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La popularité du soccer au Canada est notamment due à l’immigration, à la couverture des médias et aux performances des équipes canadiennes, dans les équipes masculines et féminines, lors de compétitions internationales comme les Jeux olympiques et la Coupe du monde.
Sport roi en Europe où il a pris ses racines, le soccer a traversé les frontières pour conquérir les cœurs d’autres populations en Afrique, en Asie et en Amérique latine et du Sud, notamment.
Au Canada, la popularité du soccer est notamment due à l’immigration, à la couverture des médias et aux performances des équipes canadiennes, dans les équipes masculines et féminines, lors de compétitions internationales, notamment les Jeux olympiques et la Coupe du monde.
De quoi donner l'idée à certains résidents de Windsor et d'Essex de se lancer dans la création des académies, pour encadrer les jeunes. La vingtaine d’académies répertoriées s’occupent des enfants de 5 à 14 ans, voire 17 ans.
Filles et garçons apprennent comment faire un tir cadré, un dribble, marquer le but, défendre ou faire jouer les autres.

Tony Dushime veut un jour faire partie de l'équipe canadienne de soccer et son idole à ce jour demeure le capitaine de l'unifolié Alfonso Davis.
Photo : Jean Didier Ogobani
Inscrit à l'école du Windsor Fury Soccer Club, Tony Dushime, 10 ans, originaire du Burundi, raconte que les entraînements portent notamment sur le positionnement des joueurs sur le terrain et les déplacements avec ou sans ballon.
Ils nous apprennent comment faire les bonnes passes, comment jouer, si quelqu'un a la balle, comment tu bouges ou tu regardes, comment frapper la balle, la placer quand tu frappes? De fois, nous avons des réunions pour parler du respecter sur les règles du jeu.
Immigration et positionnement géographique

Frédéric Boulanger explique aux enfants comment se comporter sur le terrain de soccer comme en dehors. Il parle d’une formation holistique de développement de l’humain à travers le sport.
Photo : Radio-Canada / Jean Didier Ogobani
Pour le responsable de Beyond Sports Soccer Academy, Frédéric Boulanger, le soccer a pris de l’ampleur dans les petites villes comme Windsor en raison de l’arrivée de nouveaux arrivants et l'emplacement géographique de la ville, à la frontière des États-Unis.
Il y a des clubs qui pratiquent ici, mais qui évoluent du côté américain, on est vraiment en train d'avoir une belle diversité au niveau de l'offre.
« D'ailleurs, il y a plusieurs clubs de Windsor qui sont excessivement compétitifs de l'autre côté de la frontière et même de notre côté de la frontière, constate-t-il. Donc, ce que vous avez vu ou ce que vous avez pu analyser dans les dernières années représente la réalité d'aujourd'hui par rapport à l'évolution du soccer dans notre ville. »
La professeure Barbara Ravel, de l’Université Laurentienne à Sudbury, soutient que le soccer est un des sports les plus populaires parmi les jeunes enfants, petits garçons ou petites filles.
Spécialisée dans la psychologie et la sociologie du sport, elle pense que les médias jouent un rôle important dans la popularité du soccer.
Aujourd'hui, on a accès à toutes les ligues et à tous les championnats qui existent grâce à la télévision, et à Internet. Donc, on peut suivre les championnats européens, ou la Coupe d'Afrique des Nations depuis le Canada et, en plus, on a accès au sport dans les terrains de soccer locaux avec les académies et les clubs.
Rivaliser avec les meilleurs
Selon Mme Ravel, le soccer prend de l’ampleur dans de plus petites villes comme Windsor parce qu’il y a plus de ressources pour ces marchés.
On peut aussi penser à la ville de Québec. Même là où je suis à Sudbury, il y a eu des joueurs ou des joueuses qui se sont développés et qui ont pu atteindre le plus haut niveau.
Plusieurs raisons poussent les jeunes à s’inscrire aux académies de soccer. Certains disent avoir été invités par un ami, d’autres ont été influencés par des vedettes et pour d’autres encore, c’est le choix des parents.
Des enfants ambitieux, des parents attentionnés
Quelles que soient les raisons qui les ont amenés là, des enfants nourrissent de grandes ambitions et espèrent jouer pour des clubs canadiens ou européens.

Antoine Ndayizamba est résident à Windsor. Il dit avoir constaté le talent de son fils de 10 ans et l'encourage dans la pratique du soccer.
Photo : Radio-Canada / Jean Didier Ogobani
Les parents jouent aussi un rôle important dans les choix des enfants. Antoine Ndayizamba, originaire du Burundi, dit avoir détecté le talent de son fils et l’a encouragé sur cette voie.
Je suis enseignant et il m'arrive que je fasse la garde et je vois toujours mon fils jouer au soccer avec les autres amis, et il a vraiment des talents. Et je me suis demandé comment exploiter son talent. J’ai alors décidé de l'inscrire dans une académie où il pourrait peut-être développer ses talents
Sylvia Perost, Canadienne, a deux enfants qui jouent au soccer. Elle aime que son fils et sa fille pratiquent une activité physique.
J'adore ça. Je suis vraiment ravie que ma famille ait pris la décision de s'engager dans les sports. On apprécie bien le soccer qui est un sport très plaisant, athlétique – ça s'adapte bien aux besoins de notre famille. Ça nous donne l'occasion d'être actif, de bouger et d'être dehors et c'est ce que j'apprécie.
Pour Zico Kitenga, originaire de la République démocratique du Congo, c’est une belle occasion pour l’épanouissement personnel de son enfant à travers le sport, et c’est le choix de son fils.
Dans un premier temps, j'aimerais d'abord que cette activité puisse l'occuper, question de voir s’il pourrait développer d'autres intérêts par la suite. Mais pour l'instant, en dehors du soccer, on leur donne aussi quelques conseils pratiques sur la façon de vivre avec les amis, des conseils de vie, comment être obéissant avec les parents.