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Durée, moment idéal, fréquence… Trois clés pour faire une sieste réparatrice

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Recharger ses batteries en s’offrant un petit roupillon ? Bonne idée pour presque tout le monde ! Mais, pour apporter leurs bienfaits, les petits sommes répondent à quelques règles d’or…

Le chant des cigales vous berce ? La chaleur vous alanguit ? Et, pour une fois, l’été vous donne un peu le temps de souffler : vous allez céder à la tentation de la sieste. Et vous avez bien raison ! Elle permet de récupérer, de mieux se concentrer, de réduire son stress… Et, non, elle n’est pas réservée aux tout-petits ou aux grands-parents. Elle s’avère même parfois indispensable tout au long de l’année pour certaines personnes atteintes de pathologies, en particulier neurologiques, qui causent une importante fatigabilité, la sclérose en plaques, par exemple. Mais pour qu’elle soit efficace, il peut être utile de suivre ces quelques conseils.

Après le déjeuner, le moment idéal !

D’abord, et l’expression de « temps calme » si souvent utilisée pour les jeunes enfants le montre bien, se reposer ne signifie pas forcément dormir, mais se mettre en pause. On peut aussi choisir de provoquer un peu le sommeil, en fermant les yeux, en se concentrant sur une image ou en ralentissant la respiration… Faire la sieste peut s’apprendre.

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Ensuite, le moment choisi compte beaucoup. En témoigne l’étymologie du mot « sieste ». Il vient du mot latin sixta, qui désignait la sixième heure après le réveil chez les Romains, soit une sieste vers 14 heures. Et aujourd’hui encore c’est souvent après le déjeuner que l’envie de céder à la tentation d’un dodo survient.

Ce n’est pas un hasard, explique Isabelle Arnulf, neurologue, chef du service des pathologies du sommeil au sein de l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière. Nos jours sont régulés par deux phénomènes successifs. « Le premier est homéostatique. Il régule notre vigilance et nous permet d’être particulièrement éveillés peu après qu’on a dormi. L’autre, c’est l’horloge interne . Elle influe sur notre température, qui augmente en fin de journée, lorsque nous atteignons notre pic d’activité. » Entre ces deux moments se niche un petit espace temporel. Et c’est précisément celui où l’on a envie de faire la sieste, puisque notre vigilance baisse et que l’horloge interne n’a pas encore pris le relais. Un repas un peu chargé, surtout s’il est riche en glucides rapides, peut encore accroître la sédation.

Ni trop ni trop peu !

Quant à savoir combien de temps rester lové dans les bras de Morphée, là encore, tout dépend de l’objectif poursuivi. Certaines microsiestes peuvent nous cueillir sans même que l’on s’en rende compte, et les yeux se rouvrent quand on lâche par exemple le livre qu’on tenait à la main. Les plus fréquentes sont des mini-siestes, de dix à trente minutes. Elles comprennent souvent quinze minutes d’endormissement et autant de sommeil, souligne Isabelle Arnulf. Et la neurologue indique qu’en cas de conduite elles sont particulièrement indiquées lors de la pause. Enfin, des siestes longues, jusqu’à une heure et demie, plongent dans un sommeil profond dont il est parfois difficile de sortir. Dès lors, régler une alarme pour ne pas se laisser embarquer au-delà de ce que l’on souhaite peut s’avérer utile.

En particulier pour les personnes chez qui la sieste peut causer des troubles. À commencer par celles qui vivent avec des épisodes migraineux. Une des causes de la survenue de ces céphalées tient en effet parfois à un manque mais aussi à un excès de sommeil. Dans tous les cas, des horaires réguliers de lever et de coucher peuvent limiter le risque d’apparition d’un mal de tête.

Continuer à bien dormir la nuit !

Autre public, sinon à risques, du moins pour qui les siestes peuvent mériter d’être encadrées : les personnes atteintes de certains troubles psychiques, de dépression en particulier. Trop nombreux, les temps de sommeil peuvent alors s’apparenter à un signe de mal-être profond, avec un sommeil de repli plus que de réparation. Pour tous, la sieste ne doit pas se substituer à des nuits de sommeil suffisamment longues. Elles sont un complément, pas un substitut. Assis ou allongé, à l’ombre d’un arbre, d’un parasol ou dans un lit, fermez les yeux, allongez les jambes, prévoyez un coussin ou un tour de cou comme ceux que l’on utilise dans un avion… et partez pour un petit voyage au pays des marmottes.

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