une étude récente met en lumière une réalité préoccupante concernant la santé mentale des jeunes : un nombre significatif d’enfants et de jeunes adultes se présentent aux services d’urgence (SU) en raison de crises de santé mentale.Le rapport révèle que près de la moitié des consultations de mineurs ont lieu en dehors des heures de bureau, soulignant ainsi un manque d’alternatives disponibles en période de crise. « En période de crise, il n’y a nulle part ailleurs où aller », constate l’étude.

L’étude a également révélé que 4 400 jeunes supplémentaires âgés de 18 à 19 ans ont également fréquenté les services d’urgence.Le taux élevé de jeunes de 18 et 19 ans quittant les services d’urgence avant d’être vus est « particulièrement préoccupant » du point de vue du risque de suicide.

Les services d’urgence sont le service par défaut pour les jeunes de 16 à 18 ans et, en l’absence de services d’urgence pédiatriques, pour les enfants de moins de 16 ans.

Basée sur des données provenant de 24 services d’urgence non pédiatriques entre 2018 et 2022, l’étude indique que plus de 72 000 personnes ont été orientées vers des cliniciens.Parmi ces personnes :

Un total de 53 359 présentations ont été évaluées pour automutilation, idées suicidaires et idées d’automutilation chez les enfants et les adultes ;
Les chiffres d’évaluation sont passés de 9 718 en 2018 à 11 776 en 2022, soit une augmentation de 21 % ;
4 287 enfants de moins de 17 ans ont été évalués (8 % du total) ;
Ce chiffre comprend 1 475 enfants de moins de 15 ans et 2 812 enfants âgés de 16 à 17 ans ;
4 391 jeunes âgés de 18 à 19 ans ont également été évalués (8 %) ;
Les filles représentaient 69 % des cas chez les moins de 15 ans, 68 % des 16-18 ans et 62 % des 18-19 ans.

bien que davantage de femmes se soient présentées, la recherche a révélé qu’une « proportion plus élevée » d’hommes présentaient des pensées suicidaires ou d’automutilation.

Les chercheurs ont déclaré que le risque de décès par suicide chez les hommes était « deux fois plus élevé » que chez les femmes.

Plus de 40 % des enfants de moins de 15 ans qui se présentent aux services d’urgence sont actuellement suivis par des services de santé mentale.

L’« accès limité » aux services communautaires pourrait contraindre de nombreux enfants à se rendre aux services d’urgence « en période de crise, car il n’y a nulle part ailleurs où aller », et les jeunes passent souvent entre les mailles du filet des services de santé mentale.

L’accès aux services de santé mentale pour enfants et adolescents (CAMHS) est « indisponible » en dehors des heures de bureau dans la majeure partie du pays, à l’exception de deux villes où l’accès est « variable » en dehors des heures de bureau.

Le rapport souligne une préoccupation concernant le caractère « inapproprié » de l’environnement des services d’urgence pour l’évaluation de la santé mentale en situation de crise.

le faible taux d’admission des moins de 15 ans dans les unités psychiatriques pourrait être en partie attribuable à un « accès limité » aux unités d’hospitalisation des CAMHS « en raison de la pénurie de lits disponibles ».

Introduction

Une étude récente a mis en lumière la gravité de la crise de santé mentale chez les jeunes, révélant une forte augmentation des consultations aux services d’urgence (SU) pour des problèmes de santé mentale. Ce texte décortique les principales conclusions de l’étude, mettant en évidence les défis rencontrés et les lacunes des services existants.

Principales Constatations de l’Étude

L’étude, basée sur les données de 24 services d’urgence entre 2018 et 2022, a révélé plusieurs points préoccupants :

augmentation des Consultations aux SU : Plus de 72 000 personnes ont été orientées vers des cliniciens, dont une part significative pour des problèmes de santé mentale.

Problèmes d’Automutilation et Idées Suicidaires : 53 359 présentations ont été évaluées pour automutilation, idées suicidaires et idées d’automutilation. Les chiffres ont augmenté de 21% entre 2018 et 2022.

Consultations chez les Mineurs : 4 287 enfants de moins de 17 ans ont été évalués.

Consultations chez les Jeunes Adultes : 4 391 jeunes de 18 à 19 ans ont également été évalués.

Manque d’Alternatives en Crise : Près de la moitié des consultations de mineurs ont lieu en dehors des heures de bureau, soulignant le manque de structures de prise en charge en dehors des heures d’ouverture habituelles.

Tableaux Récapitulatifs

| Groupe d’Âge | Nombre de consultations Évaluées | % du Total |

| ——————– | ——————————– | ———- |

| Moins de 17 ans | 4,287 | 8% |

| 18-19 ans | 4,391 | 8% |

| Total Évaluations | 53,359 | |

Focus sur les Groupes Vulnérables

Genre : Les filles représentent la majorité des cas chez les moins de 17 ans, mais la recherche a révélé qu’une « proportion plus élevée » d’hommes présentaient des pensées suicidaires.

* Risque de Suicide : Le risque de décès par suicide chez les hommes est « deux fois plus élevé » que chez les femmes.

Problèmes et Défis

Accès Limité aux Services de Santé Mentale

L’étude souligne l’« accès limité » aux services communautaires et aux CAMHS (Child and Adolescent Mental Health Services), particulièrement en dehors des heures de bureau. Cela contribue à la surcharge des services d’urgence, qui deviennent alors le recours par défaut en situation de crise.

Inadéquation des Services d’Urgence

L’environnement des services d’urgence est souvent inapproprié pour l’évaluation de la santé mentale en situation de crise.

Pénurie de Lits d’Hospitalisation

Un faible taux d’admission des moins de 15 ans dans les unités psychiatriques peut être lié à un « accès limité » aux lits d’hospitalisation.

FAQ

Qu’est-ce qui explique l’augmentation des consultations aux services d’urgence pour des problèmes de santé mentale chez les jeunes ?

Manque d’alternatives de soins en dehors des heures de bureau et accès limité aux services communautaires.

Quels sont les groupes les plus touchés ?

Les jeunes de moins de 19 ans, notamment les filles, ainsi que les hommes en termes de risque de suicide.

Pourquoi les services d’urgence ne sont-ils pas idéaux pour les problèmes de santé mentale ?

L’environnement des SU n’est pas toujours adapté aux besoins des personnes en crise.

Quels sont les principaux obstacles à l’accès aux soins ?

Accès limité en dehors des heures de bureau, manque de services communautaires et pénurie de lits d’hospitalisation.

Où les jeunes peuvent-ils se rendre en cas de crise de santé mentale ?

Souvent, les services d’urgence sont la seule option disponible.

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