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En guise de réponse officielle à la proposition de trêve temporaire de 60 jours par Israël diffusée par l’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, jeudi ; le Hamas a soumis un nouvel accord de cessez-le-feu le 31 mai 2025. Ce document inclut la garantie de la fin totale du génocide à Gaza par le président américain Donald Trump. Si Netanyahu a qualifié la proposition d’« inacceptable », insistant sur la nécessité de « vaincre le Hamas » avant tout accord durable. Witkoff a dénoncé une « régression », appelant le Hamas à accepter le cadre initial (trêve de 60 jours sans garantie de retrait définitif).

Depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, qui a tué environ 1 200 personnes et entraîné la prise de 251 otages israéliens, le conflit à Gaza a causé la mort de plus de 54 000 Palestiniens, selon les autorités sanitaires locales, et dévasté l’enclave. Une trêve de deux mois, entrée en vigueur le 19 janvier 2025, s’est effondrée en mars lorsque Israël a repris ses opérations militaires et imposé un blocus, exacerbant une crise humanitaire. Les pourparlers, menés par les États-Unis, l’Égypte et le Qatar, visent à rétablir une trêve tout en répondant aux objectifs opposés des deux parties : le Hamas exige un cessez-le-feu permanent et un retrait israélien, tandis qu’Israël, sous la direction de Benjamin Netanyahou, insiste sur la libération de tous les otages et la destruction ou l’exil du Hamas.
Les points clés de la proposition du Hamas
Le 31 mai 2025, le Hamas a soumis une nouvelle proposition de cessez-le-feu à Gaza. La proposition du Hamas, structurée en treize points, « vise à parvenir à un cessez-le-feu permanent, à un retrait complet (des forces israéliennes) de la bande de Gaza et à garantir l’acheminement de l’aide à notre peuple et à nos familles dans la bande de Gaza », a indiqué le groupe. Ce document constitue une réponse officielle du Hamas à l’offre de trêve temporaire de 60 jours faite par Israël, publiée jeudi par Witkoff.
Dans sa proposition, le Hamas exige la fin de toute activité militaire israélienne à Gaza, tant que les forces de résistance palestiniennes cesseront d tirer. Le groupe demande aussi aux Etats-Unis, au Qatar et à l’Egypte de garantir une fin totale du génocide au-delà d’une trêve initiale de 60 jours. En outre, ile Hamas exige que:
« Les Etats-Unis et le président Trump s’engagent à œuvrer avec diligence pour assurer la poursuite des négociations jusqu’à la conclusion d’un accord final »
qui mènera à la résolution durable du conflit.
La reprise immédiatement de l’acheminement des aides humanitaires, conformément aux protocoles établis dans l’accord de cessez-le-feu initial du 19 janvier 2025 fait aussi partie des conditions soumises par le Hamas. Le groupe demande la réhabilitation des infrastructures comme l’électricité, les télécommunications, les égouts et l’eau ainsi que la restauration et la reprise de fonctionnement des hôpitaux, des centres de santé, des écoles et des boulangeries dans toutes les zones de la Bande de Gaza. Le Hamas souhaite que les habitants puissent se déplacer et vivre en toute sécurité.
En contrepartie, le Hamas s’engage à libérer 10 prisonniers israéliens vivants et à restituer 18 corps israéliens. Les libérations et les restitutions seront échelonnées sur une période de 2 mois afin d’éviter que le premier ministre Netanyahou ne change d’avis et décide de reprendre la guerre au bout d’une semaine.
A la conclusion et l’annonce de l’accord de cessez-le-feu permanent et le retrait des forces israéliennes de la bande de Gaza, tous les prisonniers restants (vivants et morts) seront libérés. « Le Hamas s’engage à assurer la santé, les soins et la sécurité des détenus israéliens » encore en vie dès le début du cessez-le-feu. Le groupe demande le même traitement pour les détenus palestiniens. Le Hamas exige que les négociations aboutissent au cours de la trêve de 60 jours.
Une proposition rejetée par Netanyahou et Witkoff

La proposition du Hamas semble réunir les termes d’un accord que le groupe a dit avoir conclu verbalement avec Witkoff le 25 mai. Pour rappel, Israël l’a immédiatement rejeté. Un nouvel accord avec des conditions qui permettraient à l’Etat hébreu de continuer les massacres après la trêve de 60 jours et le maintien de ses troupes à l’intérieur de Gaza a été annoncé le 29 mai par l’émissaire de Trump. La proposition en question ne garantit pas les livraisons des nourritures, des médicaments et d’autres produits de première nécessité à Gaza. Le Hamas exige la réouverture du point de passage, mais Israël refuse de céder le contrôle de cette frontière clé.
Samedi, peu de temps après la réception du plan de cessez-le-feu du Hamas, Steve Witkoff a écrit sur X qu’elle est « totalement inacceptable ». L’envoyé spécial de Trump a ajouté que ce projet de résolution « ne fait que nous reculer ».
« Le Hamas devrait accepter la proposition-cadre que nous avons présentée comme base pour des pourparlers indirects, que nous pouvons entamer dès la semaine prochaine »
, a ajouté Witkoff. Il affirme que c’est la seule manière de parvenir à un accord de cessez-le-feu permanent.
Dans un communiqué, Netanyahou a uni sa voix à celle de Witkoff en rejetant la proposition du Hamas.
« C’est inacceptable et cela fait reculer le processus. Israël poursuivra ses efforts pour rapatrier nos otages et vaincre le Hamas »
, a-t-il déclaré.
Basem Naim, haut responsable du Hamas, a contesté cette caractérisation, affirmant que le groupe n’a pas rejeté la proposition de Witkoff mais a répondu de manière « positive et responsable » après avoir reçu une réponse israélienne qui contredisait les termes convenus. Naim a accusé Witkoff de partialité envers Israël, ce qui compromet l’équité de la médiation.
« Pourquoi la réponse israélienne est-elle considérée comme la seule réponse possible pour la négociation ? Cela porte atteinte à l’intégrité et à l’équité de la médiation et constitue un parti pris total envers l’autre partie »
a ajouté Naim.
Les exigences israéliennes, soutenues par la proposition de Witkoff, rendent un accord difficile, car elles permettent à Israël de maintenir une présence militaire et de reprendre la guerre si nécessaire.
Le rôle des médiateurs, en particulier des États-Unis, est crucial mais compliqué par les accusations de partialité.
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