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L’avantage numérique reflète le manque de confiance du Canadien

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C’est un peu l’œuf ou la poule.

Est-ce parce qu’une équipe manque de confiance qu’elle se met à rater autant d’occasions en supériorité numérique, ou est-ce le manque d’exécution en avantage numérique qui l’empêche de se bâtir une confiance?

Comme lorsqu’on vous demande si vous voulez du hummus ou de la sauce à l’ail dans votre shawarma, la réponse est un peu des deux.

Cela fait quelques matchs que les choses vacillent chez le Canadien et qu’il démontre des signes de fragilité. Mais dans la défaite de 3-2 face aux Bruins de Boston, samedi soir, l’incurie de l’attaque à cinq en a été le symptôme le plus patent.

Je trouve qu'on serre le bâton un petit peu, a observé Martin St-Louis après avoir vu son équipe être blanchie en sept supériorités numériques en plus d’être limitée à six lancers.

Nos lectures ne sont pas claires. Quand tu veux tellement que ça marche, des fois tu presses un petit peu. On n’est pas calmes. On va regarder ça

Même si le Tricolore n’a pas marqué en avantage numérique à ses cinq derniers matchs, des drapeaux rouges flottaient bien avant cela.

Avant les cinq derniers matchs, il était au 31e rang de la LNH pour la moyenne de tirs par 60 minutes de supériorité (42,55 lancers par 60). Il marquait à une cadence insoutenable, avec un taux de conversion de 27, %.

Au cours des cinq dernières rencontres, le Canadien a touché le filet à hauteur de 34,4 lancers par 60 minutes. C’est encore pire. Et aucun de ses tirs n’a trouvé le fond du filet en 17 supériorités.

Ça va prendre tout le monde pour régler ça, estime Cole Caufield. Je pense qu’on manque d'exécution actuellement. On doit être meilleurs lors des mises en jeu. On a besoin de remporter nos batailles dès que la rondelle est en jeu, et il faut générer plus de tirs. Vous le voyez vous aussi. C'est frustrant et ce n'est pas ce qu’on veut.

Ça ne nous a certainement pas mis dans une bonne position, ce soir, et on attend beaucoup plus de nous-mêmes. Ce n'était pas suffisant.

Un hockeyeur célèbre un but le gardien adverse et deux rivaux.

À l'image du reste de son équipe, Samuel Montembeault ne déborde pas de confiance ces temps-ci.

Photo : La Presse canadienne / Graham Hughes

Des doubles supériorités qui minent le moral

Depuis la nuit des temps, les entraîneurs disent qu’un avantage numérique, sans nécessairement marquer, doit au moins pouvoir contribuer à donner du rythme à une équipe.

Quand elle n’y arrive pas, elle risque d’en payer le prix.

Dans ce rayon-là, les doubles supériorités sont autant des petits coups de foudres qu’on regrettera ensuite de ne pas avoir invité à danser.

Mardi, face aux Kings de Los Angeles, le Canadien avait bénéficié d’une double supériorité numérique de 1 minute 8 secondes et il n’avait réussi à cadrer qu’un seul lancer.

Contre les Bruins, il a profité de deux supériorités à 5 contre 3. Deux! 

Et il n’a absolument rien fait avec.

La première, d’une durée de 1 minute 28 secondes, n’a donné aucun tir sur le filet de Jeremy Swayman. Et la seconde, longue de 1 minute 50 secondes, a vu Lane Hutson cadrer deux lancers que le gardien des Bruins a repoussé sans difficulté.

Hutson est habitué de réussir. Il a toujours excellé au hockey et à confondre les sceptiques, mais il traverse en ce moment une séquence où les choses lui viennent moins aisément. Il rate une passe, il fait un jeu qu’il regrette, et il se confond en excuses en rentrant au banc.

De sorte que lorsque l’unité d’avantage numérique dont il est le quart-arrière perd ses repères, il le prend personnel.

Je pense que je pourrais aider davantage, bouger la rondelle plus rapidement et placer les gars en meilleure position, a répété Hutson après le match.

À tout le moins, il ne s’excusera pas d’avoir tenté quelques lancers sur Swayman alors que les gâchettes habituelles étaient menottées.

On veut que les gars tirent et qu’ils se sentent en confiance en tirant, a expliqué Hutson. J’ai cadré deux tirs à ce moment-là, j'essayais de changer un peu les choses et d’aider, mais je préfèrerais que certains de nos meilleurs tireurs décochent ces lancers-là.

Le CH connaît ses premiers moments difficiles de la saison et tout le monde veut trouver une façon de sortir l’équipe de sa torpeur.

Hutson s’est dit qu’il allait essayer lui-même de marquer.

D'autres ont employé des méthodes différentes.

Struble a voulu brasser la cage

Vendredi après-midi, Jayden Struble était en compagnie d’Arber Xhekaj et les deux défenseurs se sont dit qu’ils devaient faire quelque chose pour secouer l’équipe.

Lorsque Struble a vu le grand Nikita Zadorov se poster à la ligne bleue pour les hymnes nationaux, il a eu une idée.

Il a lancé une invitation au pan de mur des Bruins avant la mise en jeu initiale et les deux hommes ont engagé le combat dès les premières secondes du match.

Cela a mis la table pour une première période particulièrement robuste.

L’intention était bonne, ses coéquipiers l’ont reconnu, mais ça n’a pas donné les fruits escomptés.

Je ne pense pas qu’on était à notre mieux aujourd'hui, a convenu Struble. Je ne sais pas vraiment pourquoi. Je suis convaincu qu’on va trouver la solution, mais on traverse des moments frustrants pour l'instant. Il faut se battre, on ne peut pas abandonner.

La belle passe en transition qu’a envoyé Struble à Suzuki en deuxième période a eu un plus grand impact, car elle a pris la défense des Bruins au dépourvu et a permis ensuite à Suzuki de repérer Cole Caufield qui s’amenait seul au centre de l’enclave.

Nous sommes habitués de voir Caufield exubérant après avoir marqué un but, mais celui-ci n’a fait que réduire l’avance des Bruins à 3-2, et il survenait après bien des frustrations vécues en supériorité numérique.

Impassible, Caufield n'a pas opté pour la bravade.

La confiance est quelque chose que vous devez avoir en vous, peu importe comment les choses vont, a décrit Caufield. La confiance est la seule façon de rester dans cette ligue. Il faut avoir un peu d’arrogance, et je pense que c'est ce qui nous manque un peu.

Davidson veut apporter son étincelle

Pour sa part, Jared Davidson vient de débarquer dans l’univers du Canadien à un moment qui n’est pas idéal pour l’équipe, mais qui ne pourrait le rendre plus heureux au plan personnel.

Je ne pouvais rêver à mieux pour un premier match : un samedi soir au Centre Bell, contre les Bruins, c'était vraiment génial. C'est assez spécial. En fait, c'est parfait.

L’ailier de 23 ans a vécu son baptême de la LNH aux côtés de Joe Veleno et Brendan Gallagher, au sein d’un quatrième trio qui s’est somme toute bien tiré d’affaire.

Gallagher a mené les siens avec tirs au but et Davidson est l’un de ceux qui a suivi avec quatre. 

Davidson est un franc-tireur qui aime déranger, qui veut prolonger le plaisir après le sifflet, et qui était comme un poisson dans l’eau dans l’atmosphère tendue d’un bon vieux Canadien-Bruins.

Il s’est surtout réjoui après le match d’avoir constaté qu’il avait ce qu’il fallait pour suivre la parade, qu’il n’était pas déclassé par le niveau de jeu.

Maintenant que l’euphorie de son premier match est derrière lui, Davidson veut lui aussi aider et trouver une façon de tirer le Canadien de son mauvais pas.

Apporter une petite étincelle, un petit changement à la formation et voir ce que je peux faire pour aider, a décrit le nouveau venu. Je sais qu'ils ont connu des difficultés lors des derniers matchs, mais je peux peut-être arriver et provoquer certaines choses, jouer avec un peu plus d'énergie, et apporter ce que je peux apporter.

Apporter ce qu’on a à apporter. Cela paraît simple, mais quand la confiance s’évapore, cela devient tout à coup plus compliqué.

Je pense qu'on est un petit peu fragile présentement, a reconnu St-Louis. On veut flipper ça, puis des fois il faut que tu te calmes. Je pense que l’effort est là, c'est juste de se calmer un petit peu.

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