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SOFTBALL. Jenny Bouthillier et ses coéquipières ont tout laissé sur le terrain, mais ce ne fut pas suffisant pour demeurer championnes nationales.
La joueuse de softball drummondvilloise vient de conclure un fructueux stage de deux saisons avec les Vikings du collège d’État St-Johns river, dans la deuxième division de la NJCAA. L’athlète-étudiante de 20 ans a d’ailleurs percé la première équipe d’étoiles de sa conférence pour une deuxième année consécutive.
Principalement employée au premier but lors de la campagne précédente, Jenny Bouthillier s’est vu confier le poste de receveuse cette saison, renouant ainsi avec son bagage en baseball.
«C’est vraiment une position que j’adore depuis toujours, a exprimé celle qui a aussi pratiqué le handball durant plusieurs années. Tu restes toujours dans le jeu. À chaque lancer, tu es au cœur de l’action. C’est vraiment une position importante pour moi. J’ai vraiment été choyée de pouvoir y jouer toute la saison.»
En défensive comme en offensive, la frappeuse gauchère a de nouveau été une pièce maîtresse dans les succès de son équipe.

«J’ai amélioré ma moyenne au bâton et mon pourcentage de présence sur les buts. J’ai frappé plus de coups de circuit que la saison dernière. Je me suis aussi vraiment amélioré en défensive. J’ai commis seulement trois erreurs pendant toute la saison», a-t-elle fait remarquer.
En compagnie de son entraîneur Joe Pound, Jenny Bouthillier n’a pas ménagé ses efforts à l’entraînement pour peaufiner sa technique.
«On a changé beaucoup de choses dans mon élan. J’utilise maintenant pas mal plus mes jambes, ce qui fait en sorte que j’ai beaucoup plus de puissance. On a aussi beaucoup de pratiques au bâton. On frappe à tous les jours, deux fois par jour. Ça nous a permis d’avoir beaucoup de succès en offensive cette saison.»
La jeune femme conservera des souvenirs inoubliables de son séjour de deux ans en Floride.
«En étant 21 heures de route de la maison, je me suis fait beaucoup d’amies pour la vie. Ce sont des filles qui m’ont soutenu dans les hauts et les bas. C’est vraiment une grande famille que j’ai eue à Palatka», a-t-elle exprimé.
Sur le terrain, Jenny Bouthillier a également acquis de précieuses leçons.
«Au softball, la saison est longue. C’est vraiment important de ne pas se décourager. Ça va arriver de connaître des hauts et des bas, de traverser un passage à vide. En jouant plus de 60 matchs en quatre mois, c’est sûr qu’il va y avoir des moments plus durs, mais il s’agit de garder la tête haute et de continuer à avancer.»
Une équipe de caractère
Championnes en titre et grandes favorites pour remporter le championnat national, les Vikings se sont avouées vaincues en demi-finale de cette compétition disputée à Oxford, en Alabama. La formation floridienne a subi un revers de 4-2 face aux Bobcats du Collège Jones du Mississippi, terminant ainsi le tournoi en troisième position.
«Cette année, on a connu un parcours un peu plus difficile au championnat national, a raconté Jenny Bouthillier. C’était un tournoi à double élimination. On a complètement échappé un match où on menait 8-0 en première manche. On a perdu 9-8. Ça n’a pas aidé, mais on a continué à se battre. On est une équipe qui n’abandonne pas facilement.»
Quelques heures après cet échec, les joueuses des Vikings ont d’ailleurs rebondi avec panache.

«On tirait de l’arrière 6-0, mais on a remonté la pente pour gagner 9-8, a relaté Jenny Bouthillier. Dans le match d’après, on a battu l’équipe qui était classée numéro deux. En demi-finale, on a continué de se battre, mais ça s’est terminé là. Je pense qu’on avait tout donné sur le terrain.»
Ayant orchestré plusieurs remontées durant la saison, Jenny Bouthillier et ses coéquipières n’ont jamais cessé d’y croire.
«Chaque fois qu’on tirait de l’arrière, toute l’équipe se mettait ensemble. Je ne sais pas ce qui arrivait, mais on travaillait tellement fort qu’on réussissait toujours à être vainqueures. Ça n’a pas marché à la fin de la saison, mais chose certaine, on a aura tout donné.»
C’est en remportant le championnat de leur district que les Vikings s’étaient qualifiées pour le championnat national pour une deuxième année consécutive. Lors de cette compétition dont elles étaient les hôtesses, elles ont eu le meilleur sur les Trojans du Collège communautaire de l’Alabama central.
Ayant remporté 56 de leurs 67 parties en 2025, les Vikings ont établi quelques records d’équipe au passage. Invaincue à domicile, l’équipe a notamment connu une séquence de 34 victoires consécutives.
«On avait de bonnes lanceuses, mais le bâton, c’est vraiment notre plus grande force, a souligné Jenny Bouthillier. Presque tout notre alignement frappait en haut de 0,300. On avait trois filles qui se rendaient sur les buts pour 0,500, c’est-à-dire une fois sur deux.»
Une nouvelle maison
Maintenant que ce chapitre de sa vie est derrière elle, Jenny Bouthillier se tourne déjà vers la période de recrutement dans la NCAA.

«C’est ça le but en ce moment : je veux trouver ma nouvelle maison. Je regarde toutes les options possibles. Le but, c’est d’aller en division 1, mais si j’ai une bonne opportunité d’aller en division 2, dans un programme qui peut être aussi bon qu’en division 1, je garde cette porte ouverte», a expliqué celle qui souhaite étudier en kinésiologie.
Pendant la saison estivale, Jenny Bouthillier fera à nouveau partie de l’équipe québécoise de softball des moins de 23 ans. En plus de participer à des tournois aux États-Unis et au Québec, la formation fleurdelysée sera en action au championnat canadien dans la catégorie senior. Cette compétition se déroulera en Saskatchewan, fin juillet début août.
À travers cet horaire chargé, Jenny Bouthillier donnera aussi de son temps à des équipes locales de baseball mineur dans les catégories rallye-cap et atome.
«C’est sûr qu’on va me voir sur les terrains cet été! C’est très important pour moi de redonner aux plus jeunes», a conclu celle qui a fait ses classes au sein du programme sport-études de l’école secondaire Marie-Rivier.
Statistiques en 2025 (en 66 matchs)
– Moyenne au bâton de 0,435

– Moyenne de présences sur les buts de 0,526
– 80 coups sûrs
– 23 doubles et 7 circuits
– 70 points produits
– 49 points comptés
– Moyenne d’efficacité de 0,991 en défensive
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