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A l’issue d’une conversation téléphonique avec le président russe, Donald Trump a indiqué qu’il y aurait des représailles russes contre l’Ukraine sans manifester lui-même aucune opposition. Autant dire que le président américain laisse le champ libre à son homologue russe. En attendant deux jours pour communiquer avec Moscou, le président américain ne peut pas cacher qu’il est en position de faiblesse relative: il se heurte à une forte opposition dans le camp euro-atlantique et n’est pas en mesure d’arrêter la Guerre d’Ukraine. Il ne lui restait que la possibilité de faire apparaître devant les Russes et le reste du monde la guerre civile froide qui se déroule entre dirigeants occidentaux et, surtout, au sein de l’Etat profond américain.
Donald J. Trump Truth Social 06.04.25 01:56 PM EST pic.twitter.com/HnHpqeUToO
— Commentary Donald J. Trump Posts From Truth Social (@TrumpDailyPosts) June 5, 2025
Voici donc le message publié par Donald Trump hier soir 4 juin 2025:
Je viens de parler au téléphone avec le président russe Vladimir Poutine. Notre conversation a duré environ une heure et quart. Nous avons évoqué l’attaque ukrainienne contre des avions russes, ainsi que diverses autres attaques menées des deux côtés. C’était une conversation enrichissante, mais elle ne mènera pas à une paix immédiate. Le président Poutine a déclaré avec force qu’il devra réagir à la récente attaque contre des aérodromes. Nous avons également évoqué l’Iran, soulignant que le temps presse pour que l’Iran prenne une décision sur la question de l’arme nucléaire, et qu’il faut la prendre rapidement ! J’ai dit au président Poutine que l’Iran ne pouvait pas se doter de l’arme nucléaire, et je crois que nous étions d’accord sur ce point. Le président Poutine a suggéré de participer aux négociations avec l’Iran et de contribuer éventuellement à leur conclusion rapide. À mon avis, l’Iran traîne les pieds sur cette question cruciale, et nous aurons besoin d’une réponse définitive dans les plus brefs délais !
Confirmation russe
Un compte-rendu fait par un conseiller du président Poutine confirme la présentation du président américain:
« Commentaire de Ioury Ouchakov, conseiller présidentiel, à la suite de la conversation téléphonique entre Vladimir Poutine et le président américain Donald Trump. » (…)
Ouchakov : Bonsoir, chers collègues !
Il y a environ une heure, la quatrième conversation téléphonique entre notre président et le président américain Donald Trump s’est terminée. Si cela vous intéresse, la conversation a duré environ une heure et dix minutes.
Comment la conversation a-t-elle commencé ? Naturellement, par une discussion sur la situation en Ukraine. Vladimir Poutine a parlé en détail des résultats du deuxième cycle de pourparlers directs entre la Russie et l’Ukraine à Istanbul.
Comme cela a été souligné, l’Ukraine a tenté de perturber ces négociations en menant des attaques ciblées contre des cibles purement civiles, contre la population civile, sur les instructions directes du régime de Kiev. Cela constitue clairement un acte de terrorisme au regard du droit international et, à notre avis, le régime de Kiev est essentiellement devenu une organisation terroriste. La partie russe n’a pas cédé aux provocations et, comme vous le savez, le deuxième cycle s’est tenu à Istanbul.
Je tiens à souligner une fois de plus que notre président a donné des précisions sur le contenu des pourparlers et leurs résultats, et a souligné que, dans l’ensemble, ces pourparlers avaient été utiles. Les mémorandums pertinents qui ont été échangés seront analysés dans les capitales, à Moscou et à Kiev, puis, nous l’espérons, les parties pourront poursuivre les négociations.
Quant aux frappes sur les aérodromes militaires, cette question a également été soulevée. De plus, Donald Trump a réaffirmé que les Américains n’avaient pas été informés à l’avance.
Naturellement, les dirigeants ont convenu de poursuivre les contacts sur la question ukrainienne, y compris au plus haut niveau, ainsi qu’à d’autres niveaux et par d’autres canaux.
Mais à part cela, outre l’Ukraine, un certain nombre de questions internationales ont été abordées, en mettant l’accent, je dirais, sur la situation quelque peu bloquée dans les négociations entre les États-Unis et l’Iran sur le programme nucléaire iranien.
Donald Trump estime que l’aide de la Russie pourrait être nécessaire à cet égard et il serait reconnaissant à la Russie de bien vouloir coopérer avec la partie iranienne en conséquence.
En outre, le Moyen-Orient a également été abordé, ainsi que le conflit armé entre l’Inde et le Pakistan, qui a été stoppé grâce à l’intervention personnelle du président Trump.
Les présidents ont également échangé leurs points de vue sur les perspectives de rétablissement de la coopération russo-américaine dans divers domaines qui, selon eux, recèlent un énorme potentiel.
À l’issue de la réunion, les deux dirigeants ont qualifié l’échange de vues de positif et très productif. Le président Trump et notre président ont tous deux confirmé leur volonté de rester en contact permanent. Je tiens également à souligner que Donald Trump et Vladimir Poutine ont hautement apprécié les efforts du représentant du président américain, Stephen Whitkoff.
Voilà en substance ce que je peux dire à l’issue de cette conversation.
Ouchakov en dit moins sur la conversation à propos des aéroports. Donc clairement Donald Trump était en position de faiblesse. Il est frappant de voir aussi comme il a demandé de l’aide à la partie russe concernant la négociation avec l’Iran.
Le difficile démantelage du néo-conservatisme
Etonnant président américain qui ne cache pas à la face du monde qu’il est dans un bras de fer avec le camp globaliste. Et qu’il a du mal à affirmer son autorité. Par exemple, à propos de la réunion d’Istanbul, John Helmer écrit:
2 juin — Suivez le déroulement de la journée à Istanbul, tel que rapporté par l’agence de presse officielle RIA Novosti.
Cette source a également révélé qu’une heure et demie avant le début de la session principale, la délégation ukrainienne avait « rencontré les représentants de l’Allemagne, de l’Italie et du Royaume-Uni et coordonné leurs positions ».
Et, à propos des services de renseignement, il pense pouvoir affirmer:
L’anticipation d’une attaque contre ces bases aériennes, où les bombardiers Tupolev-95 et Tu-22M3 à capacité nucléaire sont stationnés à l’air libre afin de se conformer aux exigences d’inspection prévues par le traité russo-américain, a été publiée dans cette source américaine en avril 2024. Les images satellites des cinq aérodromes et de leurs bombardiers et avions ravitailleurs depuis les frappes de dimanche qui ont été publiées jusqu’à présent ne corroborent pas les allégations ukrainiennes concernant les dégâts causés. L’analyse par Oleg Tsarev des informations provenant de Kiev sur la rivalité entre l’agence de renseignement militaire GUR, dirigée par Kirill Budanov, et Vasily Maslyuk, chef du Service de sécurité ukrainien (SBU), suggère que le premier était responsable des attaques ferroviaires à Koursk et Briansk, tandis que le SBU était chargé de l’opération sur les aérodromes. « Beaucoup écrivent que derrière l’attaque contre les bases aériennes stratégiques se cachent les Britanniques. C’est possible, mais peu probable : le GUR en Ukraine est sous le contrôle du MI6, tandis que le SBU est sous le contrôle de la CIA. Ces agences se livrent une concurrence féroce… Les conséquences de la rivalité entre le GUR et le SBU auront des répercussions considérables.
Nous avons mentionné aussi la visite récente de Lindsey Graham à Kiev. Les bastions du néo-conservatisme sont encore puissants. Et il faut se rappeler qu’il est toujours beaucoup plus facile de déclencher la violence que d’y mettre fin.
Nous avons aujourd’hui:
+ un président ukrainien qui défie régulièrement l’autorité de Donald Trump. On peut d’ailleurs lire le lâchage de Zelensky par Trump quand Poutine lui annonce des attaques de représailles contre l’Ukraine comme la suite de l’incident de la Maison Blanche.
+ Une CIA qui mène sa propre politique.
+ Un Etat profond britannique qui s’est transformé en matrice des opérations de déstabilisation, se répartissant les tâches, au sein du camp globaliste, avec les néo-conservateurs américains et le gouvernement israélien. On ne sera pas étonné de constater que Donald Trump a parlé aussi, longuement, avec Vladimir Poutine, d’un possible appui russe à la négociation américano-iranienne.
Face à cette situation de division profonde du centre de commandement occidental, Vladimir Poutine reste neutre. Il ne fera rien pour déstabiliser Donald Trump. Mais si celui-ci échoue, ou du moins s’enlise, Russie et Chine sauront profiter de la paralysie du camp adverse. Après tout, ce qui se joue, c’est aussi la crédibilité, de plus en plus atteinte, de la monnaie américaine. Et le camp sino-russe travaille patiemment, sans intervenir directement mais en construisant son propre système de paiement et en faisant durer la guerre contre l’Ukraine, la fin définitive de l’hégémonie du dollar.
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