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Le Parlement israélien s’est prononcé, mercredi, en faveur de l’examen de deux projets de loi visant à étendre la souveraineté israélienne en Cisjordanie, occupée depuis 1967. Selon le chef de la diplomatie américaine, attendu jeudi dans l’Etat hébreu, cela pourrait être « contre-productif ».

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Audience devant la Cour suprême israélienne pour que la presse accède à Gaza
L’Association de la presse étrangère à Jérusalem (FPA) a dit espérer, avant une audience jeudi devant de la Cour suprême, que la plus haute juridiction israélienne approuve sa demande
Une audience est prévue jeudi à 8 heures (heure de Paris) devant la Cour suprême israélienne pour examiner le recours déposé par l’Association de la presse étrangère à Jérusalem (FPA) – qui représente les médias internationaux en Israël et dans les territoires palestiniens – demandant un accès immédiat pour les journalistes dans la bande de Gaza assiégée par Israël.
Depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023, déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas, les autorités israéliennes ont empêché les journalistes de médias étrangers d’entrer de manière indépendante dans le territoire dévasté. Elles n’ont autorisé qu’au cas par cas qu’une poignée de reporters accompagne leurs troupes dans le territoire palestinien sous blocus israélien.
« Nous sommes ravis d’avoir enfin » une audience et « nous espérons que les juges approuveront rapidement notre demande d’entrée à Gaza », a déclaré Tania Kraemer, présidente de la FPA, dans un communiqué publié en amont de l’audience. « Il est grand temps qu’Israël lève le blocus et nous laisse faire notre travail aux côtés de nos collègues palestiniens », dit-elle.
Au cours des deux années écoulées, la FPA a demandé à plusieurs reprises d’accéder à Gaza. « Ces demandes ont été ignorées à maintes reprises, tandis que nos collègues palestiniens ont risqué leur vie pour fournir sans relâche des reportages courageux depuis Gaza », selon l’association. L’organisation Reporters sans frontières (RSF) s’est jointe à la requête déposée par la FPA.
La guerre a causé la mort de plus de 210 journalistes palestiniens dans le territoire, a souligné mardi Antoine Bernard, directeur du plaidoyer et de l’assistance à RSF. « Le résultat est une violation sans précédent de la liberté de la presse et du droit du public à une information fiable, indépendante et pluraliste », a déclaré M. Bernard.
« La Cour suprême a l’occasion de faire enfin respecter les principes démocratiques fondamentaux face à la propagande, à la désinformation et à la censure généralisées, et de mettre fin à deux années de destruction minutieuse et effrénée du journalisme à Gaza et sur Gaza. Aucune excuse, aucune restriction ne peut justifier de ne pas ouvrir Gaza aux médias internationaux, israéliens et palestiniens », a-t-il encore déclaré.
Les projets d’annexion d’Israël en Cisjordanie « menacent » la trêve, estime Marco Rubio
Marco Rubio a émis des réserves sur le vote au parlement israélien de projets de loi visant à étendre la souveraineté israélienne en Cisjordanie.
« Je pense que le président [Trump] s’est assuré que ce n’est pas quelque chose que nous pouvons soutenir pour le moment », a déclaré M. Rubio aux journalistes alors qu’il partait pour Israël, où il est attendu jeudi, affirmant que cela « menacerait » le cessez-le-feu.
Les députés israéliens se sont prononcés, mercredi, sur deux projets de loi en lecture préliminaire, un vote destiné à autoriser leur examen en première lecture. Israël a approuvé en août un projet clé de construction de 3 400 logements en Cisjordanie, dénoncé par l’ONU et plusieurs dirigeants étrangers.
« C’est une démocratie, ils vont voter », a déclaré M. Rubio. « Mais pour l’instant, c’est quelque chose qui, selon nous, pourrait être contre-productif », a-t-il ajouté.
Le président américain, Donald Trump, allié d’Israël dans sa guerre contre le mouvement islamiste Hamas, s’est opposé à toute annexion de la Cisjordanie par Israël, un projet soutenu par l’extrême droite israélienne.
Interrogé sur la recrudescence des violences commises par des colons israéliens extrémistes contre les Palestiniens en Cisjordanie, M. Rubio a déclaré : « Nous sommes préoccupés par tout ce qui menace de déstabiliser le fruit de nos efforts ».
Marco Rubio se rend en Israël dans la foulée du vice-président, J. D. Vance, qui s’est montré globalement optimiste quant au maintien de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et Hamas.
Entré en vigueur le 10 octobre et basé sur un plan de M. Trump, cet accord avait paru vaciller dimanche après des violences meurtrières à Gaza et des échanges d’accusations de violations de la trêve.
« Il y aura chaque jour des menaces, mais je pense en réalité que nous sommes en avance sur le calendrier en termes de mise en place, et le fait que nous ayons traversé ce week-end est un bon signe », a dit M. Vance.
La malnutrition des femmes enceintes et des bébés dans la bande de Gaza aura des « effets générationnels », prévient un représentant de l’ONU
La malnutrition des femmes enceintes et des bébés aura des « effets générationnels », « causant probablement des problèmes et nécessitant des soins tout au long de la vie » des bébés qui naissent actuellement à Gaza, a estimé Andrew Saberton, un représentant du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), mercredi.
De retour d’une mission de cinq jours à Jérusalem, en Cisjordanie et à Gaza, où il a passé cinq heures, M. Saberton a comparé l’ampleur de la « dévastation » dans le territoire palestinien à « un décor de film dystopique », lors d’un point presse au siège de l’ONU à New York.
Le responsable de l’agence chargée de la santé sexuelle et reproductive a rappelé qu’un Gazaoui sur quatre souffre de la faim, et parmi eux 11 500 femmes enceintes. En conséquence, 70 % des nouveau-nés sont prématurés et d’un poids faible, contre 20 % avant octobre 2023. Or, la plupart des unités néonatales sont saturées, opérant à 170 % de leur capacité, ce qui les contraint à placer plusieurs nourrissons dans la même couveuse, a décrit M. Saberton.
Une grossesse sur trois est considérée comme « à haut risque » et le taux de mortalité maternelle est « élevé », selon lui. « La malnutrition est le problème le plus important », a insisté le haut responsable de l’UNFPA.
Le point sur la situation mercredi 22 octobre dans la soirée
- La Cour internationale de justice (CIJ) a déclaré mercredi qu’Israël était tenu, en vertu du droit international, de faciliter l’acheminement de l’aide à Gaza, soulignant que le pays devait subvenir aux besoins fondamentaux des Palestiniens, essentiels à leur survie. La juridiction a aussi rappelé l’obligation de ne pas recourir à la famine comme « méthode de guerre ».
- Israël « rejette catégoriquement » cet avis de la CIJ, qui n’est pas juridiquement contraignant, a fait savoir la diplomatie israélienne, dénonçant « une nouvelle tentative politique visant à imposer des mesures politiques contre Israël sous le couvert du “droit international” ». De son côté, l’Autorité palestinienne, basée en Cisjordanie, a salué cet avis qui, selon elle, dit très clairement qu’« Israël doit mettre fin à ces politiques illégales ».
- Le ministre de la justice israélien a annoncé avoir ordonné l’expulsion de 32 militants étrangers, venus assister des Palestiniens à récolter des olives en Cisjordanie, au motif qu’ils avaient enfreint un ordre militaire.
- Le Parlement israélien (Knesset) s’est prononcé mercredi pour l’examen de deux projets de loi visant à étendre la souveraineté israélienne en Cisjordanie, occupée depuis 1967, en pleine visite du vice-président américain, J. D. Vance, en Israël.
- Le ministère de la santé de la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas, a fait savoir mercredi qu’une personne tuée « par une frappe directe » de l’armée israélienne ainsi que quatre corps extraits des décombres avaient été admis dans les hôpitaux du territoire au cours des vingt-quatre dernières heures.
- Le vice-président américain J. D. Vance s’est dit « optimiste quant au maintien du cessez-le-feu et à la possibilité de construire un avenir meilleur pour tout le Moyen-Orient », lors d’une conférence de presse commune avec Benyamin Nétanyahou, tenue à l’issue de leur rencontre à Jérusalem. Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, est attendu jeudi en Israël, dans la foulée de cette visite.
Le secrétaire général de l’ONU estime que la décision de la CIJ sur l’aide humanitaire à Gaza est « très importante » et espère qu’Israël « s’y conformera »
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a jugé « très importante » la décision de la Cour internationale de justice sur Gaza, ajoutant espérer qu’Israël « s’y conformera ». Elle « intervient à un moment où nous faisons tout notre possible pour renforcer notre aide humanitaire à Gaza. Son impact est donc déterminant pour nous permettre d’agir à la hauteur de la situation tragique dans laquelle le peuple de Gaza vit encore », a-t-il dit à des journalistes à Genève.
Sur Le Monde aujourd’hui
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Le plan de trêve dans la bande de Gaza est insuffisant face au « génocide » du peuple palestinien, estime l’experte de l’ONU Francesca Albanese
L’experte des droits de l’homme de l’ONU, Francesca Albanese, a critiqué mercredi le plan de cessez-le-feu négocié par les Etats-Unis dans la bande de Gaza comme étant insuffisant pour répondre à ce qu’elle a qualifié de « génocide » du peuple palestinien par les Etats-Unis et Israël.
Une trêve fragile est actuellement en vigueur dans le cadre d’un accord visant à mettre fin à deux ans de guerre entre Israël et le Hamas, qui implique aussi la récupération des otages, la livraison de davantage d’aide à Gaza et la reconstruction à terme du territoire palestinien dévasté.
Le plan est « absolument inadéquat, et il n’est pas conforme au droit international », a déclaré Mme Albanese, la rapporteuse spéciale de l’ONU sur les droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés. Il faudrait un engagement à « mettre fin à l’occupation, mettre fin à l’exploitation des ressources palestiniennes, mettre fin à la colonisation », a-t-elle dit à des journalistes.
« Ce n’est pas une guerre, c’est un génocide où il y a une détermination à détruire un peuple en tant que tel », a souligné Mme Albanese, qui est mandatée par les Nations Unies, mais ne parle pas en leur nom.
Une commission d’enquête mandatée par l’ONU et plusieurs ONG, dont Amnesty International et Human Rights Watch, accusent Israël de perpétrer un génocide à Gaza. Israël rejette ces allégations comme « mensongères » et « antisémites ».
L’avocate italienne a estimé que les Etats membres de l’ONU devraient se désengager d’Israël, car ils sont « obligés de ne pas aider ni assister un Etat qui commet des actes illicites ». Ceux « qui ont encore des liens avec Israël, des liens diplomatiques, mais surtout économiques, politiques et militaires, sont tous responsables dans une certaine mesure », a-t-elle relevé.
L’avis de la CIJ sur l’utilisation de la famine comme « méthode de guerre » dans la bande de Gaza montre qu’Israël « commet une forme de génocide », estime le Hamas
« La décision de la Cour interdisant l’utilisation de la famine comme méthode de guerre confirme que l’occupation, en affamant délibérément les Palestiniens, commet une forme de génocide », a déclaré le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué.
L’Autorité palestinienne salue l’avis de la CIJ sur l’acheminement de l’aide à Gaza : « Israël doit mettre fin à ces politiques illégales »
L’Autorité palestinienne, basée en Cisjordanie, a salué l’avis de la Cour internationale de justice (CIJ) selon lequel Israël doit faciliter l’acheminement de l’aide à Gaza, qui, selon elle, dit très clairement qu’« Israël doit mettre fin à ces politiques illégales ». « Les Etats ont l’obligation de faire en sorte qu’Israël respecte ses obligations à cet égard », a déclaré le ministère des affaires étrangères dans un communiqué sur X.
« Israël doit immédiatement lever l’interdiction illégale frappant l’UNRWA [Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens] et permettre à toutes les autres organisations internationales invitées par la Palestine d’opérer librement et en toute sécurité à Gaza et dans le reste du territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est », ajoute le texte.
La Norvège entend déposer une nouvelle résolution à l’ONU pour obliger Israël à lever ses restrictions sur l’entrée d’aide humanitaire à Gaza
La Norvège va déposer une nouvelle résolution à l’Assemblée générale des Nations unies (ONU) pour obliger Israël à lever ses restrictions sur l’aide aux Palestiniens, a annoncé le chef de sa diplomatie, Espen Barth Eide, mercredi, après l’avis rendu par la Cour internationale de justice.
« Aucun pays ne peut se placer au-dessus de ses obligations au regard du droit international. C’est essentiel, tant pour les Palestiniens que pour toutes les autres populations vivant en situation de guerre et de conflit », a-t-il dit.
La cour a estimé mercredi qu’Israël était tenu, en vertu du droit international, de faciliter l’acheminement de l’aide à Gaza et de subvenir aux besoins fondamentaux des Palestiniens.
« Depuis plus de deux ans, les habitants de Gaza vivent un enfer sur terre (…) et pendant de longues périodes, Israël y a bloqué l’aide humanitaire vers la région », a noté M. Barth Eide.
Ses services ont ensuite précisé que la Norvège déposerait cette résolution « avec plusieurs autres pays » afin d’appuyer l’avis rendu par la CIJ et de contribuer à ce que sa décision soit suivie d’effets. La Norvège était déjà à l’origine de la résolution de l’ONU qui avait demandé à la CIJ un « avis consultatif » concernant les obligations d’Israël.
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Israël expulse 32 bénévoles étrangers venus en Cisjordanie pour assister des Palestiniens dans la récolte des olives
Le ministre de la justice israélien a annoncé avoir ordonné l’expulsion de 32 militants étrangers, venus assister des Palestiniens à récolter des olives en Cisjordanie, au motif qu’ils avaient enfreint un ordre militaire. L’ordre d’expulsion signé par le ministre, Yariv Levin, fait suite à une plainte déposée par le président du conseil des colonies du nord de la Cisjordanie, Yossi Dagan, contre ce qu’il qualifie de « provocations » d’« anarchistes ».
Rudy Schulkind, un Britannique de 30 ans, figure parmi les personnes expulsées. Joint par téléphone, il a expliqué à l’Agence France-Presse (AFP) être venu en Cisjordanie pour apporter son soutien à des agriculteurs palestiniens. La récolte des olives a été marquée cette année par plusieurs actes de vandalisme et d’attaques particulièrement violentes de colons israéliens, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Les militants étrangers estiment que leur présence est dissuasive contre ce genre d’incidents dans les zones rurales de Cisjordanie. Rudy Schulkin a raconté à l’AFP avoir été détenu pendant soixante-douze heures avant d’être expulsé le 19 octobre. « Nous avons été arrêtés après que la zone où nous récoltions a été déclarée zone militaire », a-t-il expliqué, décrivant une tactique selon lui courante contre les Palestiniens.
Il a ajouté que les 32 bénévoles internationaux avaient tous été arrêtés dans une oliveraie près de la ville de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie. Rudy Schulkin a ajouté qu’ils « n’avaient jamais été présentés devant un juge ».
Douze employés de l’ONU au Yémen quittent Sanaa après avoir été détenus par les rebelles houthistes
Douze employés internationaux de l’ONU au Yémen qui avaient été détenus par les houthistes ont quitté mercredi la capitale yéménite, Sanaa, par les airs, a fait savoir l’ONU dans un communiqué. Les trois autres membres du personnel international de l’ONU au Yémen, parmi les 15 qui avaient été détenus dans leur complexe à Sanaa, ont désormais recouvré leur liberté de mouvement, selon la même source.
Selon l’ONU, 53 membres du personnel onusien restent « arbitrairement détenus » par les houthistes, des rebelles armés pro-iraniens qui ont pris une bonne partie du Yémen, pays de la péninsule Arabique déchiré par une guerre depuis dix ans.
A la suite de la libération de l’ex-otage israélien Avinatan Or, la colonie ultrareligieuse de Shilo, en Cisjordanie, symbole de l’expansion du mouvement des colons et habituellement fermée aux visiteurs, a exceptionnellement ouvert ses portes aux journalistes. Le Monde publie le reportage inédit du photographe franco-hongkongais Lucien Lung.
Israël rejette la décision de la CIJ l’appelant à faciliter l’acheminement de l’aide vers Gaza
Israël « rejette catégoriquement » la décision mercredi de la Cour internationale de justice (CIJ) selon laquelle Israël doit faciliter l’acheminement de l’aide à Gaza en vertu du droit international, a fait savoir un porte-parole de la diplomatie israélienne.
L’avis de la plus haute juridiction de l’ONU, consultatif, est « une nouvelle tentative politique visant à imposer des mesures politiques contre Israël sous le couvert du “droit international” », a réagi dans un message publié sur le réseau social X le porte-parole du ministre des affaires étrangères Oren Marmorstein.
Le délégué palestinien à la CIJ a exhorté mercredi la communauté internationale à veiller à ce qu’Israël se conforme à cette décision. « Nous savons […] qu’Israël ne se pliera pas à cette décision et ne respectera pas les responsabilités qui lui ont été assignées par la cour », a déclaré Ammar Hijazi aux journalistes présents. « Il incombe donc à […] la communauté internationale de défendre ces valeurs et d’obliger Israël à se conformer à ces lois », a-t-il ajouté.
Israël ne doit pas recourir à la famine comme méthode de guerre, dit la Cour internationale de justice.
« La Cour rappelle l’obligation d’Israël de ne pas recourir à la famine de la population civile comme méthode de guerre » dans la bande de Gaza, a déclaré le président de la Cour internationale de justice (CIJ), Yuji Iwasawa.
« Il faudra du temps pour réduire la famine » constatée depuis la fin d’août par l’ONU dans une partie du territoire palestinien, a fait savoir vendredi dernier à Genève Abeer Etefa, porte-parole du Programme alimentaire mondial, appelant à « inonder Gaza de nourriture ».

Le Parlement israélien vote pour l’examen de projets de loi visant à annexer la Cisjordanie
Le Parlement israélien (Knesset) s’est prononcé mercredi pour l’examen de deux projets de loi visant à étendre la souveraineté israélienne en Cisjordanie, occupée depuis 1967, en pleine visite du vice-président américain J. D. Vance en Israël.
Le président américain Donald Trump, allié d’Israël dans sa guerre contre le mouvement islamiste Hamas, s’est prononcé contre toute annexion de la Cisjordanie par Israël, que soutient l’extrême droite israélienne. « Je ne permettrai pas à Israël d’annexer la Cisjordanie », avait déclaré M. Trump aux journalistes à la Maison Blanche le 26 septembre. « Non, je ne le permettrai pas. Cela n’arrivera pas. »
Les députés israéliens se sont prononcés sur deux projets de loi en lecture préliminaire, un vote destiné à autoriser l’examen en première lecture des projets de loi.
Le premier texte, proposé par le chef du parti nationaliste Israël Beitenou (opposition), Avigdor Lieberman, visant à étendre la souveraineté israélienne à Maalé Adoumim, une colonie de plus de 40 000 habitants située à l’est de Jérusalem, a été adopté par 32 députés contre 9.
Le deuxième projet de loi, proposé par le député d’extrême droite, Avi Maoz, lui aussi dans l’opposition, visant à appliquer la souveraineté israélienne sur l’ensemble de la Cisjordanie, a été adopté en lecture préliminaire par 25 députés pour et 24 contre.
Selon les médias, le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou avait ordonné aux députés de son parti de s’abstenir pendant les votes. Le Likoud a qualifié les votes de « provocation de l’opposition visant à nuire [aux] relations avec les Etats-Unis et aux grandes réalisations d’Israël » dans la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par le Hamas, dans un communiqué.
« La véritable souveraineté ne s’obtient pas par une loi symbolique (…), mais par un travail efficace sur le terrain et par la création des conditions politiques propices à la reconnaissance de notre souveraineté, comme cela a été fait dans le Golan et à Jérusalem », ajoute le texte.
Israël a approuvé en août un projet-clé de construction de 3 400 logements en Cisjordanie, dénoncé par l’ONU et plusieurs dirigeants étrangers. Selon ses détracteurs, ce projet, baptisé E1, couperait la Cisjordanie en deux et empêcherait définitivement la création d’un éventuel Etat palestinien.
Hors Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël, quelque 3 millions de Palestiniens vivent en Cisjordanie, aux côtés d’environ 500 000 Israéliens installés dans des colonies que l’ONU juge illégales au regard du droit international.
La colonisation de la Cisjordanie, frontalière de la Jordanie, s’est poursuivie sous tous les gouvernements israéliens, de gauche comme de droite, depuis 1967. Ces derniers mois, plusieurs ministres israéliens d’extrême droite ont appelé ouvertement à l’annexion de la Cisjordanie.
Israël doit garantir les « besoins fondamentaux » de la population de Gaza, dit la Cour internationale de justice
« En tant que puissance occupante, Israël est tenu de garantir les besoins fondamentaux de la population locale, y compris les fournitures essentielles à sa survie », a déclaré le président de la Cour internationale de justice (CIJ), Yuji Iwasawa.
La CIJ a également déclaré qu’Israël était tenu de faciliter l’acheminement de l’aide à Gaza, notamment celle fournie par l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). « La Cour considère qu’Israël a l’obligation d’accepter et de faciliter les programmes d’aide fournis par les Nations unies et ses entités, y compris l’UNRWA », a estimé Yuji Iwasawa.


La Cour internationale de justice dit qu’Israël n’a pas prouvé qu’une partie du personnel de l’UNRWA était membre du Hamas
« La Cour conclut qu’Israël n’a pas étayé ses allégations selon lesquelles une partie importante des employés de l’UNRWA [l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens] seraient des membres du Hamas (…) ou d’autres factions terroristes », a déclaré le président de la Cour internationale de justice (CIJ), Yuji Iwasawa.
La CIJ rend mercredi son avis sur les obligations d’Israël envers les organismes fournissant une aide aux Palestiniens à Gaza.
« Comme après une bombe nucléaire » : le choc des Gazaouis de retour chez eux
Ce qu’ont découvert les habitants de l’enclave palestinienne qui avaient fui vers le Sud, lorsqu’ils sont retournés à Gaza ou à Jabaliya après le retrait de l’armée israélienne, « n’était que désolation », « leurs habitations et leurs quartiers étaient méconnaissables, ils n’existaient plus », raconte le quotidien britannique The Guardian dans ce reportage.
Nous vous recommandons la lecture de cet article traduit par nos confrères de Courrier international, une rédaction du Groupe Le Monde.
Le secrétaire d’Etat américain sera « de retour en Israël » jeudi, annonce le gouvernement israélien
Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, est attendu jeudi en Israël, dans la foulée de la visite du vice-président américain, J. D. Vance, a annoncé le gouvernement israélien, mercredi.
« Le secrétaire d’Etat est de retour en Israël cette semaine », a déclaré Shosh Bedrosian, la porte-parole du bureau du premier ministre, lors d’un point de presse. « Il va arriver jeudi » et une rencontre avec le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, est prévue vendredi, selon la même source.
Mercredi matin, la presse israélienne avait annoncé la venue du secrétaire d’Etat pour une visite de deux jours.
Aide humanitaire à Gaza : la Cour internationale de justice ouvre une audience sur les obligations d’Israël
La Cour internationale de justice (CIJ) a commencé, mercredi, à rendre son avis sur les obligations d’Israël envers les organismes fournissant une aide humanitaire aux Palestiniens de la bande de Gaza. Le président de la CIJ, Yuji Iwasawa, a ouvert l’audience publique pour rendre son avis consultatif.
L’Organisation des Nations unies (ONU) a demandé à la cour de La Haye de clarifier les obligations d’Israël, en tant que puissance occupante, envers les Nations unies et d’autres organismes, « y compris s’agissant d’assurer et de faciliter la fourniture sans entrave d’articles de première nécessité essentiels à la survie » des Palestiniens.
Un avis de la CIJ n’est pas juridiquement contraignant, mais la cour estime qu’elle a « un grand poids juridique et une grande autorité morale ».
En avril, les juges ont entendu pendant une semaine les témoignages de dizaines de pays et d’organisations, dont une grande partie concernait le statut de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). Israël n’a pas participé aux audiences. Son ministre des affaires étrangères, Gideon Saar, les a qualifiées de « partie intégrante d’une persécution et d’une délégitimation systématiques d’Israël ».
Israël a interdit à l’UNRWA d’opérer sur son sol après avoir accusé certains de ses employés de participation à l’attaque perpétrée par le Hamas le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre. Plusieurs enquêtes ont été menées ; celle conduite par l’ancienne ministre des affaires étrangères française Catherine Colonna a révélé des « problèmes de neutralité » à l’UNRWA. Cependant, ce rapport d’avril 2024 précisait qu’Israël n’avait « pas encore fourni de preuves » à l’appui de ses allégations selon lesquelles « un nombre important d’employés de l’UNRWA sont membres d’organisations terroristes ».
Lors d’audiences devant la cour de La Haye, un responsable américain a exprimé de « sérieuses inquiétudes » quant à l’impartialité de l’UNRWA et a allégué que le Hamas utilisait des installations de l’agence. Le responsable américain, Josh Simmons, a déclaré qu’Israël n’avait « aucune obligation d’autoriser spécifiquement l’UNRWA à fournir une aide humanitaire ». Le responsable palestinien, Ammar Hijazi, a, lui, dit aux juges de la CIJ qu’Israël bloquait l’aide, la considérant comme une « arme de guerre », provoquant ainsi la famine à Gaza.
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