CASTELNUOVO NE’ MONTI – 16 Mai 2024 –

Une enquête menée à Castelnuovo Ne’ Monti, en Émilie-Romagne, lors d’une étape du Giro d’Italia, a mis en lumière la connaissance et la prévention du cancer de la vessie. Cette étude, réalisée dans le cadre de la campagne “Non girarci intorno” de merck, a recensé les connaissances de 170 personnes. Les résultats révèlent des lacunes, mais aussi des espoirs pour améliorer la sensibilisation, notamment grâce aux efforts des professionnels de santé. Pour en savoir plus, explorons les conclusions de cette enquête.

Une enquête menée lors d’une étape du Giro d’italia à castelnuovo ne’ monti,en Émilie-Romagne,dans le cadre de la campagne de sensibilisation “Non girarci intorno” (ne tournons pas autour) de Merck,a mis en lumière la connaissance et la prévention du cancer urothélial. L’enquête,réalisée auprès d’environ 170 personnes,a révélé des aspects significatifs de la sensibilisation au cancer de la vessie.

Principales conclusions de l’enquête

• Connaissance de la maladie : Trois personnes interrogées sur quatre ont déclaré connaître le cancer de la vessie.
• Symptômes : 63 % ont correctement identifié la présence de sang dans les urines comme principal signe d’alerte.
• facteurs de risque : 80 % des participants étaient conscients que le tabagisme est une cause importante du développement du cancer.
• Prévention : Plus de la moitié des personnes interrogées n’ont jamais abordé le sujet de la prévention du cancer avec leur médecin.
• Rôle des associations de patients : Plus de 50 % des participants reconnaissent l’importance des associations de patients dans la diffusion des connaissances et des orientations utiles sur les maladies oncologiques.

L’importance de la prévention et du dépistage

Carmine Pinto, coordinateur du réseau d’oncologie et d’hémato-oncologie d’Émilie-Romagne, souligne l’importance de la prévention et du dépistage : Aujourd’hui, le cancer est, parmi les maladies chroniques, la plus curable et la plus évitable. Il ajoute : À la différence de nombreuses pathologies dégénératives, comme celles du système nerveux central, pour le cancer, nous avons des thérapies efficaces et des possibilités concrètes de prévention.

Pinto insiste sur l’importance d’un mode de vie sain :

Le premier pas est un style de vie sain : ne pas fumer, éviter l’abus d’alcool, maintenir un poids adéquat, suivre une alimentation équilibrée et pratiquer une activité physique. Ces comportements réduisent de manière significative le risque, mais il est fondamental aussi d’adhérer aux programmes de dépistage nationaux : mammelle, col de l’utérus et colon-rectum.
Carmine Pinto, coordinateur du réseau d’oncologie et d’hémato-oncologie d’Émilie-Romagne

Il précise que ces outils permettent de diagnostiquer précocement ou même d’intercepter les précurseurs des tumeurs, augmentant ainsi les chances de guérison.

Les réseaux oncologiques régionaux : Une approche structurée

Pinto souligne que la prévention et le traitement du cancer doivent être gérés par un système organisé, tel que les réseaux oncologiques régionaux. Ces réseaux couvrent un large éventail de services, allant de la prévention primaire et du dépistage aux diagnostics avancés et aux traitements les plus efficaces. Ils incluent également la réadaptation et le suivi à long terme des patients guéris ou atteints de maladies chroniques.

Il met en avant les avancées significatives dans la thérapie médicale : Nous sommes passés de la chimiothérapie et de l’hormonothérapie à des médicaments à cible moléculaire, à l’immunothérapie avec des inhibiteurs de point de contrôle, à l’introduction d’anticorps conjugués et de radioligands.

Qualité de vie et droit à l’oubli

Pinto rappelle qu’entre 3,5 et 4 millions d’Italiens vivent après un diagnostic de cancer. Il est essentiel de garantir leur qualité de vie, leur réinsertion sociale et professionnelle, ainsi que leur droit à l’oubli oncologique. Qui a eu une expérience de maladie oncologique doit pouvoir conduire une vie normale, après celle-ci. Et qui a reçu un diagnostic de cancer doit pouvoir être soigné de la manière la plus adéquate et appropriée.

en Émilie-Romagne, le réseau oncologique et hémato-oncologique régional vise à valoriser toutes les structures sanitaires, en assurant une continuité entre les hôpitaux, les IRCCS (Instituts de recherche et de soins à caractère scientifique), les universités et les territoires. Cette approche englobe les soins, l’introduction d’innovations et le développement de la recherche.

Pinto souligne que la région a le taux de couverture de dépistage le plus élevé au niveau national, ainsi que le taux de survie à cinq ans le plus élevé pour tous les cancers dès le diagnostic (68 % contre une moyenne nationale de 63 %). Il met en avant la disponibilité de soins avancés sur l’ensemble du territoire régional, démontrant ainsi l’efficacité d’un système de santé publique partagé, intégré et gouverné.

La campagne “Non girarci intorno” de Merck

Ramón Palou de Comasema,président et administrateur délégué Healthcare de Merck Italia,explique l’objectif de la campagne “Non girarci intorno” : notre objectif est de contribuer à construire une culture de la prévention qui implique tous,des citoyens aux professionnels de la santé.

Il ajoute : Avec le projet ‘Non girarci intorno’, nous voulons porter ce message de connaissance et d’attention aux symptômes de la pathologie dans un contexte de grande visibilité comme le Giro d’Italia, parce que dans le défi aux tumeurs, un diagnostic précoce peut faire vraiment la différence.

la campagne vise à sensibiliser et à informer sur le cancer de la vessie, en soulignant l’importance d’un diagnostic précoce. Elle implique divers acteurs du système de santé,tels que les médecins,les sociétés scientifiques,les associations de patients et les institutions.

La campagne “Non girarci intorno” est parrainée par Fiaso, Simg, Siuro et l’association Palinuro.

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