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Le ministre des Finances, François-Philippe Champagne, dit offrir aux Forces armées canadiennes « les outils nécessaires » pour « défendre chaque mètre carré de notre territoire souverain, des fonds marins aux villes, jusqu’au cyberespace en passant par l’Arctique, ainsi que protéger la population contre toute menace, actuelle ou nouvelle ». Rien de moins.
Même si le premier ministre Mark Carney n’a toujours pas indiqué si le Canada achètera 88 avions de chasse F-35 de la firme américaine Lockheed Martin ou non, le premier budget de son gouvernement alloue 173 millions de dollars additionnels au programme d’achat d’avions de chasse, portant son budget à 2,8 milliards pour la période du 1er avril 2024 au 31 mars 2030.
Le budget du Canada 2025, qui est coiffé du titre « Un Canada fort », ne dit mot de l’achat de sous-marins en dépit des visites de Mark Carney sur les chantiers navals de ThyssenKrupp Marine Systems, en Allemagne, en août et de Hanwha Ocean, en Corée du Sud, en octobre. Cela dit, il prévoit la création de l’Agence de l’investissement pour la défense qui se chargera de conclure des contrats d’approvisionnement de 100 millions ou plus… dont celui de 12 sous-marins, dont la facture initiale pourrait s’élever à 2 milliards chaque.
Pour une « force de combat robuste »
Le budget du Canada 2025 reste muet sur une éventuelle participation du Canada à la construction du « dôme d’or » antimissile dans les cartons du président des États-Unis, Donald Trump. Un projet évalué sommairement à plus de 240 milliards auquel Mark Carney a dit réfléchir.
« Le Canada ne sera pas défini par la force de nos valeurs, mais par la valeur de notre force », avait déclaré la ministre des Affaires étrangères, Anita Anand, à la tribune des Nations unies, en septembre dernier.
Plus d’un mois plus tard, son confrère François-Philippe Champagne a annoncé 81,8 milliards supplémentaires sur cinq ans — y compris les plus de 9 milliards pour 2025-2026 — afin de « rebâtir et réarmer » les Forces armées canadiennes.
Par ces investissements, le gouvernement Carney cherche notamment à « recruter et maintenir une force de combat robuste », à agrandir la flotte « des véhicules logistiques, des véhicules utilitaires légers et des véhicules blindés », à accroître la « fabrication de munitions canadiennes », ainsi qu’à renforcer les « capacités de frappes de précision à longue portée et de lutte contre les drones » des Forces armées canadiennes.
Il pousse aussi l’État à « moderniser [ses] infrastructures numériques » de « cyberdéfense » au cas où il soit entraîné dans une « guerre moderne ».
La cible de 2 % du PIB atteinte
« Nous tiendrons notre engagement face à l’OTAN pour atteindre notre objectif de 2 % [du produit intérieur brut (PIB) en dépenses de défense] cette année, nous moderniserons le NORAD, nous renforcerons nos capacités de défense arctique, et nous procurerons aux braves femmes et hommes des Forces armées canadiennes les infrastructures et la technologie dont ils ont besoin pour protéger notre pays », a déclaré François-Philippe Champagne mardi.
Le « nouveau gouvernement du Canada » accélère ses investissements militaires, ce qui lui permettra d’atteindre la première cible de 2 % du PIB, mais pas nécessairement la deuxième cible de 5 % du PIB fixée par l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN).
Le Canada est en « bonne voie » d’investir 5 % de son PIB dans le secteur de la défense d’ici 2035, s’est contenté de dire François-Philippe Champagne.
Le Canada investira 3,5 % de son PIB pour répondre à des besoins essentiels sur le plan militaire, a-t-il promis. Le gouvernement fédéral, les gouvernements provinciaux et territoriaux et les administrations municipales s’engagent déjà à dépenser 1,5 % du PIB du pays dans la défense et la sécurité — dans les systèmes de télécommunications et de préparation aux situations d’urgence par exemple — s’est-il réjoui.
Opérations REASSURANCE et AMARNA
Le budget 2025 prévoit une somme de 6,2 milliards de dollars sur cinq ans pour renforcer les partenariats de défense du Canada, à commencer par l’Ukraine.
Le gouvernement propose d’affecter 2,7 milliards sur trois ans (de 2026-2027 à 2029-2030) afin de poursuivre l’opération Reassurance, qui a été lancée dans la foulée de la première invasion russe en Ukraine, en 2014.
Celle-ci constitue la plus importante mission des Forces armées canadiennes à l’étranger. Pas moins de 2000 militaires canadiens font partie de la Brigade multinationale de l’OTAN en Lettonie pour « exercer un effet dissuasif contre toute agression russe » sur son flanc Est et « défendre le territoire de l’OTAN ».
Le budget de 2025 propose aussi d’affecter 300,1 millions sur trois ans (2025-2026 à 2028-2029) pour appuyer l’opération Amarna. Celle-ci consiste à renforcer la sécurité et de la paix au Moyen-Orient.
Optimisation au ministère
Malgré la pluie d’investissements qui tombe, le ministère de la Défense nationale n’est pas épargné par les efforts de réduction des dépenses de 60 milliards de dollars sur cinq ans ordonnés par le premier ministre Mark Carney.
En effet, il doit viser un objectif de réduction de dépenses de 2 %. Les « ressources » libérées « pourraient être réinvesties dans la défense », précise-t-on dans le budget du Canada, dont la couverture est frappée d’une photographie du vraquier brise-glace de classe polaire 4 MV Arvik I qui navigue dans les eaux du fleuve Saint-Laurent (un navire construit par des chantiers navals japonais).
Pour tirer vers le bas ses dépenses, le ministère de la Défense nationale compte notamment jeter à la ferraille des flottes en fin de vie incapables de répondre aux « besoins opérationnels futurs » et dont les coûts de maintenance sont croissants, céder ses actifs immobiliers « sous-utilisés, obsolètes ou excédentaires », et de mettre fin aux « inefficacités systémiques » dans ses pratiques.
De son côté, Affaires mondiales Canada est appelée à réaliser des économies pouvant atteindre 15 % sur trois ans en « recentr[ant son action sur] la défense des intérêts [du Canada], de la sécurité et du développement.
« Un pays plus confiant protège sa souveraineté chez lui et ses intérêts à l’étranger, grâce à la force, à la stabilité et aux partenariats avec des alliés qui partagent ses valeurs », a insisté François-Philippe Champagne mardi.


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