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À Gaza, Netanyahu poursuit son génocide à Gaza, couvert par la complicité des États occidentaux et de l’Union européenne. Utilisée comme arme de guerre, la famine menace 500 000 gazaouis, soit une personne sur cinq. Les enfants, en particulier ceux de moins de cinq ans, sont les plus gravement touchés. Après un blocage total de […]
À Gaza, Netanyahu poursuit son génocide à Gaza, couvert par la complicité des États occidentaux et de l’Union européenne. Utilisée comme arme de guerre, la famine menace 500 000 gazaouis, soit une personne sur cinq. Les enfants, en particulier ceux de moins de cinq ans, sont les plus gravement touchés.
Après un blocage total de l’aide humanitaire pendant plus de deux mois, l’armée génocidaire veut donner l’illusion d’une action humanitaire. La distribution de l’aide humanitaire a été confiée à une fondation privée, contrôlée par deux sociétés militaires privées américaines et dénoncées par l’ONU comme outil d’exclusion des plus vulnérables, avec un conditionnement de la survie à des déplacements forcés.
Les agences humanitaires, dont l’OCHA et l’UNRWA estiment que 85 % de l’aide reste inaccessible à la majorité des habitants de Gaza, notamment aux personnes âgées, enfants, blessés ou déplacés. Presque chaque distribution est marquée par des dizaines de morts et des centaines de blessés par l’armée israélienne : plus de 50 morts le 17 juin 2025, 40 morts le 16 juin. Dans cet article, nous indiquons les éléments clés de rapports récents, notamment celui de mai 2025 de l’Integrated Food Security Phase Classification (IPC), un organisme associé à l’ONU. Notre article.
La famine utilisée comme arme de guerre
En juin 2025, la situation alimentaire à Gaza a atteint des niveaux d’alerte maximale. Selon les classifications de l’IPC rappelées ci-dessous :
Un demi-million de Gazaouis (environ une personne sur cinq) sont en Phase 5 de l’IPC (Catastrophe/Famine). Cela signifie qu’ils n’ont presque aucun accès à la nourriture, que leurs stratégies de survie se sont effondrées, et qu’ils font face à des urgences extrêmes et à des décès massifs. Les enfants, en particulier ceux de moins de cinq ans, sont les plus gravement touchés par la malnutrition.
L’ensemble de la population de Gaza est confrontée à une insécurité alimentaire aiguë. Plus d’un million de personnes (54 %) sont en Phase 4 de l’IPC (Urgence), nécessitant une aide humanitaire urgente en raison de pénuries alimentaires graves et d’un risque élevé de mortalité.
Les 24 % restants de la population sont en Phase 3 de l’IPC (Crise), avec un accès insuffisant à la nourriture et le recours à des stratégies d’adaptation négatives.
L’IPC prévient qu’avec l’expansion des opérations militaires, l’incapacité persistante des agences humanitaires à accéder aux populations dans le besoin, et le déplacement massif continu, la famine à grande échelle n’est plus seulement possible, mais est désormais une réalité à grande échelle dans la bande de Gaza.
Les 5 phases de l’IPC (Integrated Food Security Phase Classification)
Phase 1 | Minimale | Accès adéquat à la nourriture sans aide extérieure. | Aucune ou très faible malnutrition. |
Phase 2 | Sous pression (Stressed) | Accès marginalement suffisant, recours à des stratégies d’adaptation non durables. | Risque accru en cas de nouveau choc ; début de stress alimentaire. |
Phase 3 | Crise (Crisis) | Accès insuffisant à la nourriture, recours à des stratégies négatives (vente d’actifs). | Malnutrition aiguë modérée ; perturbation des moyens de subsistance. |
Phase 4 | Urgence (Emergency) | Grave pénurie alimentaire, urgent besoin d’aide humanitaire. | Malnutrition aiguë élevée ; risque accru de mortalité. |
Phase 5 | Catastrophe / Famine | Presque aucun accès à la nourriture ; effondrement des stratégies de survie. | Décès massifs, famine confirmée, urgences extrêmes. |
Une privation majeure d’eau et crise sanitaire
La situation de l’eau à Gaza est désastreuse. En juin 2025, 85 % des infrastructures d’eau et d’assainissement à Gaza sont détruites ou endommagées. Les stations de pompage, puits et usines de dessalement encore fonctionnels sont à l’arrêt faute de carburant, d’électricité et de réparations (Gaza’s Water Infrastructure Desperately Needs to be Rebuilt).
En conséquence, les Gazaouis n’ont accès qu’à 2 à 5 litres d’eau par habitant et par jour, eau souvent souillée. Ces quantités sont bien en deçà des recommandations des ONG pour une situation d’urgence, qui exigent au moins 15 litres par habitant et par jour pour la survie et l’hygiène de base (The Sphere Handbook, 2018, page 106).
Cette privation d’eau est une stratégie organisée par Israël pour provoquer des troubles sanitaires majeurs : déshydratation, maladies hydriques, malnutrition accrue et propagation rapide des maladies infectieuses, entraînant une surmortalité, surtout parmi les enfants.
Un sadisme sans limites : Netanyahu conditionne l’aide alimentaire aux déplacements forcés
Pour donner l’illusion d’une action humanitaire, Israël a confié la distribution de l’aide humanitaire à la « Gaza Humanitarian Foundation », une fondation privée obscure contrôlée par deux sociétés militaires privées américaines et dénoncée par un collectif d’organisations humanitaires.
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) estime que ce dispositif, présenté comme une solution logistique, constitue en réalité une instrumentalisation de l’aide humanitaire à des fins politiques, et viole les principes fondamentaux de neutralité, d’impartialité et d’indépendance (source : Reuters)
« Ce système crée une illusion d’accès à l’aide alors qu’il exclut les plus vulnérables et conditionne la survie à des déplacements forcés ou à des procédures sécuritaires intrusives. »
Les agences humanitaires, dont l’OCHA et l’UNRWA estiment que :
85 % de l’aide reste inaccessible à la majorité des habitants de Gaza, notamment aux personnes âgées, enfants, blessés ou déplacés. L’aide est distribuée sous haute surveillance militaire, dans des zones parfois dangereuses, sans respect des standards humanitaires internationaux. Les kits alimentaires contiennent des aliments lyophilisés ou secs et nécessitent d’être hydratés, ce qui avec la grave pénurie d’eau est difficile.
Cette politique revient à « organiser la famine », tout en créant une façade humanitaire utilisée à des fins de contrôle territorial.
Et pour pousser le sadisme à son paroxysme, l’armée israélienne finance et arme des bandes de pillards qui créent des désordres aux quelques points de distributions avec des tirs à vue, par drones, par chars de l’armée israélienne sur les Gazaouis venant de loin pour quelques aliments. Presque chaque distribution est marquée par des dizaines de morts, des centaines de blessés : plus de 50 morts le 17 juin 2025, 40 morts le 16 juin… Plusieurs centaines de Palestiniens tués et des milliers de blessés entre le 27 mai et le 17 juin 2025…
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Dans un article récent, nous avons fait la synthèse de 5 articles publiés dans la grande revue médicale The Lancet estimant que fin mai 2025, entre 9 et 13 % de la population gazaouie (soit l’équivalent de 7,6 millions d’habitants à l’échelle de la population française) avait été tuée du fait de la mortalité directe par traumatisme d’une part et aussi d’autre part de la mortalité indirecte par absence de soins, d’hygiène élémentaire, privation d’eau et de nourriture. La survie des Gazaouis a été diminuée de moitié depuis le 7 octobre 2023.
La mise en place organisée par Israël d’une famine et d’une privation d’eau généralisées accélère l’objectif d’extermination de la population gazaouie recherché par Netanyahu. D’ores et déjà, les conséquences dramatiques de cette famine à moyen et long terme sont connues sur la santé mentale, la fragilité aux maladies infectieuses, le développement de maladies chroniques et de cancer chez le peuple palestinien.
Ce génocide se déroule devant les yeux du monde entier dans l’indifférence des médias bourgeois et la complicité des pays occidentaux. Habitué des formules creuses, Emmanuel Macron et François Bayrou se refusent toujours à prendre les mesures concrètes et urgentes pour stopper Netanyahu : embargo sur les armes, arrêt des partenariats avec Israël, et reconnaissance de l’État de Palestine.
Ce qui a conduit la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme (CNCDH) française, dans une déclaration d’urgence du 20 mai 2025, à rappeler les obligations de la France en matière de mise en œuvre du droit international humanitaire et appelle à une action concertée.
Les Insoumis du Pic Saint Loup (34)
