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Indre-et-Loire. L’insoumission.fr et Informations Ouvrières s’associent pour proposer à leurs lecteurs des contenus sur les résistances et les luttes en cours aux quatre coins du pays. À retrouver sur tous les réseaux de l’Insoumission et d’Informations ouvrières. Au lycée Vinci d’Amboise, deux rassemblements ont été organisé devant l’établissement pour demander la levée des sanctions contre […]
Indre-et-Loire. L’insoumission.fr et Informations Ouvrières s’associent pour proposer à leurs lecteurs des contenus sur les résistances et les luttes en cours aux quatre coins du pays. À retrouver sur tous les réseaux de l’Insoumission et d’Informations ouvrières.
Au lycée Vinci d’Amboise, deux rassemblements ont été organisé devant l’établissement pour demander la levée des sanctions contre notre collègue de l’Yonne qui a organisé une minute de silence pour les victimes palestiniennes du génocide à Gaza, à la demande de ses élèves. Pour mobiliser, tous les personnels syndiqués ont été informés et sensibilisés à la question. La plupart avaient déjà participé à des rassemblements pour la Palestine. Une mobilisation qui commença par cette question essentielle dans la lutte : que faire ? Reportage.
En Indre-et-Loire, la mobilisation du corps professoral pour la paix en Palestine
Comment agir concrètement, face au nombre d’enfants tués ou blessés à Gaza et du silence complice du gouvernement Macron ? Face à la criminalisation des voix de la paix. Plusieurs exemples ont été donnés à voir dans le département. Des lycéennes de Joué-lès-Tours qu’on a cherché à sanctionner car elles ont sorti un
drapeau palestinien ; au lycée de Blois, où un élève a été repris car il parlait de « génocide » devant Me
Badinter.
Sur la minute de silence organisée par l’enseignante Maëlle, à Sens, avait-elle le droit de l’organiser ou pas ? Dans une situation « normale », elle n’aurait pas à faire une minute de silence avec ses élèves, mais est ce que la situation est normale, interroge notre reportrice présente sur place ? Maëlle aurait-elle été sanctionnée si elle avait voulu sensibiliser sur le massacre au Congo ou en Ukraine ? Et tous de répondre : « non, c’est clair ».
Pour aller plus loin : Génocide à Gaza : pour la réintégration de l’enseignante suspendue à cause d’une minute de silence
Sortie de l’établissement à 10 heures du matin, avec des pancartes dénonçant les sanctions contre l’enseignante Maëlle, le génocide et demandant l’arrêt immédiat des massacres. Les élèves ont observé les professeurs avec attention. Ils portaient des pancartes « non au blâme ». Une enseignante a alors suggéré de refaire régulièrement des rassemblements pour la fin du génocide, afin de toucher les lycéens. Les 3 représentants FO, SNES, Sud étaient présents
Le mardi soir, un rassemblement départemental FO et CGT sur le même sujet était organisé à Tours, en
présence de nombreux militants de la France insoumise. Une militante SNES qui avait participé comme de
nombreux enseignants à un meeting très réussi à Saint-Pierre-des-Corps avec Clémence Guetté est venue,
alors que le SNES départemental, comme Sud, refusent d’appeler aux rassemblements dans notre
département.
Ces actions ont permis de libérer la parole alors que beaucoup étaient indignés, mais avaient du mal à en
parler. Le midi, les collègues dénonçaient le traitement médiatique réservé à la fflottille et parlaient des
premières plaintes pour crimes de génocide en France.

Dans le même temps, les instituteurs en lutte réunissaient une AG avec des parents, élus (dont un LFI) et
enseignants sur la question des fermetures de classes : ils ont décidé la grève pour mardi 10 juin avec rendez-vous à la DSDEN à 10 heures, et mandataient cinq d’entre eux pour participer à la conférence nationale de délégués et au rassemblement au Ministère à Paris.
Une opération « escargot » est lancée le soir du 10 dans le Lochois par des parents, des élus et des
enseignants. « Cette mobilisation s’inscrit dans un mouvement national coordonné qui touche des dizaines
de départements avec une délégation qui monte à Paris le 11 juin pour interpeller le Ministère. Elle illustre
parfaitement la contestation grandissante face aux contraintes budgétaires dans l’Education et offre un angle
local sur un angle national majeur » mentionne leur appel relayé dans la presse locale. Les organisateurs
appellent voitures, tracteurs et vélos à les rejoindre.
Par notre correspondante sur place