À l’approche de la Journée nationale du don d’organes, Le Progrès a pu recueillir le témoignage de Serge Grandvaux. Cet habitant de Mouchard a bénéficié de deux greffes de cornées, lui permettant de voir parfaitement. Il reconnaît sa chance et milite aujourd’hui pour informer et sensibiliser le grand public sur le don d’organes et de tissus.

Vincent Durand - Hier à 21:30 - Temps de lecture :

Serge Grandvaux a pu passer son permis moto après deux greffes de la cornée. Photo fournie Serge Grandvaux a pu passer son permis moto après deux greffes de la cornée. Photo fournie

Serge Grandvaux s’en souvient encore parfaitement. De cette première alerte, de cette fois où on lui a annoncé qu’il avait un problème aux yeux. « C’était en 1966. À l’époque, avant le service militaire, il y avait trois jours obligatoires de présélection. Du coup je n’ai pas pu faire mon service militaire », explique cet habitant de Mouchard, né en 1948. Il reprend donc le chemin des études, vers l’École normale supérieure. Son but : devenir enseignant.

« À 19-20 ans, ça ne vous remonte pas le moral »

« Là encore, il y avait un contrôle médical très strict. C’est là qu’on m’a annoncé que j’avais un kératocône bilatéral.  » C’est-à-dire une déformation de la cornée (une membrane transparente située sur la face antérieure de l’œil. La cornée est une protection de l’œil, elle ressemble à une...

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