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La disposition de ces centres est tellement éloignée des principes de conception humanitaire et des directives établies pour les camps d’urgence et les sites de distribution, qu’une comparaison devient presque absurde.
Gaza. « Le fait d’affamer intentionnellement des civils comme méthode de guerre, en privant délibérément ceux-ci de biens indispensables à leur survie, y compris en entravant les secours tels que prévus par les Conventions de Genève » constitue bel et bien un crime de guerre, tel qu’inscrit à l’article 8(2)(b)(xxv) du Statut de Rome
550 Palestiniens abattus depuis fin mai 2025 lors de distribution alimentaire, date de la mise en place de cette aide par la puissance occupante après éviction des agences de l’ONU et des ONG.
Et la liste s’allonge chaque jour :
44 Palestiniens tués le 24 juin
21 le 26 juin
60 le 28 juin 2025… Voir notre article
Le quotidien Haaretz publie des témoignages de soldats israéliens indiquant qu’ils ont reçu l’ordre de tirer sur les foules affamées.
Organisation criminelle des centres de distribution d’aide
Dans une étude, disponible sur le site d’Harvard, le chercheur israélien Yaakov Garb revient sur cette organisation criminelle des centres de distribution d’aide à Gaza.
Ce rapport est disponible librement dans la base de données Harvard Dataserve de l’Université de Harvard (US)
Depuis la reprise par Israël des bombardements de la population palestinienne en mars 2025, le gouvernement israélien a contraint la population dans 3 petites enclaves (17,5 % de la bande de Gaza), l’enclave de Gaza City avec un million de Gazouis, l’enclave centrale avec 300 000 Palestiniens et l’enclave de Mawasi au sud avec 500000. Les 82,5 % restants du territoire sont déclarés zones interdites par l’armée. Israël rase systématiquement toutes les habitations et infrastructures.
Dans cette zone militarisée, Yaakov Garb rapporte que l’armée a mis en place depuis mars 2025 cinq centres de distribution d’aide, un au nord et quatre au sud (voir Figures 1 et 2).
Pour aller plus loin : Témoignage de la Marche mondiale vers Gaza – Le récit de la répression par une militante LFI présente sur place

Figure 1. Les points rouges désignent les cinq centres de distribution d’aide. Les zones marron clair représentent les trois enclaves de confinement des populations de Gaza, avec les estimations par l’armée Israélienne du nombre de personnes pour chacune. Les zones rouges sont interdites à tout Palestinien. Les lignes noires indiquent certaines des nouvelles routes militaires et chemins de terre dans le nord de Gaza, ainsi que les corridors de Netzarim et de Morag. Adapté de Yaakov Garb

Figure 2. Distance en km et en ligne droite jusqu’au centre de distribution d’aide le plus proche, superposée avec les évaluations approximatives de l’emplacement et du nombre de personnes confinées dans les trois enclaves depuis mars. Adapté de Yaakov Garb
Les analyses de Yaakov Garb
« On peut voir que la population de Gaza City ne peut accéder à aucun des centres d’aide sans (a) une longue marche à travers un champ de décombres aride, (b) traverser la route et le corridor dangereux de Netzarim, et (c) entrer dans une zone de couleur rouge dont l’accès leur est interdit. En bref, les habitants de Gaza City ne peuvent pas accéder à l’aide dans les centres existants »
« Le fait que quatre des cinq centres se trouvent au sud du corridor de Morag – à plusieurs reprises indiqué par les responsables israéliens comme la destination prévue pour la concentration des Palestiniens à déplacer du reste de Gaza dans le cadre d’une intensification imminente des attaques militaires – n’est pas rassurant. »
Et soulignons l’inhumanité d’imposer à des personnes âgées, malades, à des femmes enceintes, à de très jeunes enfants, de devoir marcher sur de longues distances, sur des trajets dangereux, d’attendre plusieurs heures pour récupérer un peu d’eau et de nourriture.
Organisation des centres de distribution d’aide

Figure 3 (figure 4 de YG). Le schéma est basé sur un examen minutieux des images satellites de PLANET et montrent la structure interne cohérente des 5 centres de distribution d’aide actuels. Ils sont conçus d’un point de vue militaire : dépourvus de toute installation pour les bénéficiaires, et ne contenant que la disposition nécessaire pour observer, surveiller et défendre les fournisseurs armés d’aide. Adapté de Yaakov Garb
Les commentaires de Yaakov Garb résument clairement la stratégie préméditée par Israël
« La configuration oriente un flux linéaire à travers des conduits d’entrée grillagés, longeant les tables de distribution, puis vers un conduit de sortie. Cette disposition correspond à un objectif militaire : exercer un contrôle maximal avec un personnel minimal en concentrant les vulnérabilités.»
« Plus précisément, elle crée ce que les tacticiens militaires appellent un “chokepoint” (goulet d’étranglement) ou, en langage tactique courant, un “fatal funnel” (goulet létal) : un trajet de déplacement prévisible d’une seule entrée vers une seule sortie, sans possibilité de mouvement latéral, ni abri ni camouflage.»
« Les champs d’observation croisés depuis les postes de garde permettent une surveillance concentrée, et un tir potentiel depuis plusieurs directions.»
« Ce type de conception est générateur de stress, en activant les réponses de lutte ou de fuite, à l’opposé des principes de sécurité des foules, qui privilégient la multiplicité des sorties et la liberté de mouvement. Ce dispositif est particulièrement angoissant pour une population déjà traumatisée, d’autant plus que l’enceinte est proche des forces de l’armée israélienne.»
« Cette organisation est à la fois propice à l’escalade de la panique et des désordres, et favorable à une réponse violente efficace en retour.»
« La disposition de ces centres est tellement éloignée des principes de conception humanitaire et des directives établies pour les camps d’urgence et les sites de distribution, qu’une comparaison devient presque absurde.»
« Les principes de conception humanitaire visent à préserver le choix et la dignité, à réduire les barrières physiques, à mobiliser des membres de la communauté et à faire appel à des agents de désescalade formés, plutôt qu’à des gardes armés. Ils recommandent également de fournir des équipements tels que des zones d’ombre, des toilettes, de l’eau, des postes de premiers secours, et des voies d’accès spécifiques pour les groupes vulnérables. »
Un génocide sous les yeux du monde, mené avec la complicité des gouvernements occidentaux
Le résultat voulu de cette organisation criminelle de l’aide alimentaire est que 500000 Palestiniens sont au dernier stade de la famine (stade 5 de l’IPC, voir notre article), avec une probabilité très élevée de mortalité (> 20 % en quelques mois). Toute la population est en état de malnutrition.
Comme le souligne Yarkov Garb, la localisation de 4 des 5 centres tout au sud de Gaza montre la volonté d’Israël de déplacer toute la population dans une miniscule enclave au sud de Gaza, éventuellement pour préparer un exil forçé.
Malgré la violation flagrante du droit international, les condamnations régulières de l’ONU et des ONG, les gouvernements occidentaux ne font rien, pire ils cautionnent et financent ce système criminel illégal. Les Etats-Unis viennent de renforcer leur soutien financier à la fondation privée de droit américain qui fait fonctionner ces centres.
Pendant que les pays européens se contentent de déclarations verbales, ils n’hésitent pas à réprimer les humanistes qui s’opposent à ce génocide, allant jusqu’à interdire des associations d’aide à la Palestine. La solution est pourtant limpide : cesser immédiatement toute livraison d’armes à ce gouvernement génocidaire et mettre un terme définitif à l’accord de coopération prioritaire entre l’Europe et Israël.
Par Les insoumis du Pic-Saint-Loup (34)