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🔥 Les essentiels de cette actualité
- Un an après les législatives de 2024, les désistements pour bloquer le RN sont jugés sacrifices inutiles. Les retraités se sentent trahis.
- À gauche, Noé Gauchard et Fadila Khattabi regrettent leurs retraits. Khattabi accuse LFI d’avoir aidé le RN : « LFI est devenu l’idiot utile du RN ».
- Le front républicain est en miettes. Socialistes et LR expriment un désenchantement profond. La solidarité de façade a laissé place à l’ingratitude.
- Le mot d’ordre est clair : plus jamais ça. Personne ne veut se sacrifier à nouveau, surtout pas pour LFI. La fracture politique est durable.
Un an après les législatives anticipées de juillet 2024, les langues se délient. Ceux qui avaient accepté de se retirer pour faire barrage au Rassemblement national parlent aujourd’hui de sacrifices inutiles, de trahisons et de désillusions. Derrière les grands discours sur la démocratie, beaucoup réalisent qu’ils ont été les pions d’une stratégie bancale.
Des désistements sans retour
À gauche, Noé Gauchard (LFI) assume encore son retrait dans le Calvados pour laisser la place à Élisabeth Borne, mais il déplore une campagne désastreuse et n’a reçu qu’un merci poli et expéditif.
Fadila Khattabi (Renaissance), elle, a tout simplement été ignorée après s’être retirée au profit du PS. Aujourd’hui, c’est clair : « Je ne me retirerai plus pour un candidat LFI ». Elle va plus loin en accusant LFI d’avoir servi malgré elle la progression du RN : « LFI est devenu l’idiot utile du RN. »
Même discours du côté de Patrick Vignal, qui avait fait barrage dans l’Hérault pour une candidate LFI… battue au final. « Soutenir les David Guiraud, Thomas Portes, Mathilde Panot, c’est non. »
Le front républicain ne fonctionne plus
Le désenchantement dépasse les clivages. La socialiste Nadia Faveris confie aujourd’hui ses doutes, dénonçant une porosité croissante entre LR et le RN, notamment depuis les choix d’Éric Ciotti.
Chez Les Républicains, certains ont carrément refusé de jouer le jeu. Dans la 4e circonscription de Saône-et-Loire, Anthony Vadot s’est retiré… mais sans appeler à voter contre le RN. Résultat : l’extrême droite est passée tranquillement.
Un goût amer… et un rejet durable
Derrière la façade unie du front républicain de 2024, les rancœurs explosent. Aucun camp ne semble satisfait. Chacun accuse l’autre d’avoir profité de l’occasion sans rien donner en retour.
Le mot d’ordre aujourd’hui est clair : plus jamais ça. À droite comme à gauche, personne ne veut se sacrifier à nouveau, surtout pas pour LFI.
Si cette stratégie a peut-être ralenti la progression du RN, elle a aussi laissé une fracture politique profonde et durable. Car la solidarité de façade ne résiste jamais longtemps à l’ingratitude.
IMPORTANT - À lire
Les désillusions du front républicain vous intéressent ? Découvrez chaque mois dans notre revue papier des analyses approfondies sur les coulisses de la politique française. De LFI au RN en passant par LR, nous décryptons les stratégies et les non-dits qui façonnent le paysage politique.
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