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Financement de la santé: l’OMS au bord de l’asphyxie financière

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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a tiré la sonnette d’alarme vendredi, elle affirme que l’aide à la santé devrait chuter de 35 à 40 % en 2025, soit 10 milliards de dollars de moins que l’année précédente. En apparence, ce serait un désastre. Mais cette crise révèle avant tout l’échec d’un modèle international basé sur la dépendance des pays pauvres aux financements étrangers. Avec un trou de 2,5 milliards de dollars dans son budget pour 2026-2027, l’Organisation mondiale de la santé se retrouve prise à son propre piège : dépendance de financements, incapacité d’autonomie, et impuissance à construire un système sanitaire mondial. Retour sur l’effondrement d’un modèle centralisé devenu obsolète.

La suspension des aides par les États-Unis – déjà amorcée sous Donald Trump avec le retrait de l’OMS et le gel de l’USAID – a mis à nu une réalité glaçante : sans l’aide occidentale, des pans entiers des systèmes de santé s’effondrent. Alors que l’Organisation mondiale de la santé tire la sonnette d’alarme sur la baisse des financements internationaux pour la santé, une autre lecture s’impose : celle d’un modèle de dépendance orchestré, inefficace et dangereux, où l’OMS joue un rôle central dans la perpétuation d’une aide conditionnée, infantilisante et économiquement insoutenable pour les pays du Sud.

Un budget sous respirateur artificiel

L’OMS traverse l’une des pires crises financières de son histoire. Depuis le retrait des États-Unis voulu par Donald Trump, l’agence peine à boucler son budget, malgré une réduction drastique de ses ambitions : passé de 5,3 à 4,2 milliards de dollars, le budget 2026-2027 reste déficitaire de 2,5 milliards, soit 45 % de manques à combler.

Ce trou n’est pas qu’un accident de parcours : il est le symptôme d’une fragilité chronique, celle d’une institution internationale reposant presque exclusivement sur la générosité des grandes puissances, en particulier américaine. À peine ces financements disparaissent-ils que le système s’effondre. Cela révèle l’absence de stratégie viable de long terme au sein de l’OMS, qui n’a jamais su (ou voulu) bâtir une santé mondiale indépendante des contributions politiques.

Depuis des décennies, l’OMS encourage un modèle où les pays à faible revenu dépendent d’une “générosité” conditionnelle venue de Washington, Bruxelles ou Genève. En Afrique subsaharienne, l’USAID représentait parfois jusqu’au tiers des dépenses sanitaires. En RDC, l’ONU alerte sur les conséquences d’une rupture de l’aide pour les malades du VIH. Mais pourquoi une maladie aussi connue depuis 40 ans dépend-elle encore d’un financement étranger pour être soignée ?

La réponse est politique : la santé n’est plus gérée comme une priorité nationale, mais comme un secteur sous délégation internationale.

Les faux remèdes de l’OMS

Face à cette hémorragie budgétaire, l’OMS appelle les pays du Sud à “mobiliser de nouvelles recettes” : taxes sur la santé, recours à des fonds souverains, exploitation des banques de développement. Une rhétorique technocratique déconnectée de la réalité économique et sociale. Comment exiger plus de fiscalité dans des pays étranglés par la dette, où les citoyens paient déjà lourdement les échecs des élites corrompues ou inefficaces ?

Loin d’un projet de libération ou d’émancipation, l’OMS semble désormais réclamer l’auto-asservissement fiscal pour compenser le désengagement des puissances occidentales. Un transfert de charge qui risque d’aggraver l’appauvrissement des ménages plutôt que de renforcer la résilience sanitaire.

En pleine crise de confiance mondiale vis-à-vis des grandes institutions internationales, cette posture est perçue par beaucoup comme une tentative de maintenir le pouvoir technocratique de Genève sur les choix souverains des États.

En agitant la peur de l’effondrement sanitaire, l’OMS ne fait que renforcer le rejet qu’elle suscite dans de nombreux pays du Sud, où elle est perçue comme un organe arrogant et incapable d’offrir des solutions durables.

La santé des peuples ne peut être suspendue à la générosité fluctuante de quelques États ou institutions. Le Sud doit rompre avec la tutelle de l’OMS, et envisager une souveraineté sanitaire véritable.

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