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Devant l’ampleur du déficit, le gouvernement entreprend un régime minceur dans tous les ministères y compris celui de l’Éducation. En revanche, le ministre Drainville exhorte les Conseils scolaires et les directions d’écoles à faire tout en leur pouvoir pour ne pas affecter la qualité des services directs aux élèves.
Parmi ce train de mesures décrétées par Bernard Drainville, ce sont les effets collatéraux des coupures au sein des techniciennes en éducation spécialisée (TES), un gain important obtenu lors des dernières négociations, qui causent le plus de tort à l’égard des services aux élèves à besoins particuliers. «Tu coupes une TES, tu ajoutes une prof en burn-out», argue Chantal Poulin, une enseignante au primaire dans une école défavorisée et multiethnique du centre de services scolaire de la Pointe-de-l’Île, à Montréal.
Et, parallèlement à tout ce branle-bas chaotique, des centaines de millions de dollars ont été engloutis en vain dans le projet Northvolt des dépassements faramineux de coûts ressortent quotidiennement de la Commission Gallant dans le dossier SAAQclic, et le gouvernement s’apprête à injecter des milliards $ dans la construction d’un troisième lien entre Québec et Lévis.
Or dès le début de son premier mandat en 2018, François Legault clamait haut et fort que l’éducation serait la priorité de ses priorités. Sept ans plus tard, force est de constater que sa propension viscérale pour les dossiers à vocation économique ont vite pris le dessus de ses priorités au détriment de l’éducation...et de la santé soit dit en passant.
Dans un contexte où l’éducation au Québec chambranle de toutes parts, notamment eu égard à la pénurie de personnel spécialisé telles les TES, il m’apparaît complètement antinomique d’exiger du personnel d’en faire autant avec moins de moyens pour l’appuyer dans sa tâche. De ce fait, M. Drainville, je vous exhorte à permettre tout au moins aux directions d’écoles de puiser dans les surplus réalisés au cours des dernières années. C’est une simple question de saine gestion des deniers publics.
Henri Marineau, Québec
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