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Euthanasie, une affaire rentable ; 80 000 € économisés par euthanasié,2,5milliards/an le lobbysme des mutuelles pour réduire les coûts des 6 derniers mois de la vie

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Selon un rapport canadien 1200 euthanasies en plus ont permis de réduire de 149 millions de dollars soit 124 166 par euthanasie, soit encore 80 000 euros§

Comme l’accès à cette procédure est relativement récent, le nombre de cas a fortement augmenté ces dernières années : un peu plus de 15 000 demandes avaient abouti dans le pays en 2023, selon Santé Canada, soit presque trois plus qu’en 2019

En France il est réaliste d’attendre 30000 euthanasies par an et une économie de 2,5 milliards

La psychologue Marie de Hennezel affirme que les personnes âgées « craignent plus que tout d’être considérées un jour comme un poids pour la société ». « Peut-être qu’on nous culpabilisera de vouloir rester en vie », anticipent-elles. Une crainte partagée par certains protestants : un « droit à mourir » pourrait « stigmatiser des patients souffrant de handicaps ».

« Notre vigilance collective devrait concerner les personnes que nous abandonnons en fin de vie et qui parfois revendiquent le droit à la mort faute d’être reconnues dans la plénitude de leur droit à la vie », interpelle le professeur d’éthique médicale Emmanuel Hirsch. Les hommes ne méritent-ils pas au moins autant de compassion que les animaux ? (cf. Australie : les soins palliatifs se développent… pour les animaux)

Car une fois l’euthanasie légalisée, la question « est-ce que je veux continuer de vivre ou mourir se posera » alerte Valérie Depadt, maître de conférences en droit privé. Permettre c’est déjà un peu proposer, prévient-elle. Et le patient pourrait craindre le jugement des autres.

Robert Holcman, directeur d’hôpital et professeur d’université, décrit dès 2015 ce danger, dans son livre Inégaux devant la mort – « Droit à mourir » : l’ultime injustice sociale. « Si le droit à mourir venait à être légalisé, qui pourrait résister à la formidable pression « charitable » qui s’exercerait sur tout un chacun parvenu aux frontières de la vie ? La crainte d’être une charge pour les siens explique souvent les demandes d’euthanasie. Enfin, et surtout, les plus démunis, les plus vulnérables d’entre nous, vivent moins longtemps et en moins bonne santé. Déjà victimes d’inégalités sociales en termes de santé, d’espérance de vie et de durée de vie sans incapacités, ils seraient exposés à l’ultime injustice d’une fin prématurée imposée par la dégradation de leur état de santé. »

Les derniers mois de la vie sont aussi ceux qui coûtent le plus cher. Pas nécessairement du fait des soins palliatifs, mais souvent en raison de la réanimation. Dans tous les cas, on parle d’une période très consommatrice de soins et c’est aussi un sujet que l’on se refuse à aborder en France, parce qu’il est jugé tabou. Les questions financières touchant à l’euthanasie sont vécues de façon très violentes et il devient dès lors difficile d’en débattre

Loi fin de vie du gouvernement: « Il va se jouer ensuite des mécanismes de pression sociale. Le Canada se félicite d’économiser chaque année 1,4 milliard de $ canadiens en raison de l’euthanasie de personnes à charge » alerte à juste titre @DominiqueReynie.

Le philosophe André Comte-Sponville, soutien de l’euthanasie, a noté ce point en 2016, comme l’un de ses six arguments en faveur d’une légalisation de l’euthanasie :

« Quatrième argument : Le plus désagréable, le plus glauque, mais enfin il faut bien en parler aussi. C’est le coût économique de l’acharnement thérapeutique. Un médecin me disait que la moitié de ce que dans notre existence, nous allons coûter à la Sécurité sociale, nous le lui coûterons dans les six derniers mois de notre vie. Quand c’est pour six mois de bonheur, ou simplement de bien-être relatif, ceci vaut largement le coût. Quand c’est pour six mois d’agonie pour quelqu’un qui, au contraire, supplie qu’on l’aide à mourir, je trouve que c’est payer un peu cher ces six mois de malheur et d’esclavage. » André Comte-Sponville souligne le coût de « l’acharnement thérapeutique » alors qu’il est  interdit en France depuis la Loi Léonetti de 2005, sans doute parce qu’évoquer le coût des soins des six derniers mois d’une vie serait trop indécent ?

Alliance VITA  a alerté en mai 2021, au moment de l’élection d’une personnalité controversée, Thierry Beaudet, à la tête du Conseil Economique Social et Environnemental : ce dernier avait signé en janvier 2020 une tribune plaidant pour « une aide active à mourir » dans le Journal du dimanche, alors qu’il était encore président de la Mutualité française qui regroupe 426 mutuelles de santé du pays. Ce plaidoyer de Thierry Beaudet pour le « droit de choisir une fin de vie digne » avait suscité de vives réactions. La psychologue Marie de Hennezel, engagée depuis plusieurs années en faveur des soins palliatifs avait alors dénoncé ce qu’elle jugeait être un « conflit d’intérêts » entre la fonction de président d’une fédération de mutuelles et sa prise de position. « On peut légitimement se demander si les mutuelles ne pourraient pas avoir des intérêts financiers à défendre une telle évolution. (…) A l’aune des valeurs de « solidarité, liberté et démocratie » mises en avant par la Mutualité française, celle-ci pense-t-elle sérieusement que la réponse à donner à ce sentiment d’indignité peut se résumer à une loi sur l’euthanasie? Et est-ce le rôle d’un mutualiste de se faire l’apôtre de la mentalité euthanasique, le défenseur d’une solution facile et économique ?

La Mutuelle générale de l’Éducation nationale (MGEN) démarche les députés pour repousser les limites de loi sur l’aide à mourir. En avril, la mutuelle a envoyé à des parlementaires des propositions d’amendements par mails, juste avant l’examen du texte en commission des affaires sociales. Dans son courrier, que Le Figaro a consulté, elle préconise d’élargir les conditions d’accès au suicide assisté et à l’euthanasie au travers de quinze amendements prêts à l’emploi.

Le premier changement réclamé par la MGEN est la suppression de la notion de « phase avancée ou terminale » de la maladie pour avoir recours au suicide assisté« Cette notion est médicalement très complexe à déterminer et a pour conséquence d’exclure certaines personnes atteintes de maladies dégénératives voire neurodégénératives », critique l’organisme mutualiste.

Dès octobre 2021, un travail collectif de grande ampleur a mobilisé adhérents, élus, militants, salariés et professionnels des établissements sanitaires et médico-sociaux MGEN. Des temps de réflexion ont été organisés dans les 102 sections locales. MGEN, auxquels ont participé 2 600 adhérents. Plus de 3 000 personnes ont également débattu de la fin de vie lors des Rencontres mutuelles. Cette vaste concertation et ces travaux à grande échelle ont abouti à la rédaction collective du manifeste MGEN sur la fin de vie. Ce dernier a été rendu public en juillet 2022 en même temps qu’une vaste enquête menée en partenariat avec l’IFOP auprès de 4000 personnes.

Avec le lancement de la Convention citoyenne sur la fin de vie, le sujet s’est installé dans l’espace public. Face aux opposants à une évolution du cadre législatif actuel, unis lors de marches ponctuelles ou au travers de textes cosignés médiatisés, MGEN et l’Association pour le Droit à Mourir dans la dignité (ADMD) ont décidé de fédérer plusieurs structures porteuses de valeurs républicaines, afin de construire un pacte progressiste sur la fin de vie. En mars 2023, le Pacte a rédigé collectivement un texte détaillant sa position et ses revendications afin de participer au débat public sur la fin de vie.

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