Laylah Annie Fernandez a franchi sans problème le premier tour, lundi, à Wimbledon.

La Québécoise, 29e raquette mondiale, s'est débarrassée de la jeune Britannique de 16 ans Hannah Klugman, finaliste chez les juniors à Roland-Garros, en deux manches de 6-1, 6-3 en 1 heure 9 minutes sur le gazon anglais.

Au tour suivant, Fernandez fera face à l'Allemande de 37 ans Laura Siegemund, 104e joueuse mondiale, qui a surpris l'Américaine Peyton Stearns, 36e à la WTA, 6-4, 6-2.

Klugman, 573e au monde, n'a pas offert une très forte opposition à Fernandez en première manche. La Québécoise n'a eu besoin que de 27 minutes pour s'imposer. Elle a gagné 25 points contre seulement 12 pour sa rivale.

Fernandez a dû travailler un peu plus fort en deuxième manche. Elle a toutefois réussi à briser le service de Klugman pour une quatrième fois dans le match lors du septième jeu.

Klugman a offert la victoire sur un plateau d'argent à Fernandez en commettant une cinquième double faute deux jeux plus tard.

Sabalenka trop forte pour Branstine

Plus tôt, la commande était énorme pour Carson Branstine au premier tour, et la Canadienne n'a pas été en mesure de réussir ce qui paraissait impossible : elle s'est finalement inclinée 6-1, 7-5 en 1 heure 14 minutes devant la Bélarusse Aryna Sabalenka, numéro un mondiale.

J’ai eu tellement de plaisir. Je ne voulais pas que ça finisse. En première manche, les gens peuvent penser que j’étais nerveuse, mais j’étais juste un peu perdue. Je me suis dit : "OK, je suis là, maintenant, il se passe quoi?"

Disputant un premier match de tableau principal lors d'un tournoi du grand chelem, Branstine, 194e au monde, a vite perdu la première manche en 25 minutes. La joueuse de 24 ans a ensuite offert une meilleure opposition à Sabalenka.

Cependant, la Bélarusse de 27 ans a fait preuve de patience. Elle a finalement brisé le service de Branstine au 11e jeu pour prendre les devants 6-5 et elle a clos le débat au jeu suivant. Le match a pris fin quand Branstine a envoyé un retour de service au-delà de la ligne de fond.

Quand j’ai commencé à trouver mon rythme, je pouvais compétitionner, c’était bien. J’ai eu beaucoup de chances dans la deuxième manche. J’étais déçue de moi. Si j’avais eu une balle de bris plus tôt, qui sait ce qui aurait pu arriver? Je suis vraiment fière de moi. J’ai livré une bonne performance, a-t-elle souligné après le match.

Les deux joueuses ont réussi 17 coups gagnants, dont 7 as pour Branstine contre 3 pour Sabalenka. Branstine a toutefois commis 26 fautes directes, contre 18 pour sa rivale.

De savoir que je peux battre la numéro un mondiale au service à certains moments, c’est vraiment ce que je retire de plus positif aujourd’hui. Je suis vraiment fière qu’après avoir eu une première manche assez difficile, j’ai été en mesure de rebondir et de compétitionner. Je suis fière de mon service, de comment j’ai joué en deuxième manche, et je dois continuer comme ça.

Au deuxième tour, Sabalenka affrontera la gagnante du duel entre la Néo-Zélandaise Lulu Sun et la Tchèque Marie Bouzkova.

Branstine – originaire des États-Unis, mais qui représente le Canada, pays de naissance de sa mère, depuis 2017 – avait obtenu sa place dans le tableau principal du tournoi après être passée par les qualifications.

Jabeur abandonne

Par ailleurs, le sort s'acharne sur Ons Jabeur, retombée au 59e rang après des blessures : l'ex-no 2 mondiale a abandonné d'entrée contre la Bulgare Viktoriya Tomova (111e), qui menait 7-6 (7/5), 2-0.

La Tunisienne, double finaliste à Wimbledon (2022 et 2023), est apparue en détresse très rapidement, se couvrant le visage au changement de côté, comme affectée par la chaleur intense.

Elle a réclamé l'intervention des soigneurs, notamment pour prendre sa tension, et elle a même quitté le court pendant un quart d'heure dans la première manche.

Je ne m'attendais pas à me sentir mal, a expliqué Jabeur, sans préciser les raisons de son abandon. Je me suis plutôt bien entraînée ces derniers jours, mais j'imagine que ce genre de choses arrive.

Elle s'est dite triste après ce nouveau coup dur, dans une saison très difficile pour elle, et elle a ajouté privilégier désormais le repos, en essayant de se déconnecter un peu du tennis.

Avec les informations de La Presse canadienne et Agence France-Presse