Six jeunes pêcheurs de la région ont fièrement représenté la Côte-Nord à l’occasion de la deuxième édition des Jeux provinciaux de pêche dans un environnement totalement inconnu pour les participants.

C’est au Camping Brownsburg-Chatham dans la région des Laurentides, sur la rivière des Outaouais que l’évènement s’est déroulé les 28 et 29 juin. 

Parmi les 32 meilleures équipes provenant des 15 régions du Québec, Loïck Gauthier et Théo Roussel se sont particulièrement distingués, décrochant la 3e place au classement général ainsi que la 2e place dans la catégorie mentorée.

« Ils se sont démarqués sur un terrain qui ne leur était pas familier du tout. Des achigans, des dorés… certains de ces poissons, ils les avaient seulement vus sur Google », souligne Dominick Cuerrier, de l’Association des chasseurs et pêcheurs Manic-Outardes, qui accompagnait la délégation nord-côtière.

Selon lui, l’équipe nord-côtière aurait terminé au premier rang si un classement cumulatif des deux journées, soit la compétition provinciale et la journée mentorée avec un capitaine professionnel avait été officialisé.

« C’est la seule équipe qui a performé les deux jours. Ils étaient bons premiers si on regarde l’ensemble des résultats », affirme-t-il.

L’association régionale nord-côtière, qui a organisé la première édition des Jeux provinciaux en 2024 à Baie-Comeau, a misé ces dernières années sur la relève. Loïck et Théo sont d’ailleurs issus d’un programme d’ambassadeurs mis sur pied il y a quatre ans.

« Ils avaient 12 ou 13 ans à l’époque et ils ont toujours eu le feu sacré pour la pêche », raconte M Cuerrier.

Encadrés par des mentors expérimentés, les jeunes pêcheurs ont pu vivre une fin de semaine hors du commun. « C’est comme une fin de semaine en pourvoirie avec un pro. Pouvoir discuter de pêche sur un bateau avec un professionnel, c’est une chance exceptionnelle et ils ressortent tous grandis de cette expérience », lance-t-il. 

Pour leur performance, les deux Baie-Comois ont mis la main sur un ensemble de pêche d’une valeur de plusieurs centaines de dollars. Mais pour eux, le plus grand prix semble déjà acquis, soit la passion et surtout, l’envie de recommencer. « Ils nous parlent déjà de l’édition de l’an prochain », confie leur mentor.