre l’Iran. Il a pu constater à quel point chasser le soutien inconditionnel, il revient au galop.

Cette fois ce n’est plus une répétition générale, mais une escalade qui nous entraîne dans le chaos. Netanyahu a tué 408 personnes en Iran. Il est aussi responsable de la mort de 13 citoyens israéliens. Je l’assume, c’est sa responsabilité.

Ni Netanyahu, ni Khamenei : quand des jeunes défendant le régime « femme, vie, liberté » sont pendus à l’aube, le régime des mollahs est seul et unique responsable, mais quand des hôpitaux sont bombardés et que des enfants meurent sous les décombres, leur sang est sur les mains du gouvernement israélien.

Depuis 4 jours, un ballet de négationnistes se précipite sur les plateaux pour dire qu’il faudrait remercier le gouvernement israélien, qui affame 2 millions de personnes enfermées, qui s’acharne tellement sur eux que leurs restes tiennent dans des sacs plastiques. Quel esprit malade peut croire que ces gens représentent encore la démocratie ?

Il y a 20 ans, Bernard-Henri Lévy et le cortège d’éditorialistes qui squattent encore les plateaux TV vociféraient déjà qu’il fallait soutenir l’invasion de l’Irak par les États-Unis, au nom des armes de destruction massive. C’est l’honneur de la France d’avoir refusé de tacher ses mains du sang du million de morts qui s’en est suivi.

Ce sont les mêmes qui aujourd’hui veulent précipiter des centaines de millions de personnes dans l’abîme, et cette fois ils ont les oreilles d’un gouvernement qui n’a jamais aussi peu respecté notre pays et son histoire. Vous êtes prêts à vous ranger aux côtés de Trump et Ben Gvir qui nous insultent et nous menacent. Vous nous faites honte.

Votre gouvernement est transitoire, mais le siège de la France au Conseil de sécurité de l’ONU est permanent, et son image appartient à l’Histoire.

Agissez pour la paix, ou démissionnez.