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La préfecture de l’Aisne a annoncé vendredi 20 juin la fermeture administrative de deux boucheries halal situées à Saint-Quentin (La boucherie « Family » et la Boucherie « La Direction ».), dans le cadre d’une enquête sanitaire lancée après plusieurs cas graves d’intoxication alimentaire ayant touché huit enfants. Une fillette de 11 ans en est décédée sans qu’il soit démontré, à l’heure actuelle, un lien direct avec la consommation dans l’une de ces boucheries même si l’enquête se rapproche.
Les établissements concernés sont la boucherie La Direction, située boulevard Henri Martin, et la boucherie Family, boulevard Gambetta. Selon les premières investigations, plusieurs des enfants malades avaient consommé de la viande ou des produits carnés provenant de ces commerces peu de temps avant l’apparition de leurs symptômes.
Les enfants touchés, âgés de 1 à 12 ans, présentent pour la plupart les symptômes du syndrome hémolytique et urémique (SHU), une pathologie sévère pouvant entraîner des complications rénales. Cette maladie est généralement provoquée par une souche pathogène de la bactérie Escherichia coli, transmise notamment par la consommation de viande hachée ou mal cuite contaminée.
Les symptômes observés comprennent diarrhées sanglantes, douleurs abdominales, vomissements et, dans les cas les plus graves, atteintes des reins pouvant être fatales chez les jeunes enfants. En France, environ 150 cas pédiatriques de SHU sont recensés chaque année, selon Santé publique France.
Si l’origine précise de la contamination reste inconnue, ce drame ravive une polémique récurrente : celle de l’abattage sans étourdissement, notamment pratiqué dans certains circuits de distribution de viande halal. Selon plusieurs vétérinaires et experts sanitaires, ce type d’abattage augmente le risque de reflux gastrique et de souillure de la viande lors de la coupe, en raison de l’intégrité non conservée de l’œsophage et de la trachée.
Des pratiques de « parage » sont censées compenser ces risques en éliminant les parties contaminées, mais elles sont trop souvent négligées pour des raisons de rentabilité. Résultat : la contamination peut facilement s’étendre à l’ensemble de la carcasse, particulièrement dans les circuits où les contrôles vétérinaires sont réduits au strict minimum.
Alors que la traçabilité et l’origine de la viande sont au cœur des préoccupations des consommateurs, la question d’un étiquetage clair sur le mode d’abattage demeure taboue en France, contrairement à d’autres pays européens. Ce flou réglementaire expose, sans distinction, tous les clients à des risques sanitaires accrus, si les protocoles d’hygiène ne sont pas rigoureusement appliqués.
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