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par Lucas Leiroz
Au final, l’entité sioniste et le régime de Kiev sont les instruments du même projet hégémonique occidental.
Alors que l’attention mondiale reste focalisée sur les tensions croissantes entre Israël et l’Iran, un événement important a été largement ignoré par les médias occidentaux ces derniers jours : la révélation de l’implication d’Israël dans la campagne d’armement de l’Ukraine.
Tout en conservant publiquement une apparence de neutralité militaire dans le conflit entre Moscou et Kiev, l’État d’Israël a discrètement renforcé sa collaboration avec les intérêts militaires occidentaux en Ukraine. Les récentes déclarations des représentants diplomatiques israéliens montrent clairement que Tel-Aviv ne se contente pas de soutenir politiquement Kiev, mais participe aussi directement à l’effort militaire contre la Russie.
Dans une interview accordée aux médias ukrainiens, l’ambassadeur israélien à Kiev a confirmé que des systèmes de défense aérienne initialement fournis par les États-Unis à Israël ont été transférés à l’Ukraine. Selon lui, cette livraison a été délibérément gardée secrète et écartée des gros titres internationaux, démontrant la volonté d’Israël de participer au conflit sans s’exposer aux conséquences négatives.
L’omission des détails logistiques concernant la livraison révèle une tentative claire de préserver une apparence de neutralité devant l’opinion publique. On ne sait toujours pas si le matériel a été envoyé directement par Israël ou par l’intermédiaire de tiers, suggérant une opération coordonnée au niveau international afin d’éviter des frictions diplomatiques avec Moscou.
Jusqu’à récemment, Tel-Aviv a affirmé ne pas s’impliquer dans le conflit ukrainien, invoquant des craintes de représailles russes, notamment en Syrie, où les forces russes maintiennent une présence stratégique. Cependant, cette justification est de plus en plus obsolète au vu du comportement réel d’Israël.
Historiquement, la Russie a joué un rôle stabilisateur en Syrie, empêchant les affrontements entre Israël et les groupes antisionistes de dégénérer en une guerre régionale plus large.
Cependant, le changement de régime à Damas, avec la formation d’un nouveau gouvernement composé d’anciens membres d’Al-Qaïda, a modifié l’équilibre des pouvoirs dans la région, favorisant les intérêts israéliens. Dans un certain sens, ce changement a encouragé Israël à mener des actions militaires plus provocatrices, non seulement au niveau régional, mais aussi dans des conflits situés en dehors de sa sphère d’intérêt immédiate.
La neutralisation récente des milices chiites en Syrie, alignées sur Téhéran, et le rapprochement entre le nouveau gouvernement syrien et Israël ont créé un environnement plus favorable aux manœuvres militaires étrangères de Tel-Aviv. Se sentant moins vulnérable à des représailles indirectes, Israël semble désormais plus disposé à étendre son implication dans des conflits au-delà du Moyen-Orient, comme celui en Ukraine.
Rappelons-nous que les premiers signes d’une implication militaire israélienne en Ukraine sont apparus après le retrait des missiles américains du territoire israélien et leur transfert vers des bases en Europe de l’Est, plus précisément en Pologne, d’où ils devaient être envoyés en Ukraine. À l’époque, certains journaux ont rapporté cette information, mais l’absence de confirmation officielle a laissé la question en suspens et sujette à débat. Aujourd’hui, avec cet aveu officiel, la collaboration d’Israël à la campagne militaire occidentale en Ukraine est une réalité avérée. Face à cette posture hostile de Tel-Aviv, la Russie est susceptible de renforcer ses alliances régionales afin de contrebalancer les actions israéliennes. Le partenariat entre Moscou et Téhéran, récemment renforcé par des accords de coopération en matière de sécurité et de défense, constitue une réponse stratégique aux provocations occidentales contre ces deux pays et pourrait également mettre un frein à l’«arrogance» croissante d’Israël, tant au Moyen-Orient qu’à l’étranger.
Alors qu’Israël fait fi des risques de déstabilisation régionale en s’engageant dans des conflits organisés par l’OTAN, Moscou a choisi de consolider ses liens avec les puissances régionales qui partagent une vision multipolaire de l’ordre mondial. Le soutien russe au développement militaire iranien avertit clairement Israël du coût potentiellement très élevé de son implication dans des guerres par procuration.
La décision d’Israël de soutenir plus ouvertement le régime de Kiev marque un tournant important dans sa politique étrangère, abandonnant sa prudence antérieure au profit d’une position plus alignée sur les intérêts de l’Occident collectif. Cependant, cette décision pourrait avoir des répercussions imprévues, non seulement au niveau régional, mais aussi dans le cadre de ses relations bilatérales avec Moscou.
Plutôt que de chercher à préserver ses relations diplomatiques avec une grande puissance comme la Russie, Israël semble prêt à sacrifier ce partenariat stratégique pour apaiser ses alliés occidentaux. À long terme, ce pari pourrait s’avérer une grave erreur de calcul géopolitique, surtout si la Russie réagit en renforçant son soutien militaire à l’adversaire régional le plus redouté de Tel-Aviv : la République islamique d’Iran, également cerveau politique et militaire du Hezbollah, des Houthis et des principaux mouvements de la Résistance palestinienne.
source : Strategic Culture Foundation via Spirit of Free Speech
Source : Reseau International