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En France, de nombreux enseignants dénoncent les nouvelles consignes de correction aux examens nationaux, minimisant l’importance de la lisibilité, de l’orthographe et de la rigueur argumentative. Selon Atlantico, les enseignants dénoncent une instrumentalisation politique de l’éducation et une perte de sens de l’école républicaine.

« Ne noter que la fin de la lecture à l’oral », « ne pas attendre de problématique », « ne pas sanctionner les fautes de langue » : les nouvelles directives de correction du baccalauréat de français ont sidéré beaucoup d’enseigants cette année. Dans certaines académies, les réunions d’harmonisation ont été l’occasion de découvrir que la lisibilité d’une copie – autrefois un critère de base – n’était plus prise en compte.
Effacement de la forme au profit du fond
Derrière ces consignes se dessine une transformation idéologique : l’orthographe, longtemps pilier de l’évaluation, est aujourd’hui perçue comme un révélateur d’inégalités sociales et non plus comme un outil d’émancipation intellectuelle.
Pour certains enseignants, ce bouleversement n’a rien d’anodin.Ils dénoncent une dérive où toute exigence est assimilée à de la discrimination. Pour ces enseignants, la démocratisation de l’école devrait passer par l’exigence, la rigueur et l’accompagnement, non par l’abaissement du niveau.
De plus en plus de professeurs expriment, souvent anonymement, leur malaise : comment transmettre le goût de la langue si ses règles deviennent facultatives ? Comment encourager l’effort si tout est nivelé par le bas.
L’école à l’épreuve de la « déconstruction »
La logique qui sous-tend ces choix pédagogiques s’inscrit dans un mouvement plus large de « déconstruction » des critères traditionnels. Lisibilité, orthographe, syntaxe : autant de repères seraient aujourd’hui « élitistes », et donc à bannir. Ce relativisme éducatif est adopté au sommet de l’Éducation nationale, où l’objectif semble être d’éviter tout jugement.
Certains enseignants regrettent qu’« aujourd’hui, un enseignant qui valorise l’excellence ne bénéficie d’aucun soutien ». Selon eux, ce sont les élèves issus des milieux populaires qui en paient le prix fort, tandis que ceux des familles aisées peuvent pallier les manques grâce à des ressources éducatives privées.
Une question demeure : cet abaissement des exigences favorisera-t-il réellement l’égalité ou ne fera-il que creuser davantage les inégalités ?
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