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Une étude d’envergure, financée par la Société canadienne du cancer, démontre que l’exercice physique encadré change la donne pour les patients atteints d’un cancer du côlon. Elle révèle que l’activité physique structurée réduit significativement le risque de récidive et de développer de nouveaux cancers. On examine ici les résultats de l’étude, ses implications et les bénéfices pour la santé des patients, portés par des experts reconnus.
Une étude révolutionnaire financée par la Société canadienne du cancer (SCC) révèle que l’activité physique encadrée peut non seulement sauver des vies, mais aussi les prolonger en réduisant le risque de récidive du cancer et de l’apparition de nouveaux cancers.
Une étude qui change la donne
Les résultats de cet essai clinique, présentés lors de la conférence annuelle de l’American Society of clinical Oncology et publiés dans le New england Journal of Medicine, pourraient bien transformer les pratiques médicales. Ils démontrent que l’intégration d’un program d’exercice structuré dans les soins des patients atteints d’un cancer du côlon réduit significativement le risque de récidive et de développement de nouveaux cancers primaires.
Le saviez-vous ?
Le cancer colorectal est la deuxième cause de décès par cancer au Canada. L’année dernière, environ 25 200 Canadiens ont reçu un diagnostic de cancer colorectal et 9 400 en sont décédés.
L’essai international, qui a duré 17 ans, a impliqué 889 personnes ayant toutes été diagnostiquées et traitées pour un cancer du côlon. Après une chirurgie et une chimiothérapie, les participants ont été répartis en deux groupes : l’un a suivi un programme d’exercice structuré de trois ans, tandis que l’autre a reçu les documents d’data sur la santé habituellement remis aux patients.
Chaque participant du groupe “exercice” a choisi ses propres activités physiques d’intensité modérée – de la marche au pickleball – avec l’objectif d’ajouter 2,5 heures d’exercice par semaine à son emploi du temps habituel. Résultat : ceux qui ont suivi le programme d’exercice ont vu leur risque de récidive et de nouveaux cancers diminuer de 28 %, et leur risque de décès de 37 %.
L’exercice : un traitement à part entière
Selon le Dr Kerry Courneya,co-président de l’étude et professeur de kinésiologie à l’Université de l’Alberta,l’exercice n’est plus seulement une intervention visant à améliorer la qualité de vie des patients atteints de cancer.Nos résultats montrent que l’exercice n’est plus seulement une intervention de qualité de vie pour les patients atteints de cancer qui peut être offerte quand et où cela est possible, a-t-il déclaré. C’est un traitement pour le cancer du côlon qui doit être mis à la disposition de tous les patients.
Le Dr Chris Booth, co-président de l’étude, oncologue médical au Kingston Health Sciences center et professeur d’oncologie à l’Université Queen’s, abonde dans le même sens : Il s’agit du premier essai clinique au monde conçu pour déterminer si l’exercice peut améliorer la survie au cancer, et les résultats sont clairs. Il ajoute : La prochaine étape consiste à mettre cela en pratique. Cela signifie que les systèmes de santé devront investir dans des programmes de soutien comportemental dans le cadre des soins standard.
L’aspect économique
Les chercheurs mènent actuellement une analyze économique approfondie. Le Dr Booth anticipe que le programme sera remarquablement rentable par rapport à de nombreux nouveaux médicaments contre le cancer, ce qui le rendra viable pour les systèmes de santé.
L’histoire de Terri
terri Swain-Collins a été diagnostiquée d’un cancer du côlon de stade 3 en 2021. Après une intervention chirurgicale et une chimiothérapie, elle a été invitée à participer à l’essai clinique des Drs Booth et Courneya. Pendant l’essai,elle a travaillé en étroite collaboration avec un physiothérapeute pour établir et maintenir une routine de remise en forme personnalisée à ses besoins.
conseil pratique
Parlez à votre médecin des options d’exercice physique adaptées à votre situation. Un physiothérapeute ou un kinésiologue peut vous aider à élaborer un programme personnalisé.
L’un des plus grands avantages a été d’avoir une routine semi-structurée qui fonctionne pour mon style de vie avec quelqu’un pour me tenir responsable, explique Terri. Le simple fait de se faire dire de faire de l’exercice par un médecin n’aurait pas suffi à m’amener où je suis aujourd’hui ; avoir quelqu’un qui marche à mes côtés,me guide et me surveille régulièrement,c’est ce qui a vraiment rendu cela possible.
Aujourd’hui, trois ans plus tard, Terri continue de marcher trois fois par semaine, se sent en forme et reste sans cancer. Elle se dit reconnaissante de l’impact du programme sur sa santé et son bien-être.
L’importance de la recherche
Selon le Dr Stuart Edmonds, vice-président exécutif, mission, Recherche et Plaidoyer à la SCC, En comblant le fossé entre les idées audacieuses et la pratique courante, les essais cliniques sont essentiels pour faire progresser la recherche qui peut profiter aux patients. Il ajoute : Les résultats de cet essai ont le potentiel de sauver et d’améliorer des vies pour les dizaines de milliers de personnes au Canada touchées par le cancer colorectal chaque année,et nous sommes fiers que nos donateurs nous aient permis de le soutenir.
FAQ sur l’exercice et le cancer du côlon
- L’exercice peut-il vraiment améliorer la survie au cancer du côlon ? Oui, cette étude le confirme.
- Quel type d’exercice est le plus efficace ? L’exercice d’intensité modérée,comme la marche ou le pickleball,pendant au moins 2,5 heures par semaine.
- Où puis-je trouver un programme d’exercice adapté ? Parlez-en à votre médecin, qui pourra vous orienter vers un physiothérapeute ou un kinésiologue.
- L’exercice est-il coûteux ? Cette étude suggère que l’exercice est une option rentable par rapport à d’autres traitements.