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Au cœur d’une guerre qui dure depuis bientôt deux ans, la violence s’intensifie dans la bande de Gaza. Les dernières 48 heures ont été marquées par des bombardements israéliens ayant coûté la vie à au moins 29 Palestiniens et par la mort de cinq soldats israéliens dans une embuscade à Beit Hanoun. Depuis le début de la guerre, plus de 445 soldats israéliens ont perdu la vie (selon l’AFP) , mais les pertes civiles côté palestinien ne cessent de croître. Mardi matin, Doha a de nouveau accueilli des négociations indirectes pour une trêve sous la pression du president américain Donald Trump.

Ce mardi matin, l’armée israélienne a annoncé 5 de ses soldats ont été tués et 16 autres blessés au cours d’une opération nocturne dans le nord de la bande de Gaza. C’est le bilan l’un des bilans les plus lourds enregistrés dans le camp du Tsahal depuis le début du conflit. En novembre 2024, l’armée israélienne a reconnu que 5 331 soldats avaient été blessés depuis le début de la guerre contre la bande de Gaza.Depuis le début de la guerre, plus de 445 soldats israéliens ont perdu la vie, mais les pertes civiles côté palestinien s’alourdissent chaque jour.
Un bilan lourd pour le Tsahal
Suite à une opération nocturne menée par la brigade Nord et la brigade de réserve 646 dans la zone de Beit Hanoun qui a débuté samedi soir, l’armée israélienne a annoncé le décès de 5 de ses soldats. Ils incluent le sergent-chef Meir Shimon Amar, le sergent Mosche Nissim Frech et le sergent Noam Aharon Musgadian, tous âgés de 20 ans et originaires de Jérusalem ; le sergent-chef Moshe Shmuel Noll âgé de 21 ans originaire de la brigade Kfir et le sergent réserviste Benyamin Asulin, 28 ans, originaire de Haïfa.
Les quatre premières victimes faisaient partie de la force du bataillon Netzah Yehuda qui avait pour mission de sécuriser l’arrière de l’offensive principale. Quant à Benyamin Asulin, il était soldat de la brigade du Nord, division de Gaza.
16 autres soldats israéliens ont été également blessés au cours de cet incident, dont deux dans un état critique. Il s’agit d’un des bilans les plus lourds infligés à Tsahal depuis le début du conflit à Gaza.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a exprimé son émotion sur les réseaux sociaux :
« Tout le peuple d’Israël s’incline et pleure la chute de nos combattants héroïques. »
Le résultat d’une embuscade
Cette opération menée dans la zone de Beit Hanoun, dans le nord du Gaza, consistait à nettoyer et sécuriser un secteur déjà encerclé par Tsahal. Mais les membres du bataillon Netzah Yehuda ont été victimes d’une embuscade. Selon l’enquête, c’est le déclenchement de deux engins explosifs improvisés de forte puissance qui avait provoqué ce drame.
Les premières équipes de sauvetage envoyées sur le lieu ont subi les tirs de terroristes palestiniens, ce qui a fait grimper le nombre de blessés dans le camp israélien. Pour neutraliser les ennemis, l’armée israélienne a déployé les moyens forts. Des hélicoptères de combat ont été dépêchés dans la zone.
Le Tsahal s’interroge sur la manière, dont cette embuscade a pu avoir lieu dans une zone qui se situe à proximité de la frontière. Les enquêteurs pensent que les terroristes palestiniens avaient ciblé les chars et les véhicules blindés.
Gaza continue à payer un lourd tribut civil
En parallèle, les frappes israéliennes continuent, faisant au moins 29 morts civils selon les autorités locales palestiniennes. Les zones ciblées seraient suspectées d’abriter des combattants du Hamas, mais les frappes continuent d’atteindre des quartiers densément peuplés, aggravant la crise humanitaire dans l’enclave.
Ce nouvel épisode sanglant vient souligner les limites d’une guerre d’usure. Beit Hanoun, pourtant plusieurs fois « nettoyée » par des opérations israéliennes, montre que la résistance palestinienne reste active, capable d’adapter ses tactiques et de frapper durement Tsahal.
Le recours à des engins explosifs télécommandés, combiné à des tirs ciblés, illustre la sophistication croissante des tactiques palestiniennes, malgré le siège prolongé.
Alors que l’armée israélienne intensifie ses frappes et que la résistance armée palestinienne se montre toujours offensive, les civils continuent de payer le prix fort.
En parallèle, les négociations de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas ont redémarré mardi à Doha, au lendemain d’un entretien à Washington durant lequel Donald Trump a incité Benyamin Nétanyahou à avancer vers un accord.
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