Alors que la planète vacille entre surendettement, instabilité géopolitique et chaos social, une voix monte dans le tumulte : celle de Bill Holter, expert en métaux précieux et analyste financier. Pour lui, la crise financière à venir n’est plus un risque, mais une certitude mathématique.

“Le système actuel est un château de cartes hyper-lévéragé. Et tous les fils commencent à se tirer en même temps.”

Dette colossale, marchés en panique, guerre en embuscade

Les États-Unis croulent sous une dette officiellement évaluée à 37 000 milliards de dollars (et plus de 200 000 milliards si l’on inclut les engagements hors bilan). Dans le même temps, la guerre entre Israël et l’Iran prend un tournant brutal, avec des bombardements ciblés sur les infrastructures pétrolières iraniennes. Holter le dit sans détour : cette escalade pourrait servir de diversion stratégique pour les élites occidentales.

“Espérer que ça va s’arranger, c’est pour les naïfs. Ceux qui sont au pouvoir cherchent juste un prétexte pour ne pas être tenus responsables du désastre à venir.”

La Fed au bout du rouleau, le dollar en perte de vitesse

Traditionnellement, les guerres provoquent un afflux vers le dollar et les bons du Trésor. Mais cette fois, les signaux du marché sont inquiétants. Malgré les tensions militaires, le billet vert ne décolle pas. L’or grimpe, atteignant +1,5 % sur la journée, et l’argent casse les 36 $/once.

“Les bons du Trésor ne trouvent plus preneur. Les marchés sentent que quelque chose ne tourne plus rond. L’or est désormais perçu comme le véritable refuge.”

Les enchères du Trésor américain deviennent de plus en plus risquées, et la liquidité se resserre, alerte Holter. Si ce canal de financement se bloque, l’État fédéral fonce droit dans le mur.

L’or à 135 000 $/once ? Une projection mathématique

Holter fait le calcul : si les 8 300 tonnes d’or prétendument détenues par les États-Unis (à Fort Knox, entre autres) devaient couvrir ne serait-ce que la dette officielle, cela donnerait un prix de référence de plus de 135 000 dollars l’once.

“Ce n’est pas une prédiction, c’est un ratio. Le système n’est tout simplement plus adossé à rien de réel.”

Dans ce scénario, la destruction des marchés papier (actions, obligations, produits dérivés) provoquerait une ruée vers l’or et l’argent physique, avec une explosion immédiate des prix. Et tout cela pourrait être déclenché… par le naufrage d’un simple porte-avions américain.

Vers une fin de partie systémique ?

Les émeutes à Los Angeles, les tensions internes, la guerre qui s’étend… tout cela forme une tempête parfaite. Pour Bill Holter, le système occidental est en inversion totale de réalité, et le timing est de plus en plus court.

“Le mur est là, on ne sait juste pas encore à quel moment on va le percuter.”

Sa conclusion est simple : soit vous sortez du système papier maintenant, soit vous serez broyés avec lui. Ceux qui auront investi dans les métaux physiques auront peut-être une chance de traverser le choc.