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Paris – 8 mai 2024 –
Une étude parue dans JAMA Network Open révèle les atouts de l’auto-prélèvement pour le dépistage du cancer du col de l’utérus : plus facile à utiliser, il est privilégié aux prélèvements traditionnels avec spéculum. Qui ? Des chercheurs. Quoi ? Une étude sur l’auto-prélèvement. Où ? Aux États-Unis. Quand ? Publiée en mai 2024. Pourquoi ? Pour améliorer l’accès au dépistage. Cette approche pourrait changer la donne pour de nombreuses femmes, et on vous explique pourquoi.
une étude récente publiée dans JAMA Network Open révèle qu’un dispositif d’auto-prélèvement (AP) pour le dépistage du cancer du col de l’utérus est facile à utiliser et préféré à un prélèvement réalisé par un clinicien (PC).1
Le saviez-vous ? L’auto-prélèvement pourrait réduire les inégalités d’accès au dépistage,en particulier pour les femmes vivant dans des zones rurales ou ayant des difficultés à se rendre dans un établissement médical.
Les inquiétudes liées au prélèvement
La “Food and Drug administration” (FDA) a approuvé le test du papillomavirus humain à haut risque (HPVhr) en 2014, une méthode ensuite recommandée par le Groupe d’étude des services de prévention des États-Unis (USPSTF). Traditionnellement, cette méthode nécessitait un examen au spéculum en clinique, créant des obstacles tels que l’accès à une clinique. Cela a conduit à une mise à jour des directives de l’USPSTF incluant une option pour le dépistage par AP.2
Les chercheurs ont noté que bien que des études antérieures aient révélé une acceptabilité et une facilité d’utilisation élevées pour l’échantillonnage par AP à domicile, la performance des échantillons stockés sans milieu ni conservateur (c’est-à-dire, écouvillon sec) requis pour une utilisation sûre à domicile a montré une sensibilité et une concordance plus faibles par rapport aux échantillons prélevés par un clinicien.1
L’étude sur l’auto-prélèvement pour le dépistage du cancer du col de l’utérus a été menée pour évaluer la concordance des échantillons d’écouvillons secs obtenus avec le dispositif “Teal Wand SC”. Les patientes âgées de 25 à 65 ans avec un col de l’utérus intact ont été incluses dans l’analyze.
Procédure de prélèvement et de test des échantillons
Les groupes d’étude comprenaient une population de dépistage générale et un groupe enrichi composé de patientes ayant un diagnostic positif de HPVhr ou un résultat anormal de cytologie de Papanicolaou au cours des 6 mois précédents. Les patientes enceintes ou ayant des saignements vaginaux ou une altération cervicale au cours des 5 derniers mois ont été exclues de l’analyse.
Après avoir appris à utiliser le dispositif d’AP, les patientes ont effectué le prélèvement dans un espace privé fourni par les chercheurs. L’éponge de prélèvement a été placée dans un flacon vide et comparée à un échantillon prélevé par un clinicien à l’aide d’une brosse “Rovers Cervex-Brush” (“Rovers Medical Devices B.V.”).
Le test “Roche cobas hrHPV” a été utilisé pour tester les échantillons d’AP et de PC. Des évaluations ont été effectuées pour 14 types de HPVhr, y compris HPV-16, HPV-18 et 12 autres hpvhr. Les covariables des patientes comprenaient le revenu, la race et l’origine ethnique, l’éducation, les préférences de dépistage et les antécédents de dépistage du col de l’utérus.
Conseil pratique : Parlez à votre médecin des options de dépistage du cancer du col de l’utérus qui vous conviennent le mieux. L’auto-prélèvement peut être une option si vous avez des difficultés à vous rendre à la clinique.
Principales conclusions et exactitude du diagnostic
L’analyse a inclus 599 paires d’échantillons AP-PC, avec un taux de suivi de 98,2 %.Parmi les résultats d’AP, 2,3 % étaient invalides, contre 0,5 % des résultats de PC. Aucune cause prédominante n’a été signalée pour ces échantillons invalides. Un pourcentage de concordance positive (PCP) de 95,2 % a été signalé pour l’un des 14 HPVhr.
Une colposcopie avec biopsie ou procédure d’excision a été réalisée chez 245 participantes, et une procédure d’excision a été réalisée chez 19 participantes supplémentaires. Des lésions intraépithéliales squameuses de haut grade ou des lésions intraépithéliales cervicales de grade 2 ou supérieur (CIN2+) ont été signalées chez 48 patientes.
L’AP avait une sensibilité clinique absolue de 95,8 % pour CIN2+, avec une sensibilité relative de 1,00 par rapport au PC. Pour les lésions intraépithéliales cervicales de grade 3 ou supérieur, ces valeurs étaient de 96,6 % et 0,97, respectivement.
Sécurité et préférence
Lors de l’évaluation du col de l’utérus et du vagin après l’utilisation du dispositif d’AP, les cliniciens n’ont identifié que 2 événements indésirables liés au dispositif. Cela comprenait un événement mineur d’abrasion cervicale et un événement de spotting après le prélèvement.le dispositif avait une compréhension élevée de l’utilisateur, avec 92,3 % des patientes indiquant une compréhension facile ou très facile.
31,9 % des patientes ont déclaré avoir retardé leur dépistage, les raisons courantes étant l’inconfort lié à l’examen, le manque de temps et les problèmes financiers. L’AP à domicile était préféré par 45,8 % des participantes, le prélèvement au spéculum en clinique par 34,2 % et l’AP en clinique par 19,6 %.
Près de 86 % des participantes ont indiqué qu’elles seraient plus susceptibles de rester à jour en matière de dépistage si des options à domicile étaient disponibles.Dans l’ensemble, le dispositif d’AP était sûr, précis et préféré par la population étudiée.
Les chercheurs ont conclu que l’intersection de l’autonomie accrue en matière de santé et des outils de diagnostic très sensibles fait de ce moment un moment optimal pour mettre en œuvre le dépistage du cancer du col de l’utérus par AP à domicile aux États-unis, améliorant ainsi l’accès et accélérant les progrès vers l’élimination du cancer du col de l’utérus.
Question pour vous : Seriez-vous plus susceptible de vous faire dépister pour le cancer du col de l’utérus si l’auto-prélèvement à domicile était une option disponible ?
FAQ sur le dépistage du cancer du col de l’utérus par auto-prélèvement
- Qu’est-ce que l’auto-prélèvement pour le dépistage du cancer du col de l’utérus ?
L’auto-prélèvement permet aux femmes de prélever elles-mêmes un échantillon vaginal à domicile ou en clinique, qui est ensuite testé pour détecter le HPVhr.
- L’auto-prélèvement est-il aussi précis que le prélèvement effectué par un médecin ?
Les études montrent que l’auto-prélèvement peut être aussi précis que le prélèvement effectué par un médecin pour détecter le HPVhr.
- Qui peut bénéficier de l’auto-prélèvement ?
L’auto-prélèvement peut être une bonne option pour les femmes qui ont des difficultés à se rendre à la clinique, qui se sentent mal à l’aise lors des examens pelviens ou qui préfèrent la commodité du dépistage à domicile.
- Où puis-je obtenir un kit d’auto-prélèvement ?
Parlez à votre médecin pour savoir si l’auto-prélèvement est une option appropriée pour vous et où vous pouvez obtenir un kit.
Références
- Fitzpatrick MB, Behrens CM, Hibler K, et al. Clinical validation of a vaginal cervical cancer screening self-collection method for at-home use: A nonrandomized clinical trial. JAMA Netw Open.2025; 8 (5): E2511081. DOI: 10.1001/JamanetWorkOPen.2025.11081
- US Preventive Services Task Force. Screening for cervical cancer: US Preventive Services Task Force advice statement. JAMA. 2018; 320 (7): 674-686. DOI: 10.1001/Jama. 2018.10897