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L’année faste de Drummond économique

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ÉCONOMIE. Les investissements manufacturiers et commerciaux, ainsi que le tourisme ont été les fers de lance de l’année 2024 chez Drummond économique. L’organisation a révélé, le mardi 27 mai, le bilan de sa 40e année d’existence.

Pour le directeur général Gerry Gagnon, il fallait souligner les bons coups de 2024 sans les teinter du début mouvementé de l’année 2025. Malgré l’incertitude et le vent de face amenés par les voisins américains, le directeur général estime que 2024 a permis de montrer à quel point la collaboration entre son organisation et la Ville de Drummondville est efficace et fluide.

Drummond économique a dévoilé son rapport annuel 2024 le 27 mai. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Celle-ci est notamment nécessaire pour réaliser les différents projets, car chacun peut avoir un impact sur le suivant.

«Avec l’équipe qui a été formée ces dernières années, on se rend compte de la solidité de l’organisation, affirme Stéphanie Lacoste, mairesse de Drummondville et présidente de Drummond économique. C’est ce qui ressort quand on regarde l’ensemble de l’année. C’est impressionnant et c’est ma fierté comme présidente.»

Manufacturier

Pendant que la Ville de Drummondville enregistrait des investissements immobiliers dépassant les 500 millions de dollars sur son territoire, Drummond économique recensait une somme de 188 millions (hausse de 20 M$ par rapport à 2023) injectée en manufacturier. On y retrouve notamment les projets de Canac, Annexair, Siemens et Kimpex. Au-delà de ces investissements, on a salué qu’ils soient principalement issus d’entreprises déjà implantées dans la région.

«La croissance a été plus organique l’année dernière, dit Gerry Gagnon. On en est fier parce que nos équipes sont souvent impliquées dans ces transactions ou en soutien aux entreprises. Nos parcs industriels se sont mieux développés qu’on le croyait. Ces investissements sont tout à l’honneur de nos entrepreneurs de la région qui ont la vision et l’audace d’investir malgré les incertitudes économiques.»

Commerces

Du côté commercial, les investissements ont connu une hausse considérable de 30 M$ pour atteindre 83 M$ l’an dernier. Cela s’est traduit par l’arrivée de nouvelles bannières, comme Princess Auto et Sephora, ainsi que le retour d’autres, tel que Burger King et Wendy’s. L’obtention du statut de région métropolitaine de recensement (RMR) n’est pas étrangère à cette situation, signale-t-on.

«Parfois, il faut prendre une pause et se questionner pour trouver des solutions. C’est un peu ce que Maryse Fredette et son équipe ont fait. L’équipe a pris le temps de bien analyser le commerce. La façon de consommer a changé avec Amazon par exemple. Ça a été bénéfique parce qu’elle comprend bien le marché et elle est allée chercher des joueurs intéressants pour notre territoire, qui ont pris leur place et sont venus combler des besoins», note Mme Lacoste.

Stéphanie Lacoste et Gerry Gagnon. (Photo : Ghyslain Bergeron)

La Ville de Drummondville et Drummond économique ont aussi fait du centre-ville une priorité des prochaines années. Décrit comme le poumon d’une ville, de nouveaux joueurs s’y sont établis en 2024 pour y renforcer la vitalité.

«Il y a eu l’arrivée de Bluberi qui va compenser en partie le départ de MNP. Ça redynamise certains pôles et en crée de nouveaux. Pour nous, c’est une année faste au niveau commerces et services. Les chiffres sont très forts et la confiance des consommateurs est encore bonne. La Ville met aussi en place des conditions gagnantes pour le développement économique», ajoute M. Gagnon.

D’ailleurs les projets de la Fortissimo, du secteur de la gare et du réaménagement de la place Saint-Frédéric ont comme objectif de rendre le centre-ville encore plus attractif et dynamique. On souhaite en faire à terme un lieu où la gastronomie et le divertissement seront reconnus.

Tourisme

La dernière année a aussi vu Drummond économique regrouper ses divisions du tourisme et des congrès afin d’en favoriser la synergie pour faire de la région un pôle de tourisme d’affaires, sportif et familial. Cela s’est d’abord traduit par l’arrivée de Mélanie Raymond à titre de directrice de ce nouveau département.

«Le jumelage de ces deux secteurs fait en sorte qu’on a une vision plus concertée des équipes sur les développements et synergies potentielles. Mélanie est arrivée avec nous avec un parcours et une expertise reconnus. Drummond économique a aussi pris une posture différente pour les congrès qui crée plus de référencements et de confiance. Dans une ère où on manque de ressource, leur mutualisation et la collaboration des centres de congrès prendront plus de place», mentionne Gerry Gagnon.

Deux études ont aussi été réalisées permettant l’acquisition de données probantes. Celles-ci permettent de consolider les décisions et d’amener plus de profondeur à la vision. Selon Gerry Gagnon, de cette nouvelle vision émaneront des événements et des projets porteurs pour la région.

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