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Le Parlement européen vient d’adopter un assouplissement des normes CO₂ imposées aux constructeurs automobiles, offrant un sursis de deux ans avant l’application des sanctions prévues. Le 27 mai 2025, les États membres de l’Union européenne ont approuvé une révision des normes CO2 imposées aux constructeurs automobiles. Cette nouvelle réglementation permet d’évaluer les émissions sur une période de trois ans (2025-2027), au lieu d’une seule année. Cette mesure vise à éviter des amendes aux industriels qui peinent à atteindre les objectifs climatiques pour 2025.Soutenue par la droite (PPE), les socialistes, et les libéraux de Renew, elle répond à la crise du secteur automobile européen, concurrencé par les fabricants chinois, leaders dans l’électrique. Ce recul de l’UE pourrait-il remettre en cause l’interdiction des véhicules thermiques prévue pour 2035 ?

Le 8 mai 2025, le Parlement européen a adopté un assouplissement des normes CO2 imposées aux constructeurs automobiles, leur offrant une période de conformité étalée sur trois ans (2025-2027) au lieu d’une seule année. Cette mesure, validée par 458 voix pour, 101 contre et 14 abstentions, vise à éviter des amendes aux industriels en retard sur les objectifs climatiques. À partir de 2025, les émissions seront évaluées sur une moyenne de trois ans (2025-2027), et non plus sur la seule année 2025. Cette décision, portée par une coalition majoritaire de droite, de sociaux-démocrates et de centristes, vise officiellement à soutenir une industrie en difficulté face à la concurrence chinoise dans l’électrique.
Un pas en arrière pour le Green Deal
Ce délai évite aux industriels de lourdes amendes immédiates, mais provoque une onde de choc dans les rangs écologistes. Pour eux, c’est un « énième recul » qui compromet la trajectoire climatique européenne. Même l’eurodéputé centriste Pascal Canfin reconnaît un impact carbone indéniable, bien que « compensable » sur la durée
Ce rétropédalage a été accueilli avec soulagement par l’Association européenne des constructeurs automobiles (ACEA), qui y voit un pas vers un soutien plus réaliste à leur transition. Pour l’eurodéputé PPE Laurent Castillo, il s’agit d’une « première étape » vers une possible révision de l’échéance fatidique de 2035, où l’interdiction totale des ventes de véhicules thermiques doit entrer en vigueur.
Ce signal politique renforce l’idée d’une Europe plus soucieuse de sa compétitivité que de ses engagements environnementaux. À droite comme à l’extrême droite, certains appellent déjà à aller plus loin : supprimer les pénalités, voire abandonner totalement l’interdiction de 2035, perçue comme un dogme idéologique bruxellois.
Le spectre de Trump et la pression post-électorale
Ce revirement n’est pas anodin dans le contexte politique actuel. Depuis les élections européennes de 2024, les Verts sont en recul et les partis nationalistes en progression. Ces derniers ont clairement mis à l’agenda le démantèlement des politiques environnementales jugées trop contraignantes.
Jordan Bardella, président du Rassemblement national, a dénoncé une stratégie électrique déconnectée de la réalité économique des ménages. En Europe, le secteur automobile représente un poids économique majeur, avec plus de 13 millions d’emplois directs et indirects. En évitant des pénalités financières immédiates, l’UE cherche à préserver la compétitivité de cette industrie .
Par ailleurs, le retour de Donald Trump sur la scène internationale influence aussi l’agenda européen, rendant l’« Agenda 2030 » de plus en plus irréaliste.
L’assouplissement des règles CO₂ pour les constructeurs automobiles (déjà en crise) n’est peut-être qu’un premier pas dans l’abandon du projet ambitieux de décarbonation porté par le Green Deal européen. Si la logique économique et électorale semble prévaloir, c’est tout l’édifice de la transition écologique qui vacille. 2035 pourrait bien ne jamais voir l’interdiction des voitures thermiques, reléguée au rang de vœu pieux face à la pression industrielle, électorale… et idéologique.
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