Décidément, le protectionnisme ne fait pas le bonheur des peuples ! Alors que Donald Trump exige que l’Europe accepte sans répliquer ses barrières tarifaires, sous peine de tarifs portés à 50%, les bourses ont repris leur chute. Progressivement, un nouvel ordre commercial se dessine, où les USA entendent imposer des taxes sur les produits qu’ils importent, sans réplique possible… mais avec une dégradation générale de l’économie mondiale. Pour l’industrie européenne, cette perspective risque d’être douloureuse.

L’ambiance se dégrade entre les Etats-Unis et l’Europe. On sait depuis longtemps que Trump et son entourage ne nous portent guère dans leur coeur. L’affaire des messages sur WhatsApp au moment des frappes contre Ansarallah (où J.D. Vance avait expliqué combien il haïssait l’Europe) l’a clairement montré.

Contre toute attente, toutefois, l’Europe, accusée d’être un nain politique, tient tête à Donald Trump dans la guerre commerciale que le Président américain a décidé de déclarer au monde entier. Et chacun notera que l’Europe est la dernière puissance à ne pas passer sous les fourches caudines américaines. En effet, loin de baisser pavillon et d’accepter les tarifs américains sans réagir, la Commission Européenne propose un accord équilibré.

Pour beaucoup de souverainistes, la situation qui se présente est donc à front renversé. Longtemps, nos souverainistes ont considéré que la Commission Européenne trahissait les intérêts de l’économie européenne pour défendre les intérêts mondialistes. Ce discours sera de plus en plus difficile à soutenir, dans la mesure où la Commission défend aujourd’hui les intérêts de nos économies contre les mesures américaines unilatérales… prises par un Président qui critique officiellement le mondialisme.