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« Je ne veux pas le confirmer tout de suite, mais c’est une possibilité », déclare Jean-François Grégoire concernant l’éventuel départ de son joueur vedette Justin Poirier pour la National Collegiate Athletic Association (NCAA). Chose certaine, le dirigeant du Drakkar de Baie-Comeau se sent désavantagé face aux offres des collèges américains.
La NCAA met le paquet pour séduire de gros joueurs de la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ) et de la Ligue canadienne de hockey (LCH). depuis quelques semaines.
« Avec le changement de règlement, ce sont des choses auxquelles on avait malheureusement songé », fait savoir Grégoire concernant la nouvelle règlementation de la NCAA.
Celle-ci, adoptée en novembre, permet l’admissibilité des joueurs qui évoluent dans les circuits de la LCH.
« En fait, quand les règlements ont changé, on pouvait en profiter pour aller chercher des joueurs, mais on savait que l’inverse pouvait se produire », poursuit-il.
Ce dernier raconte avoir imaginé ce type de scénario, dans lequel un joueur important pouvait quitter, et « malheureusement, il se produit chez nous ».
Selon les rumeurs, Justin Poirier partirait pour l’Université du Maine. Ni le joueur ni l’équipe baie-comoise n’a confirmé la nouvelle jusqu’à maintenant.
Pas de plan
Jean-François Grégoire s’inquiète. Pour lui, le circuit Cecchini et la Ligue canadienne n’est peut-être pas de taille face aux américains.
« Je ne sens pas qu’on a un support ou un plan pour prévenir ça », mentionne-t-il. « Il y a aussi le fait qu’on n’ait pas les mêmes budgets », ajoute-t-il.
Les offres provenant des collèges américains sont très alléchantes, selon le dirigeant.
Ce dernier se contente de préciser que les discussions sont nombreuses à ce stade-ci. « C’est beaucoup plus gros qu’on pense et je veux attendre d’avoir plus de détails avant de commenter. »
Après ça, vient le rôle des négociateurs et des agents, ajoute-t-il. Pour lui, ca dépasse le développement du jeune et ca devient strictement « business ».
Il y a aussi l’effet de nouveauté qui s’ajoute à l’équation selon l’entraîneur-chef.
« Pour qu’un joueur se sorte d’un contexte favorable, où il est établi et où il a une reconnaissance, c’est parce qu’il y a des choses dont on ne contrôle plus en arrière », lance-t-il.
« Vous savez, c’est une première vague qu’on vit. C’est tout nouveau, tout beau. Est-ce que ça veut dire qu’après ça d’autres jeunes prendront cette décision? »
Casse-tête
Jean-François Grégoire se retrouve donc devant un grand casse-tête. « On parle de cycles au junior, mais ça, ça fait changer nos plans. Si nos meilleurs joueurs s’en vont, quand ils font partie du plan, ça change tout. »
Pour lui, à quelques jours du repêchage de la LHJMQ, l’important est de rester focus sur son objectif. « On continue à bâtir notre culture. »
« On a aussi le repêchage européen, qui devient aussi très important, avec tous ces changements », précise-t-il.
Le Repêchage LHJMQ se déroulera les 6 et 7 juin au Centre Vidéotron, à Québec.