Quelques dizaines de particules de vingt à trente nanomètres, qui peuvent suffire à vous promettre quelques jours très désagréables. Voire pire si vous être un nourrisson, une personne âgée, un patient immunodéprimé ou que vous vivez dans un pays à faible revenu... Les norovirus sont la principale cause de gastro-entérite non bactérienne. Et s’ils sont moins virulents que les rotavirus qui touchent essentiellement des enfants de moins de 5 ans à qui deux vaccins sont recommandés, ils sont responsables d’épidémies plus nombreuses et, surtout, aucun vaccin n’existe pour s’en protéger. Seules armes disponibles à ce jour : l’hygiène (à commencer par le lavage des mains et des surfaces), et des traitements plus ou moins efficaces contre les symptômes (vomissements, douleurs intestinales, diarrhées).

L’enjeu est d’importance : les norovirus font près de 700 millions de malades par an dans le monde, dont 220 000 décèdent, essentiellement dans les pays pauvres. Et là où ils ne tuent pas…