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Et si ce que vous mettiez dans votre assiette pouvait aider votre corps à se débarrasser de polluants persistants que même l’environnement ne parvient pas à éliminer ? C'est ce que suggère une nouvelle étude américaine.
Invisibles, persistants et omniprésents, les PFAS, ou substances per- et polyfluoroalkylées, s'accumulent dans l'environnement et dans nos organismes depuis des décennies. Utilisés par l'industrie pour imperméabiliser, dégraisser ou rendre antiadhésifs de nombreux produits du quotidien, ces « polluants éternels » sont aujourd'hui associés à des risques de santé majeurs. Une étude pilote publiée dans Environmental Health ouvre une piste inattendue : une consommation accrue de fibres alimentaires pourrait favoriser l'élimination de ces composés toxiques du corps humain.
Les fibres alimentaires, des alliées inattendues contre les PFAS
Les chercheurs américains ont analysé les échantillons sanguins de 72 participants canadiens, initialement collectés pour évaluer l'effet des fibres sur leur taux de cholestérol. Ils ont observé qu'une consommation importante de fibres était associée à une réduction des PFOS et PFOA, deux PFAS classées « cancérigènes pour les humains » par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ).
Les scientifiques émettent l'hypothèse que les fibres, notamment celles solubles comme le bêtabêta-glucaneglucane d'avoineavoine, forment un gelgel dans l'intestin. Ce dernier réduirait l'absorption des acidesacides biliaires, qui présentent une structure chimique similaire aux PFAS, et favoriserait leur élimination via les selles.
Une piste prometteuse à confirmer
Jennifer Schlezinger, co-autrice de l'étude et chercheuse à l'université de Boston, se dit « enthousiasmée » par ces résultats. Elle précise que « les fibres peuvent être facilement ajoutées à l'alimentation quotidienne, par exemple dans un jus de fruit, et prises au moment des repas, quand la production de bile est maximale ».
Des études supplémentaires, impliquant davantage de participants et des périodes d'intervention prolongées, sont en cours pour valider cette stratégie.
Une avancée qui résonne avec la nouvelle législation sur les PFAS
Alors que les chercheurs explorent cette voie nutritionnelle prometteuse, les politiques de santé publique s'attaquent elles aussi aux PFAS. En France, la loi n° 2025-188 du 27 février 2025 vise explicitement à protéger la population contre les risques liés à ces substances. Elle prévoit l'interdiction progressive de leur usage dans plusieurs secteurs industriels à partir de 2026 et renforce la surveillance des expositions environnementales et alimentaires.
Dans ce contexte, l'idée qu'un simple ajustement alimentaire puisse contribuer à réduire le niveau de PFAS dans notre corps apparaît comme une avancée complémentaire. Si les recherches en cours confirment ces premiers résultats, elles pourraient ouvrir la voie à des recommandations nutritionnelles spécifiques face à ce défi de santé environnementale majeur.