NE LAISSER PAS LE 5G DETRUIRE VOTRE ADN Protéger toute votre famille avec les appareils Quantiques Orgo-Life® Publicité par Adpathway
Alors que près d'un tiers des personnes hypertendues n'arrivent pas à stabiliser leur tension, un nouveau traitement testé par une équipe anglaise pourrait changer la donne et améliorer l'observance sur le long terme.
En France, 17 millions de personnes sont atteintes d'hypertension, dont plus de 6 millions sans le savoir. Très souvent silencieuse, l'hypertension artérielle (HTA), lorsqu'elle n'est pas contrôlée, constitue l'une des principales causes de complications cardiovasculaires ou neurodégénératives. Et même lorsque des mesures hygiénodiététiques et un traitement médicamenteux sont mis en place, ils sont 30 % à ne pas répondre suffisamment aux traitements. C'est cette partie de la population d'hypertendus qui a intéressé l'équipe du Dr Manish Saxena, codirecteur clinique du William Harvey Clinical Research Centre de l'Université Queen Mary de Londres, dans une étude publiée dans Jama.
Une injection semestrielle plus efficace que les traitements classiques
L'étude internationale Kardia-2, menée auprès de 663 patients dans huit pays différents, s'est concentrée sur des personnes dont l’hypertension artérielle restait mal contrôlée malgré un traitement standard. L'objectif de cet essai randomiséessai randomisé de phase 2 était de tester l'efficacité du zilebesiran, un nouveau médicament administré par injection sous-cutanée tous les six mois, en complément des traitements existants type amlodipine, indapamide ou olmésartan.
Les résultats ont été significatifs : les participants qui ont reçu le zilebesiran ont enregistré une réduction plus importante et plus stable de leur pression artérielle systolique comparée à ceux qui suivaient uniquement leur traitement habituel.
Cette avancée est d'autant plus prometteuse quand l'on sait que près d'un patient sur deux cesse de prendre son traitement dans l'année suivant la prescription. En simplifiant le protocoleprotocole à une seule injection tous les six mois, le zilebesiran pourrait améliorer significativement l'observance, stabiliser durablement la tension artérielle et ainsi réduire le risque de complications graves à long terme.
Zilebesiran : un espoir thérapeutique fondé sur l’ARN interférent
Le zilebesiran utilise une technologie innovante, l'interférenceinterférence par ARN (ou ARNi), déjà mise en œuvre dans le traitement de certaines maladies rares. Son action cible spécifiquement l'angiotensinogène, une protéine fabriquée par le foie et impliquée dans la régulation de la pression artériellepression artérielle. En freinant sa production, le médicament favorise une dilatationdilatation prolongée des vaisseaux sanguins, ce qui entraîne une baisse durable de la tension artérielle.
Le Dr Manish Saxena, principal investigateur au Royaume-Uni, souligne que « la simplicité du schéma thérapeutique, une injection tous les six mois, pourrait aider des millions de patients à mieux gérer leur maladie. » Si les résultats sont confirmés à grande échelle, le zilebesiran pourrait s'imposer comme un complément aux traitements oraux pour les patients résistants ou peu observants.
Un essai de phase 3 de plus grande ampleur sera nécessaire pour évaluer l'impact du zilebesiran sur les événements cardiovasculaires majeurs tels que l’infarctus et l'AVCAVC. Une avancée qui pourrait faire évoluer en profondeur la stratégie mondiale de lutte contre l'hypertension.