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MUNICIPAL. Le nombre de passages enregistrés dans les transports en commun de Drummondville ne cesse de fracasser des records depuis les dernières années.
Dans le rapport annuel 2024 du directeur général, on apprend que 886 896 passages ont été enregistrés en transport en commun, ce qui représente une augmentation de 24 % par rapport à 2023.
Un record avait aussi été atteint l’année précédente, où la Ville a constaté un total de 717 443 passages dans le réseau, une hausse de 25 % sur 2022.
Constat : les autobus de la Ville sont utilisés plus que jamais.
«Dans notre plan de mobilité durable, l’un de nos objectifs est de promouvoir le transport en commun et qu’il soit le plus utilisé possible. Pour nous, c’est super positif. Par contre, avec toute bonne nouvelle viennent des petits enjeux. Parfois, dans certains horaires particuliers, il a fallu doubler les autobus en 2024. Sinon, on laisse du monde sur les coins de rue», indique le directeur général Francis Adam.
Ce dernier fait référence entre autres au parcours 4 (celui qui mène au Cégep Drummond), représentant bien la croissance importante du réseau.

En avril dernier, L’Express s’est rendu à l’institution collégiale pour discuter avec un usager du transport en commun, Vincent Ricard. L’étudiant était témoin du fort achalandage dans les autobus du parcours 4.
«Il y a des jours où ça va super bien. Il y a des jours où la population est plus abondante dans les autobus. C’est plus difficile étant donné que les autobus sont limités en termes de places. Ils ne veulent pas avoir de personnes debout, ce qui est comprenable étant donné que le risque zéro n’existe pas dans les accidents», avait-il dit.
Vincent Ricard a constaté que ce mode de déplacement est populaire auprès de la clientèle étudiante. «Avec le cégep, on a un rabais de 50 % sur la carte mensuelle du transport en commun. C’est vraiment plus abordable de prendre l’autobus que de payer les frais de stationnement du cégep par session, en plus du gaz et de l’assurance auto.»
Au cours de l’année, la Ville de Drummondville s’est dotée de deux véhicules de plus grandes dimensions afin de répondre davantage aux besoins. «Le premier est destiné à une ligne dite express pour le Cégep, en matinée et en soirée», a informé la conseillère en relations publiques de la Ville, Anne-Élisabeth Benjamin.
«Le second est utilisé ponctuellement pour certaines lignes : le parcours 5 Sud aux heures de pointe, le parcours 1 à l’occasion, et en décembre dernier, le parcours 5 Nord pour desservir les centres commerciaux en fin de journée durant la ‘’course aux cadeaux’’», a-t-elle ajouté.
Notons qu’il est maintenant possible pour les usagers de payer leur passage avec une carte rechargeable dans les autobus, une nouveauté depuis février dernier.
Système structurant
Depuis un certain temps déjà, l’optimisation du réseau fait partie des priorités de l’administration municipale. «Le contrat actuel vient à échéance à l’été 2027. L’objectif est, pour le prochain contrat, de migrer vers le réseau de transport structurant», soutient Francis Adam.
«L’enjeu encore une fois est le financement. Il est pas mal plus dispendieux. Il avait plus de lignes, plus de fréquence.»
Puisqu’il n’y a pas de société de transport sur le territoire, la Ville n’a pas accès à toutes les subventions. La mairesse de Drummondville, Stéphanie Lacoste, a lancé à maintes reprises un appel au gouvernement provincial. À son avis, il y a une crise de financement dans le transport en commun en général.
L’administration municipale souhaite par-dessus tout trouver des solutions. «L’Union des municipalités du Québec (UMQ) a un mandat pour représenter les villes et travailler avec le gouvernement pour voir quelles mécaniques le gouvernement pourrait mettre en œuvre pour mieux supporter le développement du transport en commun dans toutes les villes de 100 000 habitants et moins», fait savoir le directeur général.
Rappelons que l’an dernier, le déploiement du réseau structurant de transport en commun a été repoussé, à cause du manque de financement. Sans subventions, le prix à payer était beaucoup trop cher, s’élevant à 8,8 M$. En conséquence, la Ville a décidé de bonifier le réseau actuel.
(En collaboration avec Antoine Martin)