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Génocide à Gaza : pour la réintégration de l’enseignante suspendue à cause d’une minute de silence

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Gaza. L’insoumission.fr et Informations Ouvrières s’associent pour proposer à leurs lecteurs des contenus sur les résistances et les luttes en cours aux quatre coins du pays. À retrouver sur tous les réseaux de l’Insoumission et d’Informations ouvrières. Mercredi 28 mai, une vingtaine de rassemblements ont eu lieu partout en France pour la réintégration immédiate de […]

Gaza. L’insoumission.fr et Informations Ouvrières s’associent pour proposer à leurs lecteurs des contenus sur les résistances et les luttes en cours aux quatre coins du pays. À retrouver sur tous les réseaux de l’Insoumission et d’Informations ouvrières.

Mercredi 28 mai, une vingtaine de rassemblements ont eu lieu partout en France pour la réintégration immédiate de l’enseignante de Sens, suspendue depuis plusieurs semaines par l’Éducation Nationale pour avoir organisé une minute de silence sur demande de ses élèves à la fin de l’un de ses cours. Une procédure-bâillon inacceptable dirigée une fois de plus contre les voix qui dénoncent le génocide en Palestine.

Des rassemblements se sont organisés en un temps record pour faire écho partout à l’exigence de réintégration de l’enseignante, portée dans un rassemblement devant le lycée de Sens à l’appel des syndicats FO, CGT et Sud rejoints par la FSU et rejoint les militants et élus insoumis. Une brèche s’est ouverte dans le dispositif organisé par le duo Macron/Borne avec la complicité de certaines directions syndicales pour entretenir la chape de plomb sur Gaza et contre tous ceux qui veulent dénoncer le génocide en cours. Notre article.

« Il y a une volonté gouvernementale, de faire taire toute contestation de ce qui se passe à Gaza »

À Sens, devant le lycée de l’enseignante, près de 400 personnes se rassemblent. Sont présents des lycéens, notamment ceux de l’enseignante, des enseignants, avec leurs organisations syndicales, des associations. Le député LFI Thomas Portes est présent pour apporter le soutien du groupe parlementaire LFI.

Des prises de paroles déterminées en soutien à Maëlle, l’enseignante suspendue se succèdent. Maëlle prend la parole également au nom du « collectif des personnels soutiens des lycées Janot et Curie de Sens » qu’elle a créé avec d’autres enseignants. Dans son intervention, elle remercie tous les présents mobilisés pour lever sa sanction et pour exiger l’arrêt du génocide. Elle appelle également les personnels à faire grève le mardi 3 juin pour dire « aucune sanction, non à la répression ! »

Pour aller plus loin : Une enseignante suspendue pour une minute de silence pour Gaza : la répression s’intensifie

À Paris, le rassemblement réunit près de 500 personnes à quelques mètres du ministère de l’Éducation Nationale. Des enseignants avec leurs syndicats FO, CGT et Sud sont présents. Le SNES-FSU est beaucoup plus discret, à l’image de sa secrétaire générale Sophie Vénétitay restée seulement quelques minutes au tout début du rassemblement.

Plusieurs députés LFI sont présents en soutien comme Jérôme Legavre, Thomas Portes, Idir Boumertit, Abdelkader Lahmar, Gabrielle Cathala, Bérenger Cernon et Raphaël Arnault. Des militants d’Urgence Palestine et de l’UJFP sont également présents. Des syndicalistes FO d’autres secteurs professionnels comme la Sécurité sociale ou l’hôpital sont également venus apporter leur soutien. 

Maëlle, l’enseignante suspendue, a fait le déplacement depuis Sens pour être présente. Elle reprend l’appel à la grève le 3 juin fait le matin devant le lycée de Sens :  « On appelle à faire grève parce que (…) on s’est dit qu’il y a peut-être plein de gens qui seraient prêts à faire grève avec comme excuse ma réintégration sans sanction, mais aussi pour que Gaza, la Palestine soit reconnue et que le génocide s’arrête. Ils étaient beaucoup à Sens. Et là aussi ici (à Paris) Tous ces gens sont là pour moi et aussi pour la Palestine. »

Elle propose également de faire des minutes de silence partout où c’est possible : « On veut qu’il y ait des minutes de silence dans toutes nos écoles. Parce qu’aujourd’hui on a besoin d’humanité, on a besoin de la paix : à Gaza, en Palestine, mais aussi en Ukraine, partout dans le monde ». Appel relayé notamment par Bérenger Cernon, député LFI.

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« Il y a une volonté gouvernementale, de faire taire toute contestation de ce qui se passe à Gaza », déclare un militant CGT Éducation lors du rassemblement en soutien à l’enseignante suspendue. Clément Poullet secrétaire général de la FNEC-FP FO salue le courage de l’enseignante suspendue : « Nous sommes en totale solidarité avec cette enseignante ! Honte à ceux qui ont pris cette décision. Cette minute de silence pour le peuple palestinien, c’est une minute de trop pour Macron et son gouvernement. Suspendue parce qu’il faudrait taire la vérité. Ce cas flagrant de répression, c’est une fois de plus la complicité de ce gouvernement avec le gouvernement de Netanyahou. Alors la ministre, pour l’instant, refuse de nous recevoir.

Nous allons continuer à exiger d’être reçus. Nous avons reçu, dans les dernières 48 heures, une multitude de prises de position, de soutiens venus de toute la France. C’est l’honneur de notre profession. Parce que ne rien faire et ne rien dire face à ce qui se passe à Gaza est tout simplement impossible. Cette sanction totale, injustifiée, est bien un présage de ce qui sera généralisé si, dans l’enseignement supérieur et la recherche, la loi soi-disant de lutte contre l’antisémitisme est adoptée. Donc, nous allons tout faire non seulement pour que cette collègue soit réintégrée et nous ferons tout pour que cette loi indigne soit abandonnée. »

L’appel à faire grève le 3 juin est repris par la FNEC FP FO dès le 28 mai. Puis finalement par CGT, Sud et FSU dans un communiqué commun trois jours plus tard (voir ci-contre).

Mardi 3 juin, plusieurs initiatives répondent à l’appel de Maëlle, souvent construites par en bas. Devant le lycée Lucie Aubrac de Pantin, une dizaine d’enseignants se rassemblent avec des pancartes « Réintégration immédiate de notre collègue ! Les enseignants disent stop au génocide à Gaza ».

Parmi eux, une enseignante nous raconte comment la mobilisation s’est organisée : « Certains enseignants n’ont pas pu venir d’autres ont encore peur mais ils vont signer la prise de position que nous allons faire circuler, sans les noms, à leur demande. Beaucoup nous ont dit merci. Un agent de sécurité du rectorat est passé devant nous et a dit discrètement « bravo » tandis que les autres regardaient de loin. Les agents en plein travail nous ont félicité par la fenêtre. Une passante a dit  » bravo ». »

À Sens, plusieurs dizaines se rassemblent devant l’Inspection. Des discussions se mènent sur la suite de la mobilisation. Une pétition nationale pour demander la réintégration de l’enseignante suspendue a été mise en ligne.

Par Rosalie Albani

La pétition : Minute de silence pour les victimes à Gaza : réintégration de l’enseignante suspendue !

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