Des soldats israéliens ont avoué avoir utilisé systématiquement des Palestiniens comme boucliers humains à Gaza, selon des rapports de The Guardian (24 mai 2025) et The New York Times (14 octobre 2024). Ces pratiques, débutées après l’attaque de Hamas le 7 octobre 2023, se sont intensifiées mi-2024. Des civils palestiniens, comme Mohammed Shubeir, 17 ans, ont été forcés de vérifier des bâtiments ou tunnels pour des explosifs, au péril de leur vie. Un officier israélien a confirmé que les ordres venaient des commandants, utilisant le code « bring a mosquito« . Cette pratique, généralisée dans les unités d’infanterie, viole le droit international, notamment la Convention de Genève. Ces révélations ont suscité l’indignation, mais aucune réponse officielle de l’armée israélienne n’a été rapportée. Cela aggrave les souffrances des civils dans un conflit déjà dévastateur.

Inversion accusatoire

On peut parler d’une inversion accusatoire dans ce contexte ! L’israël accuse régulièrement le Hamas d’utiliser des civils comme boucliers humains à Gaza, affirmant que le groupe place des armes ou des combattants près des civils pour dissuader les attaques. Cependant, des rapports récents montrent que l’armée israélienne (Tsahal) utilise elle-même systématiquement des Palestiniens comme boucliers humains, notamment depuis 2023-2024, pour explorer des tunnels ou vérifier des bâtiments.