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JEUNESSE. Après une légère baisse des signalements l’an dernier, la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec enregistre cette année une hausse de 11,6 %.
Depuis les 25 dernières années, le nombre de signalements est en forte augmentation partout au Québec. En 2024-2025, la région a recensé 11 009 signalements traités. À l’échelle provinciale, on a traité 141 622 signalements pour 105 675 enfants. Il s’agit d’une hausse de 5 % des signalements par rapport à l’an dernier.
Néanmoins, la proportion de signalements retenus tend à diminuer.
«Cela nous indique que de nombreux enfants et familles peuvent vivre de grandes difficultés et avoir de multiples besoins, sans que ce soit nécessairement l’intervention du DPJ qui soit requise», écrit-on dans le communiqué-bilan.
En Mauricie et au Centre-du-Québec, 3448 signalements sur les 11 009 ont été retenus pour une évaluation approfondie par la DPJ, ce qui équivaut à 31,32 % de l’ensemble des signalements. Dans la province, cette proportion est de 29,3 %.
«Comparativement à l’année précédente, c’est stable. Mais si on regarde les cinq dernières années, c’est une baisse de 7,3 %», signale la directrice par intérim de la DPJ de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec, Sonia Mailloux.
La majorité des enfants pris en charge par la DPJ du territoire sont suivis dans leur milieu familial (40,5 %) ou confiés à un tiers significatif (23,9 %).
«C’est très bien, mais il faut tenter de faire encore plus. L’une de mes priorités, c’est de faire en sorte que les enfants demeurent avec leurs parents», indique Mme Mailloux.
Par ailleurs, les principaux motifs de prise en charge sont la négligence et le risque sérieux de négligence (51,8 %), les mauvais traitements psychologiques (11,5 %), l’abus physique ou risque sérieux d’abus physique (8,8 %) ainsi que le trouble de comportement sérieux (8,3 %).
Du côté des adolescents contrevenants, ils sont au nombre de 700 à avoir reçu des services dans le cadre de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents (LSJPA).
«Ici comme ailleurs, on ne parle pas de crimes graves contre la personne pour la majorité des dossiers. Ce sont davantage des situations de vol, de menaces», précise la directrice intérimaire.
Réduction du temps d’attente
Bonne nouvelle : malgré la pénurie de main-d’œuvre qui sévit, la DPJ MCQ est parvenue à réduire considérablement les délais d’évaluation. Alors qu’en juillet 2024, on dénombrait 704 enfants en attente, on en recense 82 à l’heure actuelle.
«C’est un exploit qu’on a réussi grâce à l’engagement du personnel et de la direction. Des partenaires internes et externes ont aussi prêté des ressources pour donner un coup de main. On avait donné à tous ces gens une orientation très claire : atteindre la cible 0 au 30 juin», exprime avec fierté Mme Mailloux.
En terminant, Sonia Mailloux espère que la population de la Mauricie et du Centre-du-Québec retrouvera confiance en son organisation, malgré l’enquête menée par la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse.
«On fait énormément de travail et d’efforts pour se remettre à la page des meilleures pratiques. Et je pense qu’on est sur une voie positive et constructive. On a amélioré la qualité de nos services, notre présence auprès des parents en plus de leur donner plus d’espace pour s’exprimer», conclut-elle, déterminée.