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L’été, un casse-tête pour de nombreux parents

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Alors que l’été est souvent synonyme de vacances et de légèreté, il représente pour bien des parents de la Manicouagan une source notable de stress.

L’organisation de la garde des enfants, la rareté des places en camp de jour, les horaires écourtés et l’absence d’options adaptées à tous les besoins transforment cette période en véritable casse-tête.

« C’est épouvantable le début de l’été ici », résume Josée-Anne Pouliot, illustrant une exaspération partagée par plusieurs familles jointes via les réseaux sociaux du journal Le Manic.

Les commentaires reçus font état d’une réalité familière, trouver une place dans un camp de jour ou un service de garde est loin d’être garanti. Quand une place est trouvée, encore faut-il que les horaires correspondent aux réalités des parents qui travaillent.

« Le camp de jour se termine toujours deux semaines avant la rentrée scolaire. Ce n’est pas tous les parents qui peuvent se permettre de prendre des vacances ou qui ont un entourage pour les dépanner », souligne Valérie Prescott, une mère monoparentale.

Pour les enfants de maternelle 4 ans, les choses se corsent davantage. Une citoyenne raconte avoir dû prendre l’été 2025 en congé, incluant des journées sans solde, faute de place disponible dans un service de garde admissible pour sa fille.

« La Ville de Baie-Comeau devrait revoir ses critères. Il y aura deux classes de maternelle 4 ans de plus l’année prochaine, et ça va empirer », lance Carolanne Bouchard-Bombardier.

Le fait que plusieurs camps ferment leurs portes dès le vendredi midi est également source de tensions. « Ce n’est pas évident de trouver quelqu’un pour aller chercher les enfants à 12 h 30 et les garder tout l’après-midi, et ce, chaque semaine », indique une autre mère.

« L’inscription à la bande estivale a toujours été la pire période de stress. On ne sait jamais si on va réussir à avoir une place ou si le site va boguer », soutient Jessyka Brisson Chartrand. 

Des parents notent aussi le manque de flexibilité dans les modalités de paiement. « Aucune possibilité de payer en plusieurs versements, contrairement à d’autres villes », déplore l’une d’elles.

Un stress qui commence tôt

Pour certaines familles, le stress de la prise en charge commence dès la grossesse. « Du moment où tu tombes enceinte, tu dois déjà chercher une garderie… et ça ne finit jamais. Le stress de trouver une place accessible est constant », témoigne une résidente de la Manicouagan.

Dans les secteurs plus éloignés ou en périphérie, les enjeux d’accessibilité et de ressources spécifiques s’ajoutent.

« Ma fille de 6 ans est albinos et a des besoins particuliers. Aucune ressource ici pour elle. Heureusement, sa tante a pu l’accueillir pour l’été. Sinon, je ne sais pas ce que j’aurais fait », lance Cynthia Cormier Gauthier. 

D’autres modèles à explorer

Certaines familles ont trouvé des alternatives dans les camps spécialisés. Une mère raconte que sa fille fréquente chaque année le camp nature enraciné de Pointe-aux-Outardes ainsi qu’un programme de maintien des acquis scolaires offert par la Maison des familles de Baie-Comeau.

D’autres, comme cette mère d’enfants-athlètes, doivent sortir complètement de la région.

« Pour se développer sportivement, il faut sortir de notre zone de confort. Mes enfants participent à des camps ailleurs au Québec et même dans d’autres provinces. Ça implique des sacrifices, mais c’est essentiel pour leur évolution », confie Caroline Lessard. 

Des besoins criants

Plusieurs familles suggèrent une réflexion collective sur l’offre actuelle et l’organisation des camps estivaux dans la région. Entre l’inaccessibilité, les horaires, le manque de communication ou l’absence d’options pour certains groupes d’âge, la pression est palpable.

« Je trouve ça stressant. Mon horaire de travail ne change pas l’été, mais chaque vendredi, je dois m’arranger pour aller chercher ma fille à midi et je ne suis sûrement pas la seule dans cette situation », ajoute une mère découragée. 

Certains parents en viennent même à renoncer entièrement aux services offerts. « Ma fille de 10 ans ne veut plus aller à la bande estivale. Il faudrait un autre type de camp sur la Côte-Nord », avance une autre mère.

À lire aussi :

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